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La Retourne …
Assez de bourlinguer dans cette vie devenue monotone, la colère m’accompagne depuis quelques temps déjà, quand elle est trop omniprésente et pour y échapper, je prends mon bâton … et je m’en vais marcher.
Je me mets à errer loin de l’enfer des grandes villes où les gens passent leur temps à courir entre les pots d’échappement.
Dans ces moments, je peux m’exprimer et laisser parler mon coeur , ça m’aide à évacuer mes rancoeurs.
Pendant mon chemin de Compostelle , il m’arrivait de crier, de pleurer , de haïr alors je m’arrêtais un instant pour respirer profondément l’air pur et je cherchais dans la nature les émotions qui me redonneraient immanquablement l’envie de vivre…
J’ai retrouvé le sourire
J’ai pris goût à naviguer entre ciel et terre, à me bouger, à sortir de mes zones de confort.
C’est fou tout ce que m’a apporté ce chemin.
J’ai appris tant de choses à commencer par l’humilité. J’ai appris à aller chercher l’énergie au plus profond de mon être, à surpasser mes angoisses, à me débrouiller dans les situations difficiles.
J’ai appris à me taire et à écouter.
Mon introspection m’aura appris une chose, qu’il faut toujours donner sans rien attendre en retour pour ne jamais être déçu
Merci encore à vous d’avoir été là pour moi, ici et ailleurs
Désormais je vais essayer de me nourrir de tout ce que j’ai vécu de beau pendant ce chemin pour avancer dans ma vie et surmonter les obstacles, mais hélas le retour à la réalité n’est pas toujours aisé, ce qui me ramène à ce petit exercice d’écriture à la manière de Prévert, chez les Croqueurs de Môts , ma chère communauté que je vais retrouver très bientôt Car oui, j’ai un manque de cet espace, de nos partages, de nos sourires voire éclats de rire, voilà pourquoi, j’ai décidé de revenir, à la façon de mon Chemin, tout en douceur
Ma vie avant …
Quand la vie est un collier,
Chaque jour est une prison.
Quand la vie est une prison,
Chaque jour est violence.
Quand la vie est une violence,
Chaque jour est pleurs.
Quand la vie est un pleur,
Chaque jour est peur.
Quand la vie est une peur,
Chaque jour est une fuite.
Quand la vie est une fuite
Chaque jour est évasion
Chaque évasion est une folie
Une délivrance, une émancipation.
-dimdamdom-
PS : Depuis le temps que je ne suis plus venue sur l’espace des blogs,
je constate que j’ai tout laissé aller et que des remises à jour
dans mon administration sont nécessaires, aussi pour ceux qui le désirent,
je vous encourage à vous inscrire ou vous réinscrire aux newsletters.
Attention, ici vous êtes sur ma plateforme APLN,
quant aux Croqueurs de Môts, c’est sur Overblog.
Merci pour votre attention .
Je vous dis à très vite !!!
Il faut aimer la solitude pour être photographe !
Pour ce défi 287 chez les Croqueurs de Môts, Jeanne Fadosi nous demandait ceci :
« Voici quelques mots qui se ressemblent beaucoup mais qui ne veulent pas
du tout dire la même chose.
(Si vous voulez épater dans une conversation, c’est ce qu’on appelle
des paronymes.)
– plage ; place ; glace ; grâce
– bateau ; gâteau ; râteau ; marteau
– durée ; purée ; curée ; jurée
– soie ; foie ; joie ; voie
1) Choisissez un seul mot dans chaque ligne
2) Utilisez-les dans un petit texte qui raconte une aventure
insolite ou/et drôle ou/et émouvante
MAIS …
3) vous ferez exprès de mettre à la place de chaque mot choisi
un autre mot de la même ligne »
Pour ma participation, j’ai repris un récit relatant une étape
de mon Chemin de Compostelle en 2022
J’étais arrivée éreintée à Reims où j’avais logé dans un couvent …
Bonne journée de repos aujourd’hui, demain est un autre jour 🤗
J’ai croisé l’ange Gabriel, je l’ai trouvé bien plus sympathique que ce Saint dont j’ignore le nom, qui me montre du doigt lorsque je pêche par gourmandise 🤣Faut dire que je venais de me prendre un énorme râteau! Je suis rentrée à mon hôtel sur la pointe des pieds après avoir passé une délicieuse soirée juste à côté de l’église Saint Jacques, plus discrète et plus sobre que la Cathédrale. En y regardant bien, j’ai été surprise de voir que la plupart des statues étaient démembrées.
