Lettre au Père Noël !

Pour ce premier jeudi poésie, défi 274

chez les Croqueurs de Môts,

je m’y suis collée afin de clôturer cette année

sur le thème de Noël !

J’ai choisi une lettre que j’avais écrite 

il y a quelques années, lorsque j’organisais 

le concours de la plus belle lettre au Père Noël

sur l’Annuaire pour les Nuls

Voici ma participation :

Bien cher Père Noël,

Est-ce que tu fais toujours des cadeaux aux enfants sages ?

Parce que Maman dit que je suis sa petite biquette

et Papa dit que je suis un amour de petite fille.

Mon frère lui, dit que je suis timbrée

et n’arrête pas de me faire des vacheries

alors je t’avoue que parfois je lui fais

des blagues pour me défendre.

Mais c’est pas méchant ça hein Père Noël ?

Hier j’ai fait un très beau sapin rien que pour toi.

J’y ai mis une étoile au sommet, des boules

et des guirlandes remplies d’étincelles.

Pour te séduire je t’ai même servi comme offrande

un verre de Champagne ,

je l’ai caché sous le sombrero de mon papa,

parce que je crains que mon frère, le trouve.

Quand tu viendras, un peu après l’arrêt de Montcucq,

tu trouveras ma maison,

s’il te plait veille à ne pas marcher

dans les crottes de tes rênes

parce que ma Maman ne serait pas contente.

Je crois que j’ai oublié de te demander

ce que j’aimerais recevoir.

Cette année je veux juste te demander quelques faveurs,

Offre un cerveau à tous ceux qui n’en n’ont pas,

Du respect à tous ceux qui ne le connaissent pas

De la gentillesse aux méchants

Et du bon sens aux idiots….

Je sais ce n’est pas gagné.

Merci Père Noël.

Domi.

ps : en sortant n’oublie pas d’éteindre la lumière

parce que mon Papa dit que ça coûte cher.

 

Où est passé ma jeunesse … Je crois bien qu’Hélléparthie !

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette,

notre âme soeur canadienne ,

j’ai fouillé très loin dans mon grenier.

C’était en 2008, je débarquais sur la planète blog.

En ce temps là je n’étais pas très créative

je puisais des textes tout faits sur le net.

Faut dire que j’étais une novice en la matière,

c’est en parcourant les blogs que j’ai commencé

à prendre goût aux mots qui sont devenus des Môts

et aujourd’hui, même si je suis moins assidue,

pour rien au monde je ne pourrais m’en passer.

Voici ma participation …

– Si un café t’ empêche de dormir

– Si une bière t’envoie directement aux toilettes

– Si tout te paraît trop cher

– Si n’importe quelle bêtise te met en rogne

– Si un léger excès fait monter l’aiguille de ta balance

– Si tu arrives à l’âge des métaux

(cheveux d’ argent, dents en or, pacemaker en titane)

– Si la viande te fait mal à l’ estomac,

– Si le poivre t’irrite et l’ail te fait régurgiter

– Si le sel fait monter ta tension

– Si tu demandes au maître d’hôtel

une table loin de la musique et des gens

– Si attacher tes lacets te fait mal au dos

– Si la télé t’endort

– Si tu dois te servir de plusieurs paires de lunettes

(de près, de loin, de soleil)

– Si tu as des douleurs d’origine inconnue

– Si tu as un ou plusieurs de ces symptômes,

ATTENTION!

C’est sûr, tu souffres d’Helléparthie !

« L’âge est une vue de l’esprit »

Pour ce défi 273 chez les Croqueurs de Môts,

Colette nous demandait

de partir de la citation suivante :

« Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps ».

-Alphonse Allais-

Et d’écrire un petit texte en prose ou en vers,

tout simplement (sérieusement ou avec humour) peu importe.

Voici ma participation :

Il disait qu’il l’aimait ,

oui mais…

Avec humour, c’est ce qu’il lui faisait croire,

il lui disait qu’elle n’était pas belle

et qu’il l’avait épousée par pitié

car il savait que jamais elle ne trouverait chaussure à son pied,

A quarante ans tu seras la plus belle, qu’il disait à sa jeune épouse

qui venait juste de fêter ses vingt ans.

Elle n’y avait pas prêté attention puisqu’il le disait

toujours avec humour, c’est ce qu’il disait.

Oui mais …

A quarante ans, trois enfants, une vie active, trop active

Les kilos accumulés, la fatigue, voilà qu’il lui disait

qu’elle pouvait faire encore quelques efforts

pour devenir la femme parfaite.

