Défi 260, spécial dédicace à M’amzelle Jeanne !

On l’appelle M’amzelle Jeanne

Je l’ai connue chez les Croqueurs de Môts

Lorsque j’ai repris la Communauté en 2014

Après Brunô le fondateur et Tricôtine

 Depuis, on ne s’est plus quittées

Elle m’a donné le goût des môts, de la poésie

Et bien plus encore ….

Depuis nous nous sommes rencontrées réellement

Comme j’ai rencontrés beaucoup d’autres.

Mais avec elle, j’ai ressenti un petit plus.

Elle m’a appris la sagesse, l’humilité, le partage

Et je la remercie !!!

Aujourd’hui, ma chère amie Jeanne

Je t’offre ce petit poème qui est pour moi

le plus beau cadeau qui m’a été offert sur mon blog

par mon amie Argi que j’ai eu, tout comme toi,

le plaisir de rencontrer dans son Pays Basque.

A mon tour de le partager avec toi !

Pourquoi nous aimons nos blogs et tous les vôtres bien sûr .

Qui donne ? Le donateur, c’est-à-dire le poète…

Il se trouve investi d’une fonction éminente :

Donner aux hommes un objet qui est constitué

De leur bien le plus propre et peut-être le plus dangereux : le langage.

A quel titre, de quel droit le peut-il?

Il faut ici ouvrir une parenthèse et rappeler que le poète

Est lui-même présenté par la tradition comme doté ou doué d’un don:

Celui qui précisément consiste à pouvoir composer des poèmes.

Ce don, il le reçoit des dieux, voire, pour chaque texte particulier,

De la muse qui l’inspire.

Et il semble bien que son pouvoir de donner du langage

ce qu’on appelle « inspiration »

Soit proportionnel à son élection.

« Les vers sont faits pour être donnés, et qu’en échange on vous donne quelque chose

Qui ressemble à de l’amour. »

La lecture: réception du don.

Ne pourrait-on dire également que la réponse la plus évidente au don du texte n’est

Autre que la lecture?

Au silence de l’écriture s’accorde le silence de la lecture.

Ce sont là deux expériences « réservées » du langage.

Un échange éminemment verbal mais éminemment silencieux,

Dans la distance, dans l’inconnu.

L’accord musical est parfait quand l’écrivain ne connaît pas son lecteur,

Ni celui-ci son auteur.

Alors, l’un se substitue à l’autre…

La lecture est par excellence le moment où s’accomplit l’offrande.

Où le texte est reçu, goûté, apprécié, intériorisé peut-être.

Elle est le moment de la pesée du cadeau,on l’apprécie et de sa pensée,

On le déchiffre, on l’interprète, ce moment ou le langage d’un autre vient

Au contact de notre propre langage.

Le vrai remerciement du lecteur au texte donné est la pensée.

A proprement parler, dans l’écriture et la lecture il n’y a pas d’échange,

Pas de communication.

Mais deux modalités de la solitude comme ouverture à autrui.

D’un côté une solitude ouverte sur un don,celle de l’écrivain,

De l’autre une solitude ouverte

Sur une réception celle du lecteur.

Le don serait finalement cette ouverture même, cette ouverture ou cette clairière,

Sentie comme sortie de soi, accueil de l’autre…

Le texte offert est d’abord cadeau.

Il dit ce qui n’est plus, ce qui n’est pas encore, ce qui ne sera jamais, et,

Le disant, l’écrivant,

Il le rend présent.

Plutôt qu’un poème, on offre son écriture. On offre de son temps,

Celui que l’on a passé à l’écrire.

Le poème vaut moins comme objet que comme acte,

surtout pour celui à qui il est destiné,

Qui d’abord en retient le geste, ou l’intention.

Offrir un poème, ce serait peut-être comme offrir un geste, esquisser un geste.

On offre des vers, des rythmes, des images et des rimes,

C’est à dire un univers mesuré et harmonieux.

On ne donne pas une chose, on offre des signes,

un ensemble de mots où il est question

De choses et d’autres, dans des mots choisis.

« Le poème, en tant qu’il est, oui, une forme d’apparition du langage,

Et par là, d’essence dialogique,

Le poème peut être une bouteille jetée à la mer, abandonnée à l’espoir

-certes souvent fragile- qu’elle pourra un jour, quelque part,

Etre recueillie sur une plage,

Sur la plage du coeur peut-être.

