Des mots, une histoire pour Olivia Billington N°76 Fortunato l’infortuné!!!!!!

 

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Les mots récoltés pour Des mots, une histoire 76 sont :

huppe – finasser – univers – flammèches – enquiquiner

saturation – évidence – époustouflant – attente – rituel

collection – hôpital – qui – nouveauté – mollusque – fabuleux

retraite – tordre – chicaner – blanc – portière

 

Sans vouloir vous enquiquiner,

Laissez-moi vous raconter ce qui m’est arrivé l’année dernière.

Dans ma famille chaque année c’est un rituel de déguster lors des fêtes

Une nouveauté dans l’univers de la gastronomie.

Cette année on accueillait pour la première fois Fortunato .

Et pour mon futur beau-fils j’ai voulu me surpasser

En préparant un plat très spécial

« Daube de poulpe ».

Lorsque le plat fabuleux arriva dans les assiettes,

Le mollusque avait pris une couleur inquiétante

Je ne sais si c’était par politesse ou par gourmandise

Mais le prétendant de ma fille en a mangé jusqu’à saturation.

Très vite ses cheveux se dressèrent telle une huppe au sommet du crâne.

Des flammèches sortaient de ses oreilles.

C’était époustouflant

Il se leva et courut pour se mettre en retraite dans les water closed .

 Son teint était aussi blanc que la cuvette.

Il fallut se mettre à l’évidence qu’il fallait le transporter aux urgences.

A peine arrivé à l’hôpital un médecin le prit en charge

Sans se soucier de la portière de l’ambulance

Qui retomba sur les doigts de l’infortuné Fortunato .

Le voir se tordre de la sorte ne rassurait pas le corps médical.

Malgré des patients mécontents dans la salle d’attente prêts à chicaner,

On le fit passer devant tout le monde.

Pardonnez moi de ne point finasser

Mais entre ses doigts qu’on venait d’écraser

Et le derrière envahi d’une collection d’hémorroïdes fulgurante

Qui l’empêchait de s’asseoir

Le gamin se trouvait en bien mauvaise posture

Et me voyait surtout très navrée d’avoir voulu tester cette spécialité culinaire.

Après quelques analgésiques le malheureux fut soulagé.

Heureusement il ne m’en a pas voulu,

Mais désormais il reste méfiant en interdisant à ma fille

Qui est maintenant son épouse, de toucher aux casseroles.

C’est ainsi qu’il est devenu un grand chef coq

Et c’est dans son restaurant que désormais nous passons les réveillons.

Sa spécialité étant les calamars à la Romana

Rien à voir avec ma daube inquiétante.

 

-dimdamdom-

 

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Des mots, une histoire pour Olivia Billington N°76 Fortunato l’infortuné!!!!!!:
 

 

 

L …

29 réflexions sur « Des mots, une histoire pour Olivia Billington N°76 Fortunato l’infortuné!!!!!! »

  1. Bonjour Dim… Ah on n’a point envie de chanter viens poupoulpe viens poupoule viens !  C’est plutôt va t’en !  Lol ma foi Dim en daube y a mieux non…  Avec ce cher beau-fils tu mets les pieds sous la table aux réveillons c’est tjs ça d’épargner aux tiens…  Bon jeu-di à toi, bises de JB

  2. tu sais que c’est pas beau de mentir……tu n’as pas de fille  et quel rapport avec la pizza la prochaine fois essaie le poulet au wiskhy hihi

    bonne appetitot 

    bisous à fortunato

     

  3. Bonsoir Domi…ça me rappelle la daube que ma mère nous préparait de temps en temps…elle était bonnnneeeeee…et je te jure, pas d’hémoroïdes ni rien, juste un truc qui tombait dans la bouche, qui avait vraiment une sale gueule mais c’était excellent…il fallait manger les yeux fermés en fait…j’en salive…les yeux fermés, bien sur ! Je file sur autre blog

  4. T’as de la chance qu’il ne t’en ait pas voulu … mais la vengeance peut-être un plat qui se mange froid … dans son restaurant . En attendant bonne journée à toi ; Bisous .

  5. Avoue , en fait tu ne voulais pas trop que ta fille se marie 😉

    Bravo pour cette poulpe fiction 😉 ok elle était facile , je sors 😉

     

  6. Recette à éviter pour le réveillon de Noël… Mais de toute façon je n’ai jamais été tentée par le poulpe. En revanche, je ferais des kilomètres pour du poisson en papillote avec une petite crème légèrement moutardée ou agrémentée de fines herbes.

  7. Bonjour,

    Je suis un peu à la bourre aujourd’hui, car j’avais RV avec le chirurgien ce matin. Il a l’air content de lui, mais m’a rassurée (enfin, façon de parler) en me disant qu’on allait encore ce voir plousieurs fois jusqu’à la guérison…. Donc, faut que je patiente avant der pouvoir m’assoir confortablement (lol)

    Bisous

  8. Et bien… je ne suis pas sûre d’avoir envie de venir manger chez toi…  🙂

    Ton histoire est très bien racontée, un peu comme les confidences qu’on se fait le lundi matin en revenant au boulot : « Tu ne devineras jamais ce qui m’est arrivé ! »… C’est un peu ça, l’humour en plus.  🙂

  9. Je veux bien te prêter mon plénipotentiaire, mais tu ne le rends pas malade car il me semble que j’en aurai encore besoin. (rires)

  10. Bonjour Domi…J’espère que ce matin tu vas mieux, que le moral est en joie…mais bon, pas facile tout ça hein ? Le boulot, c’est prise de tête car beaucoup de choses dépendent de ce que l’on a ou pas un travail…

    Dans un texte, tu parlais de chocolat…et ben google a pris en compte ton souhait et là, pendant que je t’écris je vois la pub de la vache milka…elle a l’air toute contente la bougresse, à se dandiner sous le commentaire, à me sourire…elle a 111 ans je crois et c’est son anniversaire….la pub passe et repasse…J’ai envie de lui dire « bon, ok, j’ai compris, t’es une vioque, alors bon anniversaire mais casse toi maintenant, tu te fatigues pour rien, je ne mangerai pas de chocolat…arrête de faire l’andouille milka, retourne voir la marmotte et amusez vous à emballer vos plaquettes…casse toi ! »…non, elle reste là, elle s’accroche et me sourit…C’est donc moi qui vais partir…à plus tard Domi, je reviendrai par ici, accompagnée d’un taureau qui se fera un plaisir de sauter vache milka pendant que j’écrirai un commentaire

  11. Hello Dom !
    Pas de problème, je me suis habituée à tes sonorités ici !
    Vraie fausse histoire cette daube de poulpes ?
    C’est drôle même si c’est fâcheux, cette crise de siège !
    Bon we & bises de Lyon

  12. Tout est bien qui finit bien: pauvre belle maman! Enfin, la morale de la mésaventure: Fortunato a trouvé sa voie professionnelle et la famille un resto pour les fêtes qui soulage la belle mère des fourneaux festifs!

    Très belle histoire avec ce ton humoristique.

    Bon samedi, bisous Ismeralda

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