Pour le défi 293, chez les Croqueurs de Môts,
c’est notre moussaillonne Jill-Bill qui s’y colle 🙂
Voici ce qu’elle nous propose ….
Inspiration d’après tableau détourné
«Jeune fille à la perle version 2024 »
Et, en prime, glissez-moi dans votre texte le mot « Elégiaque »
(Qui exprime la mélancolie)
Aux Pays-Bas, le célèbre Riksjmuseum d’Amsterdam, propriétaire de « La Jeune fille à la perle » de Vermeer, a proposé aux artistes d’exposer leurs variations autour du tableau pendant que l’œuvre était prêtée à un autre musée. L’une d’elle fait polémique : une version élaborée grâce au logiciel d’intelligence artificielle.
Le musée a lancé un appel à projets : créez votre propre « Fille » [à la perle, ndlr] inspirée du chef-d’œuvre de Vermeer, et gagnez une chance d’être exposé dans un cadre numérique à la place qu’occupe d’habitude le tableau, pendant son absence »
Le musée affirme avoir reçu pas moins de 3 482 contributions, et en a sélectionné 170, qui se succèdent à la place du tableau original.
Parmi ces 170 oeuvres, qui vont d’un épi de maïs orné d’une coiffe à une version « femme invisible », cinq ont été déclinées dans une version « imprimée », accrochée au mur du musée. Et l’une d’elles a attiré particulièrement l’attention : celle de l’artiste Julian Van Dieken.
Seulement voilà, le public du musée sur les réseaux sociaux semble ne pas apprécier : « Quelle honte, quelle incroyable insulte », lance un utilisateur. »
Il s’avère que j’ai rencontré cette « jeune fille » si touchante qui ressemble étonnement au modèle de Vermeer, avec une touche de modernité dans l’habillement . Elle garde cependant cette élégance élégiaque.
Je ne peux m’empêcher de l’interpeller afin de lui parler de cette exposition controversée proposée par le Riksmuseum.
Il faut se rendre à l’évidence me dit-elle, en parlant de l’intelligence artificielle, que ce sont des outils que les vrais artistes maîtriseront d’une façon dont on n’a même pas encore idée. C’est comme regarder un tout nouveau genre artistique éclore devant nos yeux en temps réel. Vous savez, il faut vivre avec son temps, mais je vous avoue que …
Elle semblait chagrinée …