Ce que je n’aime pas trop dans l’ambiance de la Cathédrale c’est l’importance donnée à l’histoire de France.
Difficile de se recueillir dans ce déploiement de magnificence 😇
Mais je ne regrette absolument pas de l’avoir visitée. Il faudrait bien plus qu’une journée pour découvrir ses trésors cachés .
Après avoir dormi dans des draps de joie, malgré mes orteils en curée que j’ai laissé tremper dans un seau de grâce toute la nuit, c’était décidé, je reprenais mon Chemin au petit matin 🤗
Fini la vie de château, je devais revenir à plus de simplicité 🤗
Merci pour tous vos messages, ils m’ont aidée à avancer et à surmonter le manque des miens que je retrouvais bientôt.🤗😍🙏
Alien is dead …
Alors là ma Sigounette
« I’m literally Gobsmacked »
En plus d’en avoir le bec cloué
Me voici sans voix
Je sais, je sais …
Tu vas me dire que ça te fait des vacances.
Si je suis vexée, même pas en rêve !
La dernière fois que j’ai vu cette image
C’était sur un écran en 3D
A la Clinique de la Muette.
Peut-être que ceci explique cela …
Un monsieur en blouse blanche
Scrutait l’image avec attention
Voire beaucoup d’admiration.
Après un long silence, il me dit :
Madame, vous avez un alien
Qui se cache derrière la carapace
Mais soyez rassurée
Vous pouvez garder la tête haute …
Après avoir scié les bras
Et coupé les jambes
L’alien n’a pas survécu.
Ca me fait une belle jambe !
– dimdamdom –
Après une longue absence, voici le retour
et ma participation au premier défi de l’année 2024
chez les Croqueurs de Môts mené alienement par Jill Bill
Désormais, nous avons décidé d’alléger un peu nos quinzaines
en ne publiant plus que deux défis/mois
Voici le thème demandé pour cette première quinzaine :
Thème d’après cette photo,
Dans un texte court et amusant
Dites ce que vous pensez du dernier achat artistique
De votre amie Sigourney pour cet « alien »…
Commencez votre écrit par « I’m literally Gobsmacked » (Sans voix, bec cloué)
Vers Compostelle en passant par la Lorraine … sans mes sabots !!!
Confucius disait : « Une image vaut mille mots.”
et comme je suis un peu avare de mots en ce moment,
je vous ai fait un compte rendu en images,
de mon petit périple de ce week-end ( Quand même 700km aller et retour)
Je suis partie en repérage de ma future escapade que j’entreprends début juillet…
J’en ai profité pour retrouver mon amie Jeanne toujours en verve (voyez la vidéo ci-jointe)
et un autre ami de très longue date qui m’a apporté des crêpes,
j’ose espérer qu’elles n’ont pas été emballées à la date indiquée sur l’emballage
parce qu’elle sont très vieilles alors … comme moi .
Un Breton en Haute Marne… oui oui c’est possible
Merci Jeanne, merci Gibee (parce que c’est bien de Gibee qu’il s’agit)
que de bons moments en votre compagnie !!!
Petit oiseau est devenu grand !!!
Aujourd’hui
Est un jour ou j’oublie tout
Les cons
Les moins cons
Les gentils
Les moins gentils
Parce qu’aujourd’hui
J’ai retrouvé mon petit
Il est enfin revenu
D’un pays inconnu
Où il se sentait nu
Nu de ses parents
Nu de ses amis
Nu de son nid
Et puis zut
Même si cela ne rime plus
Moi je m’en fiche
Suis trop contente
De retrouver mon petit!!!