Les poèmes, en ce sens également, sont en chemin :

Ils font route vers quelque chose.

Vers quoi?

Vers quelque lieu ouvert, à occuper,

Vers un toi invocable, vers une réalité à invoquer. »

Par Jean-Michel Maulpoix

Tenue de soirée pour crépuscule

Pour ce premier défi 259, c’est ABC (Jardin des Môts)

qui nous propose le thème suivant :

Tenues de soirée pour crépuscule

laissez vous guider par ce que vous inspire ces deux photos …

Je reviens d’un voyage épuisant du bout de la planète.

J’ai cherché le silence dans l’insomnie

De mes jours et de mes nuits

Et j’ai trouvé en échange

Un contact voluptueux avec la nature.

Il m’arrivait certains matins d’être remplie d’ivresse

Lorsque je suivais des yeux le vol de centaines d’ oiseaux ,

Virevoltant en sarabande

Dans un ciel de nuages blancs et cotonneux .

J’ai rêvé de solitude,

Les soirs où je ne trouvais pas le sommeil ,

Je cherchais dans le ciel ténébreux

Rarement étoilé le passeur de lumière

Qui me préparerait au prologue de la nuit.

Mais mes yeux ne pouvaient baisser pavillon

Devant tant de beauté aussi sombre fut-elle.

Mon coeur était en fête à chaque reflet

Qui transfigurait le paysage.

Chaque jour était pour moi un recommencement

Auquel j’assistais avec délice

J’étais partie pour me ressourcer,

Avec pour tout bagage, mes amis, mes amours,

Laissant derrière moi mes emmerdes,

Mais c’était sans compter

Un gros vague à l’âme

Venant assombrir mon ciel

Et réveiller mes tourments.

-dimdamdom-

C’était il y a sept ans jour pour jour, je changeais de vie !

Ca ne s’est pas fait sans mal, mais aujourd’hui je ne regrette rien

Cela m’a permis d’entrer en contact avec mes propres émotions.

 

En regardant le coucher du soleil …

C’était une nuit tout à fait ordinaire en dehors de l’orage qui avait fait rage.

Mon tendre époux et moi avions eu pour une fois l’opportunité de prendre quelques

jours de repos bien mérités au bord de l’océan.

Loin de nos obligations, nous savourions ces instants oniriques,

lui et moi étions en osmose.

Du bord de la fenêtre ouverte nous contemplions le spectacle qui s’offrait à nous.

La côte opale, prenait des reflets or et argent, au loin nous entendions quelques

octaves faisant penser aux orgues d’une église.

C’était l’oubli total, une légère brise, aux arômes d’orange et d’orchidées

secouait à peine l’orme que mon grand-père avait planté dans le jardin

quelques années auparavant et qui servait d’ombrelle par temps ensoleillé.

Mon époux souvent, avait songé couper cet arbre.

Oh mais quelle offense pour mon grand-père à qui j’avais toujours voué

respect et obéissance.

Oui mais pour mon mari c’était devenu une obsession c’était lui ou mon grand-père …

C’est alors que cette ode prit fin brutalement, je fermais la fenêtre…. Windows

et nous partîmes nous coucher quelque peu courroucés.

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené par ABC (Jardin des Môts)

 

Ma lettre au Père Noël

Bonne et Heureuse Année , à vous et tout autour de vous,

qu’elle vous soit douce et remplie de mille et une saveurs ❤️❤️❤️

Comme chaque année, chez les Croqueurs de Môts

J’ai organisé notre petit concours de Noël.

Il s’agissait d’écrire une lettre au Père Noël avec les mots suivants :

atmosphère – ordure – chien – millénium(s) – perte – attrape rêve

café – haricots – pétrichor – divin – crèche – dinde – souvenir – surprise

Je vous invite à venir visiter le blog des Croqueurs de Môts afin de découvrir

les lettres de chacun ainsi que le résultat des votes en cliquant sur les liens suivants ::

Les Croqueurs de Môts

Résultats

Vous pourrez lire les lettres en parcourant le menu horizontal en haut de page

juste en dessous de l’image d’accueil.