A cinquante elle serait juste comme il l’imaginait.

Elle n’y avait encore une fois pas prêté attention.

Mais cette fois il ne le disait plus avec humour

Il voulait la faire réagir qu’il disait

Oui mais …

A cinquante cinq ans, les enfants tous casés,

les voilà en tête à tête, ils n’avaient plus rien à se dire.

Elle ne travaillait plus, car trop épuisée de toutes ces années

elle ne s’était pas rendu compte avec quel dédain

il l’avait rabaissée toute une vie.

Elle était de plus en plus effacée,

ne se regardait plus dans la glace

puisqu’elle n’avait que le reflet

de ce qu’il lui disait depuis si longtemps.

Oui mais …

Voilà qu’un matin, elle ouvre les albums de photos,

elle découvre avec étonnement une bien jolie jeune fille

et elle prend une décision innatendue …

Elle l’invite au restaurant pour lui annoncer la bonne nouvelle…

Elle reprend sa liberté !

Le voilà désemparé, furieux, il essaie de se rattraper,

mais plus rien n’y fait. Elle le plante là comme un vieux con.

En un clin d’oeil elle venait de retrouver

ce qu’elle avait de plus précieux

Ses vingt ans !!!

Nous ne vieillirons pas ensemble … et alors !!!

VIEILLIR EN BEAUTÉ… ET EN SAGESSE

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur,

Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure.

Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur,

Car à chaque âge se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps,

Le garder sain en dedans, beau en dehors.

Ne jamais abdiquer devant un effort.

L’âge n’a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce!

À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,

Qui ne croient plus que la vie peut être douce

Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.

Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.

Être fier d’avoir les cheveux blancs,

Car pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,

Savoir donner sans rien attendre en retour,

Car où que l’on soit, à l’aube du jour,

Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir,

Être content de soi en se couchant le soir.

Et lorsque viendra le point de non-recevoir,

Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir!

Ne regrette pas de vieillir.

C’est un privilège refusé à beaucoup!

– Félix Leclerc –

Ceci est ma participation au premier jeudi poésie

du défi 273 chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette.

J’avais publié ce poème en 2015, je changeais de vie,

jamais je n’aurai pu imaginer de vieillir seule.

Aujourd’hui, j’ai tourné la page et je suis si fière

d’avoir des cheveux blancs, d’avoir appris à donner

sans rien attendre en retour, d’être contente de moi

en me couchant le soir <3

Pour rien au monde je ne voudrai revenir en arrière !

Anièle jette le « D »

Ca y est, cette fois  « D »Anièle jette le D
 
Sous la supervision de sa Pomponnette
.
Pas question de tricher
 
Voici quatre et trois qui font sept
 
Elle aurait aimé faire un double six
 
Aller tout droit en prison
 
Et n’en sortir que le dix
 
Sous caution.
 
Finalement elle s’en sort bien
 
Evite l’impôt sur le revenu
 
Vingt mille € c’est pas rien
 
Dans sa situation c’était malvenu
 
Elle aurait pu puiser dans la caisse de communauté
 
D’autres sont passés par là
 
Elles ont été vidées
 
Par un salop et sa Falbala.
 
Elle aurait aimé prendre le train
 
A la gare Montparnasse
 
Mais elle manque d’entrain
 
Les voyages l’agacent
 
Aujourd’hui c’est son jour de chance
 
Elle prend son coupon
 
Le retourne avec assurance
 
Bingo …. “Allez tout droit en prison …”
 
-dimdamdom-
 
Pardonnez-moi Madame Jill-Bill,
 
mon intrusion dans votre cour de récré ce jour !
 
Mais voilà que cela fait des mois que Anièle
 
rime et rame dans ce monde pas toujours net.
 
De toutes parts on l’embête et là c’est décidé
 
elle ne se laisse plus prendre au jeu 
 
de ce monde malhonnête.
 
Donc voilà, grâce à mon bon samaritain Gibee,
 
je retrouve mes murs et je profite de ce petit article
 
pour faire un essai.
 
A tous ceux qui me suivent, si vous avez pu me lire ici,
 
pouvez-vous me confirmer que vous recevez toujours
 
la newsletter ? Si pas, je ferai le nécessaire pour vous réinscrire. 
 
Si tout fonctionne comme avant et mieux qu’avant,
 
je m’occuperai du blog des Croqueurs de Môts !!!
 