-dimdamdom-
Ca c’était en 2010, mon grand garçon avait 21 ans
il se prenait un peu le melon , aujourd’hui il a 34 ans
et à son tour il a construit son nid
Pour ce défi 284 chez les Croqueurs de Môts
Jill Bill nous demandait un poème sur le thème « un oiseau »
Je suis un peu en retard, je vous expliquerai pourquoi, demain ,
enfin si je trouve le temps. Je peux juste vous dire que le week-end
fût riche en belles émotions 🙂
Impossible pas végétal !
Pour ce défi 284 chez les Croqueurs de Môts
Jill Bill nous proposait le thème suivant :
Thème « Impossible pas végétal »
D’après la photo imposée ci dessus
Encore une fois, j’ai fouillé dans mon grenier pour trouver
cette image personnelle qui correspond bien au thème choisi !
“La nature hait la normalité.” Chris Carter
Adam était un petit bonhomme
Pas plus haut que trois pommes
Un jour il aperçut sur le balatum
Une jolie petite pomme
Mais que fais tu là?
Tu m’as l’air tout raplapla
Le petit bonhomme se baissa
Et la ramassa
La petite pomme lui sourit
Elle vient de trouver un ami
Car sans amis
La petite pomme s’ennuie
Elle avait bien des potes
Mais ils ont tous fini en compote
Elle avait bien des potes
Mais ils ont tous fini dans la cocotte
Alors le petit Adam
Se dit qu’en l’avalant
Cette jolie pomme resterait pour longtemps
Sa pomme d’Adam
-dimdamdom-
Le pouvoir
Pour ce défi 283 chez les Croqueurs de Môts,
Papiluc nous demandait d’évoquer dans un poème
ou une chanson le pouvoir sous toutes ses formes !!!
J’ai ressorti de mon grenier tout poussiéreux, un poème qui à l’époque,
m’avait valu quelques remontrances.
Onze ans après on pourrait dire qu’il est toujours au goût du jour,
même si on ne parle plus du même personnage …
En pleine cambrousse,
Sur un palanquin perché,
Un nain très fourbe,
Au regard glauque et bovin
Et à la prétention démesurée,
Effectuait un déplacement ministériel.
Ce nain pourvu d’une vitalité exagérée
Ne ratait pas une occasion
Pour se rendre odieux envers son entourage,
En utilisant souvent un langage irréparable
Et peu thuriféraire à l’égard de la pauvreté
Sans se soucier du marasme
Dans lequel il avait plongé son propre pays
.Il disait sans raccourci ne faire que son devoir.
Mais voilà que l’éléphant sur lequel il trônait
Fut pris de convulsions suivi d’un malaise intestinal.
Le pauvre était si agité, qu’il fit tomber le nain de son piédestal,
Celui-ci tomba tête la première
Dans le tas impressionnant d’excréments de l’ animal.
Aussitôt un médecin et une infirmière furent appelés
Pour sortir le malheureux de sa situation inconfortable.
Mais tous deux d’un commun accord
Décidèrent de le laisser pigouiller dans son infortune
Sous le regard amusé de la foule.
-dimdamdom-
Toute coïncidence ou ressemblance
Avec des personnages rééls
N’est ni fortuite ni involontaire.
Pépé fait son cinéma
Pour ce défi 283 mené « drôledement » par l’ami Papiluc,
chez les Croqueurs de Môts, il fallait écrire un texte libre
évoquant le cinéma, pourquoi pas, puisque nous sortons
tout juste du Festival de Cannes, avec des calembours bêtes
en hommage à Boby Lapointe.
Pour ma participation, j’ai ressorti une pépite de ma série « Pépé et Mémé Jeanne
que beaucoup d’entre vous ont suivi avec intérêt 🙂
Je n’ai pas la prétention de fouler le tapis rouge mais au moins
j’aurai eu le mérite de vous amuser et de vous tenir en haleine avec mes épisodes,
qui n’étaient que pure fiction , avec un fond en demi teinte reflétant mon vécu.
Celui-ci est particulièrement drôle.
Ce matin Mémé Jeanne est complètement à la ramasse.
Vous souvenez-vous qu’elle avait dû prendre le premier vol
en partance pour l’Ukraine où elle n’avait jamais mis les pieds auparavant.
Elle est allée chercher son Pépé qui se l’ai jouée : « Voir Venise et mourir » !
La voici donc dans l’aérogare avec sa petite valise.