Voici un peu tardivement ma lettre  que je n’ai pas voulu envoyer

car je ne voulais pas influencer les votes et … je vous fais une confidence …

je n’avais ni le temps, ni l’inspiration.

Bien cher Père Noël,

En tant que votre secrétaire dévouée, je me suis abstenue cette année, de vous écrire.

Ne croyez pas que je vous renie, au contraire j’adore l’atmosphère qui règne au moment de Noël depuis des milléniums.

Les cadeaux que vous nous déposiez dans la cheminée étaient pour moi une merveilleuse surprise

et même si ce n’était pas exactement le jouet de mes rêves, je me serais bien gardée de le montrer

Je déplore juste qu’aujourd’hui, trop souvent, on vous fasse passer pour une ordure 

comme si vous étiez responsable de toute la misère du monde.

L’attrape rêve, ce n’est pas vous, mais ce que le monde a fait de cette fête avec la perte des traditions.

Je garde dans mes souvenirs le fumet divin de la dinde aux haricots verts et pommes de terre

et du chien qui posait sa tête sur mon genou dans l’espoir d’une petite rognure.

Je n’oublie pas non plus l’odeur du café au lait et de la brioche que ma grand-mère nous préparait avec amour, lorsqu’on se levait le matin de Noël.

Par contre mon cher Père Noël, je me suis toujours demandé ce que vous pouviez trouver de bon

dans le bol à l’odeur de pétrichor que papa et maman me demandaient de déposer devant la crèche.

Maintenant je sais …

Je vous embrasse Père Noël et surtout ne changez rien !

 

Chassé croisé

Pour ce défi 257 chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous proposait de regarder cette toile et de nous en inspirer

pour écrire un texte.

Elle se nomme chassé-croisé.

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Voici ma participation :

Elie est un garçon d’ici

Wamba un garçon de là bas

Elie est né là bas

Wamba est né ici

Elie est blanc

Wamba est noir

Le papa d’Elie est noir

Le papa de Wamba est blanc

Dis papa, pourquoi Wamba

A la couleur de la nuit

Dis papa, pourquoi Elie

A la même couleur que toi

Je ne sais pas mon fils

Mais as-tu remarqué

Que le chien d’Elie est gris

Et celui de Wamba est gris aussi

Celui d’Elie aboie

Celui de Wamba est sans voix

Ce n’est pas la couleur de ta peau

Qui te rend bon ou sournois.

-dimdamdom-

 

Sur un air de ….

Hier je cherchais mille excuses pour ma participation au défi 256 mené en toute

simplicité par notre Québecoise préférée, chez les Croqueurs de Mots,

et ça m’a turlupiné toute la nuit.

Puis j’ai pensé à ce poème retrouvé dans mon grenier ,

que j’avais commencé à écrire pour un concours

auquel je m’étais inscrite et auquel finalement je n’ai jamais participé

par manque de temps.

Pour l’occasion j’y avais ajouté trois paragraphes…

Je devais faire un texte de minimum 6000 caractères,

il m’en manque encore environ 3500 😆

Je ne suis pas certaine d’y arriver, mais je suis très heureuse

de chaque fois y ajouter  un nouveau paragraphe en hommage

à des artistes trop tôt disparus ou un peu oubliés.

Je trouve que ce poème  colle parfaitement au thème du défi

proposé par Colette.qui nous demandait d’assembler des phrases

pour en faire un texte cohérent, à partir de phrases de chansons

sur le thème de l’automne ou celui de notre choix,

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Ce matin en me levant

J’avais une folle envie

De m’envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois hôtesse de l’air

 

Comme le dit dans la chanson

Le si léger Jacques Dutronc

Qui n’a rien d’une diva

Mais tout d’un Casanova

 

Ce matin il faisait beau temps

J’avais très envie

De rester dans mon rocking chair

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois voluptuaire

 

Comme l’était Emmanuelle

Aussi belle qu’une demoiselle

Qui les dimanche sur sa balançoire

Montrait ses jambes sous son jupon noir

 

Ce matin pas un souffle de vent

Pourtant j’avais bien envie

D’aller prendre un bol d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois pompeuse d’air

 

Comme l’était Liz Taylor

Dont les disputes valaient de l’or

Avec son célèbre Richard Burton

Qu’elle rendait furibond

 