Merci pour votre patience, je sais que ça été compliqué
 
ces derniers mois.
 
Au plaisir de vous lire dans la joie et la bonne humeur !!!
 
 
 
 
 

Procrastination !!!

Pour ce premier jeudi poésie du défi 271

mené par Jeanne Fadosi, chez les Croqueurs de Môts

le thème était libre mais pour ceux qui préfèrent un guide,

choisir dans les instruments de mesure du temps qui passe.

…  c’est passer 10 minutes à choisir le bon stylo pour travailler

Procrastination c’est faire une tasse de thé

Procrastination, c’est trouver la façon la plus difficile de faire quelque chose

C’est passer d’une idée à une autre

C’est vérifier ses emails

Ecrire des emails

Procrastination c’est refaire une tasse de thé

Procrastiner c’est regarder par la fenêtre

Regarder les voisins

C’est regarder la télé

C’est être incapable d’arrêter de regarder la télé

C’est fumer une cigarette

C’est faire la vaisselle

Procrastination c’est ranger son bureau

C’est créer un plan d’évacuation

Procrastination c’est déménager ses meubles

C’est jouer à des jeux vidéos

C’est jouer à des jeux imaginaires avec ses meubles

Procrastination c’est mettre ses chaussettes par paire

C’est écrire des lettres de remerciement

C’est ne pas écrire des lettres de remerciement

Procrastination

C’est rêver la journée

Procrastination c’est caresser quelque chose

C’est arroser une plante

C’est griffonner

Procrastination c’est essayer de faire pousser des moustaches

C’est chasser une mouche

C’est tapoter avec son crayon

C’est faire mille choses en même temps et ne rien finir

Procrastination c’est faire une sieste

Procrastination c’est devenir ivre

C’est se gratter

Se re refaire une tasse de thé

C’est se couper le doigt aux rayons d’un vélo

C’est se mettre les doigts dans le nez

C’est attendre le facteur

C’est essayer d’éviter l’inévitable

Procrastination c’est écrire une liste

C’est avoir peur de finir quelque chose

Et vous savez quoi

J’ai très peur d’en être atteinte

Puisque cet article m’a occupée

Toute cette sainte journée

Rien que pour trouver l’inspiration

.Et pourtant j’avais de grands projets ce matin en me levant

Ranger ma maison avant le week-end

Faire du nettoyage, décorer ma maison

Remercier tous ceux qui me font le plaisir

De venir me lire

Venir vous lire

Etc, etc….

Et bien, vu l’heure tardive d’hier soir

j’ai choisi la procrastination en éditant

ma participation aujourd’hui 😉

-dimdamdom-

Ces objets qui font notre environnement

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts:

Anne nous propose de faire parler un objet qui raconte sa propre histoire

pendant un moment déterminé ou bien son quotidien.

2014, rien ne va plus pour moi

Je prends de grandes décisions …

Rester assis au bureau nuit gravement à la santé

Alors j’ai arrêté de travailler.

Ne croyez pas que c’était à cause d’un manque d’ambition

Pas non plus à cause de mon âge

J’avais encore l’âge de travailler

Mais à force de me voir refuser des avantages

Que je méritais pour bons et loyaux services

Je me suis levée un matin fatiguée, éreintée

Avec une dent contre mon patron.

Faut dire qu’il me cherchait depuis tout un temps

C’est sans aucune considération

Que ce matin là je l’envoyais promener.

Une longue période de doute s’installa en moi

Je cherchais la sérénité que je ne trouvais plus

Même lorsque le crépuscule m’apportait son croissant de lune.

Puis je me suis assise devant cet écran

A attendre je ne sais qui je ne sais quoi.

Mon cher époux, essaya par tous les moyens

De me sortir de cette torpeur envahissante

Quand il tomba sur cette jeune femme gracile

Qui se donnait des airs de femme sans vertu

Qui n’avait pas de paix dans le ventre peut-être ailleurs non plus.

Mon pauvre chéri se rendit vite compte

Qu’elle avait pour toute richesse philosophique

Des émissions cultes comme « Citron-Grenadine«

Je l’ai laissé revenir, il m’a joué le psalmiste ….

Parole, parole … chacun connait la chanson

Mais c’était sans compter

Que mes fesses étaient désormais gravées sur ce tabouret

A qui je dédie cette petite réflexion poétique !!!