Attention, la prévient la veille sa tante Flamine, dans ce coin du monde
il faut éviter les petits sachets aux herbes aromatisées, même la verveine
est considérée comme délit.
Il faut savoir que Flamine est fervente de ces remèdes « magiques »
en provenance directe de l’agriculture biologique du Vénézuela
qui lui confèrent sa bonne mine.
Voilà donc Mémé Jeanne débarquant à l’aéroport d’Ukrainka,
elle cherche partout son Pépé quand une Volga s’arrête devant elle.
La porte arrière s’entrouvre c’est lui qui l’accueille, oh comme il lui a fait peur !
Elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit aussi mal arrangé.
Elle s’engouffre dans le taxi et les voilà partis direction le Mini Hôtel Tripolie
Quoi vous ne me croyez pas et bien cliquez donc sur le lien !!!
Les voici attablés en tête à tête dans le restaurant, à parler de choses
et d’autres et voilà que Pépé se met à jouer des sentiments de sa Mémé Jeanne
en lui racontant sa semaine de grand solitaire qui l’a mené à cette grosse déprime.
Il lui dit avoir été au cinéma voir un film avec le comédien célèbre Alexandre Vertinsky.
Il y avait en tout et pour tout quatre personnes dans la salle et il n’a même pas
mangé de pop-corn ni de pralines glacées, il n’y a que l’ambiance
qui était vraiment glacée. Puis en rentrant il s’est perdu dans la forêt,
la nuit tombante, il s’est pris le pied dans les branchages ce qui lui a coûté
une vilaine blessure, il s’est vidé de son sang, a du prendre ses vêtements
pour éponger la blessure et s’est retrouvé nu en pleine nature …
Pas malin Pépé, il n’a pas fallu en raconter plus, pour que sa Mémé Jeanne
en ait les larmes aux yeux se promettant de le ramener à la maison,
d’inviter l’oncle Adémar de Colmar et la tante Flamine à la trop bonne mine
et de reprendre une vie normale selon ses souhaits .
Heureux de son stratagème Pépé termine son veau Stroganoff
pendant que Mémé Jeanne sort sa carte Visa.
-dimdamdom-
La théorie de l’oeuf selon Dimdamdom …
Pour ce défi 281 chez les Croqueurs de Môts
Renée (Envie2) nous demande un poème avec des oeufs….
sous toute forme, même celle d’un crâne d’œuf…. le mien sera en prose ,
mon poème, pas l’oeuf !
Je vais donc tout de suite placer la barre haute, en vous parlant
de la théorie de l’oeuf de Einstein!!! Je vous sens déjà prêts à grimper au rideau.
A vous voir lever les yeux au ciel je constate que vous n’avez rien pigé,
Je vous rassure moi non plus. Voilà pourquoi je vous parle d’une théorie plus connue.
Connaissez-vous le pitch ou théorie de l’ascenseur?
Né aux Etats-Unis, ce concept consiste, dans ses grandes lignes, à enter de faire
monter au créneau votre interlocuteur le temps que dure un trajet en ascenseur.
Faut-il encore que l’ascenseur vous emmène dans l’Eden et non au dessus de votre
étagère !Pour cette dernière une échelle vous suffira.
Nous voici donc remontant l’Empire State Building, quand soudain c’est la panne,
toutes les lumières s’éteignent vous plongeant dans une singularité gravitationnelle
occultée par un horizon absolu. Et c’est là que vous vous retrouvez en promiscuité
avec votre interlocuteur dans un espace pas plus grand qu’une cabane de montagne.
Vous êtes si près de lui que vous sentez son rythme cardiaque, la fièvre qui monte
et son haleine de cheval qui a avalé un oeuf trop dur.
Et c’est à ce moment précis que vous lui dites non sans ravissement cette phrase
burlesque tirée des devises de Shadock :
« Avec un escalier prévu pour la montée, on réussit souvent à monter plus bas
qu’on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente. »
C’est là que la lumière se rallume découvrant le regard épuisé de votre interlocuteur
dont le teint a pris la couleur verdâtre d’un jaune d’oeuf trop cuit.
C’est triomphant que vous pouvez vous dire que vous avez réussi votre « pitch ».
-dimdamdom-