Ce matin derrière mon paravent

Je n’avais aucune envie

D’avoir les fesses à l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois nonne au couvent

 

Comme l’était Soeur Sourire

Qui n’est pas morte de rire

Mais d’avoir tout quitté

Pour une femme qu’elle a aimée

 

Ce matin les cheveux au vent

Je n’avais qu’une envie

D’aller à la montagne prendre l’air

Ne croyez pas cependant

Que je n’aime pas les vacances balnéaires

 

Comme le disait Jean Ferrat

Qui n’habitait pas le Cap Ferrat

Que la montagne est belle,

Comment peut-on s’imaginer

En voyant un vol d’hirondelles,

Que l’automne vient d’arriver ?

 

Ce matin tempête et vent

J’avais très envie

De sortir de ma bulle d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je manque d’air

 

Comme Mam’selle Bulle

Qui comme un funambule

Avait rêvé de s’envoler

De s’envoler pour tout quitter.

 

Ce matin tapis blanc

J’avais très envie

D’enfiler un mohair

En sortant j’ai eu peur cependant

De glisser sur mon derrière

 

Comme Jacques Higelin

Retombé en enfance au pied du grand sapin

Tombé comme un météore

Dans les poches de Balthazar, Gaspard, Melchior

 

Ce matin voilà le printemps

J’avais très envie

De respirer le bon air

Il faut savoir cependant

Qu’en ville c’est la galère

 

Comme le disait Michel Fugain

Dans un de ses refrains

Regarde les rues de la grande ville,

Regarde les murs de la grande ville

 

Ce matin malgré le vent

J’avais très envie

D’aller prendre l’air

J’ai entendu cependant

Que pour notre survie

Il fallait éviter la pollution de l’air

 

Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton

Je pense sincèrement que la pollution

Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…

C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.

 

Ce matin sale temps

J’ai eu une furieuse envie

De tout envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que je fasse une crise de nerfs

 

Comme le disait Serge Lama

Parlant de sa Falbala

Depuis qu’elle a sa crise de nerfs

Elle ira à Cannes cet hiver

 

Ce matin avec mes grands airs

J’espérais faire mon grand numéro

Ne croyez pas cependant

Que je sois aussi costaud

Que le dit Alice Donna

 

J’ai l’air comm’ça

Costaud et tout

Genre qui pleure pas

Genre qui s’en fout

 

Depuis tout un temps je vis en dehors du temps

Voilà pourquoi ce matin je n’avais pas envie

D’aller prendre un bol d’air

J’ai peur cependant

De manquer d’air

 

Comme le dis Manom D’Inverness

Dans ses chansons pleines d’ivresse

Dans c’qui forme mon univers et tout ce qui diffère

J’ai peur à mes repères, j’ai peur de manquer d’air

 

-dimdamdom-

Mots à maux

Il y a les mots que l’on dit

Et ceux que l’on ne dit pas

Il y a les mots que l’on voudrait dire

Les mots que l’on ne veut pas dire

Les mots que l’on ne peut pas dire

Et ceux qu’on finit par dire.

Il y a les mots doux, les mots tendres

Ceux que l’on dit avec le coeur

Il y a les mots durs, les mots douloureux

Ceux que l’on dit avec la tête

Il y a les mots vrais, les mots révoltants

Ceux que l’on dit avec les tripes.

Il y a les mots fous

Fous d’amour, fous d’amitié

Fous de tendresse,

Les mots fous de joie, fous de rire

Fous de bonheur

Fous de réconfort, fous d’attention

Puis il y a les mots, fous de rage

Fous de colère, fous de haine

Fous de méchanceté,

Fous de tristesse, fous de déception.

Fous de douleur, fous de souffrance

Fous d’injustice

Il y a les mots hésitants

Les mots que l’on susurre

Les mots que l’on crie

Les mots que l’on hurle

Et les mots que l’on écrit

Il y a les mots qui sonnent faux

Les mots sincères.

Ceux qui vous blessent

Ceux qui vous hissent

D’autres qui retentissent.

Et d’autres qui s’enfouissent.

Il y a tant de mots

Et tous les maux

Ont leurs mots.

-Dimdamdom-

Ceci est mon tout premier poème

Des mots inspirés par un mal être

Sur cette planète

Pas toujours nette.

