Le sablier de la vie

Nous n’étions pas différents
Juste pas les mêmes parents
Nous avons partagé le même nid
Croyant que ce serait pour la vie
Nous sommes retournés chez nos parents
Nous leurs manquions tellement
De force avons quitté le nid
Cela s’est fait sans bruit
Peut-on leur en vouloir
Même si le soir nous pleurions dans le noir
Tort ou raison?
A chacun sa raison
Avons fait notre chemin
Parfois caha, parfois cahin
Avons laissé s’écouler le temps
Tellement tellement longtemps
Qu’aujourd’hui nous nous retrouvons
Et voilà que nous bredouillons
Tant de choses à dire
Tant de choses à se souvenir

-dimdamdom-

Les plus belles promesses, même si elles finissent par devenir

poussières de souvenir, ne passent jamais le sablier du temps.

Maxence Fermine

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Jazzy  nous demande un poème en calligramme personnel ou non.

Voici le mien … lorsque je l’ai écrit il y a quelques années

quelqu’un m’avait dit qu’il avait la forme d’un sablier.

Or ce n’était pas mon intention première

surtout ne sachant pas ce qu’est un calligramme

Je viens d’apprendre encore quelque chose

grâce à Jazzy et à la communauté des Croqueurs de Môts.

Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous invite à découvrir

et si l’envie d’écrire vous pique au doigts

surtout n’hésitez pas à vous inscrire

vous y serez bien accueillis

http://croqueursdemots.apln-blog.fr

 

 

 

9 réflexions sur « Le sablier de la vie »

  1. Merci et merci. Le terreau de notre enfance est toujours là… on croit avoir fini avec et non. Il a encore des choses à dire.
    Je t.embrasse et te souhaite bon rétablissement. Bises.

  2. bravo Domi, il est super ton sablier j’ai une passion pour les calligramme mais en faire c’est une autre histoire !
    bisous et prends soin de toi hein promis ?

  3. Bravo Domi pour ton sablier de la vie , il est superbe et tres émouvant .
    Merci beaucoup pour ta participation à ce jeudi calligramme.
    Bonne journée
    Bises

  4. magnifique double participation et c’est bien vrai que les premiers calligrammes, du moins ceux qui ne suivent pas un dessin à la main, se forment souvent plus ou moins par hasard. Et après, on y prend goût.
    J’aime aussi beaucoup le sens que tu fais passer dans ces poèmes
    bises

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