Mon tabouret…

Avant que je ne te connaisse

Mon coeur était en détresse

Pfff rien qu’une histoire de fesses

Mon chéri me trouvant devenue molle de fesses

Se laissa tenter par de jolies fesses

Alors je suis venue sur toi poser mes fesses

Et suis passée à confesse

Est arrivée Jill-Bill notre maîtresse

Et sa cour en liesse

Mon chéri, lui est revenu à mes fesses

Car sa maîtresse

En vérité n’était qu’une folle de messe

Depuis il me colle aux fesses

De peur qu’ici on ne s’intéresse

De trop près à mes fesses

Il voudrait maintenant que je te délaisse

Il me couvre de caresses

Je le sens en détresse…

Et moi c’est sans délicatesse

Mais un rien de politesse

Que je lui dis “ Mes fesses”

-dimdamdom-

Nous sommes en 2022

Et voilà que j’ai quitté mon patron, mon chéri et mon tabouret

et me voici enfin libre et heureuse !!!

 

 

Coque-coquille-coquillage

Certes ce ne fut pas de tout repos

Oublier ses proches n’est pas facile

Quémander n’est pas mendier

Unique est l’expérience

Impossible n’est pas Français

Libre dans sa tête

Lâcher prise si possible

Ah mais quelle aventure

Graver les souvenirs

Estime de soi retrouvée

– dimdamdom –

Pour ce 2ème jeudi poésie  chez les Croqueurs de Môts

Renée (Envie2) nous demandait  un poème sur le thème *coquillage*

en incluant le nom de Domi (Dominique) dedans !

Merci Renée pour cette mise à l’honneur

J’ai été très touchée en lisant toutes les participations

et les commentaires à mon égard.

 

 

 

Chem chemin cheminez … défi du lundi

Partir un beau matin

Equipé peu mais bien

Larguer les amarres

Eloigner toute tension

Rencontrer et partager

Intériorisation, estime de soi

Nouer des liens avec la nature

Se sentir libre

Sauter dans les flaques

Ne pas négliger tes pieds

Immortaliser les paysages

Rester toujours humble

Eglises et cathédrales tu visiteras

Lutter devant la difficulté

En toute évidence ton Chemin sera beau

Paroles de pèlerine !

                                                          – Dimdamdom –

Pour ce défi 269 chez les Croqueurs de Môts,

Renée (Envie2) nous demandait

un acrostiche à double sens du mot pèlerin !

Et bien Renée, ça été plus facile pour moi de marcher 😆

 

 

Chem-chemin-cheminez

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts

c’est Renée (Envie2) qui prenait la barre.

Elle nous propose de créer un poème sur le thème du Chemin.

Ca tombe bien, je viens de faire une étape de 400 km

vers le Chemin de Compostelle , de la frontière Belge

jusqu’à Vézelay , carrefour des chemins.

C’est fou tout ce que m’a apporté ce chemin.

J’ai appris tant de choses à commencer par l’humilité.

J’ai appris à aller chercher l’énergie au plus profond de mon être,

à surpasser mes angoisses, à me débrouiller dans les situations difficiles.

J’ai même appris à faire pipi debout derrière une botte de foin

au bord d’une départementale 😆

J’ai appris à me taire et à écouter.

Mon introspection m’aura appris une chose,

qu’il faut toujours donner sans rien attendre en retour pour ne jamais être déçu

Désormais je vais me nourrir de tout ce que j’ai vécu de beau

pendant ce chemin pour avancer dans ma vie et surmonter les obstacles.

Merci encore pour tous vos encouragements pendant mon parcours

que ce soit ici ou ailleurs, cela m’a aider pour avancer.

 

Qu’il était long le chemin

Mais tellement bon

Que mon coeur en fait des bonds

Je garderai de ces instants

Des souvenirs latents

De rencontres et retrouvailles

D’instants canailles

Avec vous mes amis je suis prête

A faire de chaque jour, un jour de fête

A faire et refaire le tour du monde

Du moment que la joie m’inonde

Voilà ma façon de vous dire

Que ma vie avec vous n’est que sourire

-dimdamdom-

Je dédie mon petit poème

à tous ceux de ce monde virtuel

que j’ai eu le grand plaisir de rencontrer

dans ma vie de blogueuse et sur le chemin de Compostelle .

Certains sont restés des amis sincères

d’autres j’ai perdu de vue

avec certains le courant n’est pas passé…

Mais je garde au fond de moi

un souvenir ému de chaque rencontre