Dix ans se sont écoulés

Et ces mots me parlent toujours

J’aurais pu les corriger

Car je les trouve bien hésitants et maladroits

Mais ils étaient si sincères

Que je préfère ne rien changer

Ce sont mes mots!!!

C’est ma participation au premier jeudi poésie, défi 256

chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette

Femme, femme, femme…

 

Pour ce nouveau défi chez les Croqueurs de Môts

c’est Martine (Quai des Rimes) qui s’y colle.

Voilà ce qu’elle propose pour le premier jeudi poésie :

Portrait d’un homme ou d’une femme (célèbre ou pas) ou un autoportrait

Ici j’ai écrit ce petit poème en hommage à toutes les femmes de ce monde

trop souvent bafouées dans leur chair et leurs pensées.

Mes potes

Disent que je suis hot

Les hommes

Disent que je suis bonne

Mes copines

Disent que je suis coquine

Certains

Disent que j’ai de beaux seins

Les malotrus

Disent que j’ai un beau cul

Voilà notre drame

A nous les femmes

Avoir de beaux atours

N’est pas un tout

Je n’ai rien trouvé de mieux

A répondre à ces messieurs

Que je suis femme

Dotée avant tout de mon âme

-dimdamdom-

Une journée particulière …

Pour ce défi 254 chez les Croqueurs de Môts

 Jeanne Fadosi, nous demandait ceci :

– Essayons de faire abstraction du vécu de ces deux dernières années

pour écrire un texte de quelques lignes en prose ou en vers (libres ou pas)

dans lequel nous nous projetons dans cet avenir proche.

Rêvons un peu, beaucoup, passionnément !

Pour les jeudis poésies :

1er jeudi 30 septembre, une journée ordinaire (la suite des jours ou le quotidien)

2eme jeudi 7 octobre, une journée particulière (un événement exceptionnel, un changement de vie …)

Ayant vécu une semaine particulière j’ai fait du deux en un

pour vous écrire ces quelques lignes …

Ce matin un peu barbouillé

Direction les cabinets

Un peu patraque

Je quitte la baraque

Je me mets en piste

Direction le dentiste

Un peu mal au coeur

Direction le docteur

Un peu coincé

Direction le kiné

Un peu indécis

Direction le psy

Un peu ruiné

Direction le banquier

Le facteur qui m’accoste

Direction la poste

Ma voiture hors piste

Direction le garagiste

Mon chien me fout les nerfs

Direction le vétérinaire

J’aimerais demain au réveil

Pouvoir reprendre la direction du soleil

Et prendre rendez-vous avec vous ….

Rien qu’avec vous!

 -dimdamdom-

 … Un peu mal au coeur

Direction le docteur …

Voici le récit de ma journée particulière, c’était mardi ;

 

A force de subir de mon coeur trop de turbulences

De ne plus vouloir être transportée en ambulance

Au service des urgences

J’ai fini par accepter de passer une journée …

une nuit si affinité

Chez monsieur le docteur

Qui m’a examinée en profondeur.

Docteur Tachyc a dit :

Nous allons provoquer la tachycardie

Et si avec un peu de chance le coeur s’emballe

On stoppera illico sa folle cavale.

Avant de rentrer dans le bloc

On m’abandonne dans un couloir à côté des stocks

Où chacun vient puiser seringues, baxters

Alèses, aiguilles et cathéters.

Je sais même ce qu’ils auront au menu à midi

Je vois défiler les infirmières avec salade, tomates et radis

Je sanglote , je grelotte

J’ai les nerfs en pelote .

Et voilà que tout s’accélère

On me fait entrer dans la salle inhospitalière.

On m’endort, je m’endors

On me réveille, je me réveille ..

Je sors de ma torpeur

Arrive un docteur

Qui me dit que tout s’est bien passé

Que le mal à été enrayé.

Ma joie je partage

Avec mon entourage

Et voilà que revient le docteur

Pour me dire qu’il y a erreur …

Rien ne s’est passé

Comme je l’avais espéré

Votre coeur continuera à s’emballer

Il faudra juste continuer à le surveiller.

C’est comme si on m’avait annoncé :

Votre amputation s’est bien passée

Sauf qu’on s’est trompé de côté 🤔🤔🤔

-dimdamdom-