Ma pomme d’Adam

N’en déplaise à ces messieurs qui sans cesse ne parlent que de leur pomme 🍏

je viens de l’apprendre, nous les femmes avons aussi une pomme d’Adam.

Ce n’est autre qu’un relief palpable à la face antérieure du cou,

formé par le cartilage thyroïde entourant le larynx qui est moins proéminent chez la femme

Étant en rééducation pour retrouver ma voix et ma voie aussi 😊 je palpe délicatement

ma discrète pomme d’Adam chaque matin, ce qui m’a inspiré ce petit poème

que je dédie à Jeanne Fadosi pour la communauté des Croqueurs de Môts .

Adam est un petit bonhomme

Pas plus haut que trois pommes

Un jour il aperçut sur le balatum

Une jolie petite pomme

Mais que fais tu là?

Tu m’as l’air tout raplapla

Adam se baissa

Et la ramassa

La petite pomme lui sourit

Elle vient de trouver un ami

Car sans ami

La petite pomme s’ennuie

Elle avait bien des potes

Mais ils ont tous fini en compote

Elle avait bien des potes

Mais ils ont tous fini dans la cocotte

Alors Adam

Se dit qu’en l’avalant

Cette jolie pomme resterait pour longtemps

Sa pomme d’Adam

-dimdamdom-

Mes fesses !!!

Pour ce défi n°223 chez les Croqueurs de Môts

Jeanne Fadosi  nous invite  à écrire en prose

ou en vers sur ou à partir d’une partie visible de la tête

(oreille, front, menton, bouche, joue, cheveux ou crâne si chauve …)

ou d’une autre partie du corps humain (la main, le pied, le coude ou le genou,

le nez ou l’épaule …)

avec prudence et la décence joyeuse coutumière des Croqueurs de Môts.

Encore une fois je dois vous l’avouer

J’ai péché par paresse

En allant chercher une vieille histoire de fesses 😉

j’espère que cela ne vous donnera pas envie

De me botter les fesses 🙄

Voici donc ma petite histoire pleine de délicatesse.

Mon tabouret…

 Avant que je ne te connaisse

 Mon coeur était en détresse

 Pfff rien qu’une histoire de fesses

 Mon chéri me trouvant devenue molle de fesses

 Se laissa tenter par de jolies fesses

 Alors je suis venue sur toi poser mes fesses

 Et suis passée à confesse

 Est arrivée Jill-Bill notre maîtresse

Et sa cour en liesse

 Mon chéri, lui est revenu à mes fesses

 Car sa maîtresse

 En vérité n’était qu’une folle de messe

 Depuis il me colle aux fesses

 De peur qu’ici on ne s’intéresse

 De trop près à mes fesses

 Il voudrait maintenant que je te délaisse

 Il me couvre de caresses

 Je le sens en détresse…

 Et moi c’est sans délicatesse

 Mais un rien de politesse

 Que je lui dis “ Mes fesses”

 -dimdamdom-

Confession intime

Coucou, me revoiloù !!!

Et vous comment allez-vous?

Prêts pour la rentrée?

Pour ma part ce fut bousculé

Point de loisirs

Beaucoup de soupirs

Je suis sur la bonne voie

Mais je suis toujours sans voix

Bien que la voix ne soit pas utile pour écrire

Pas plus que pour sourire…

Je vous invite tout de suite pour les défis chez les Croqueurs de Môts

C’est Jeanne Fadosi qui s’y colle pour démarrer.

Elle nous demande de versifier sur une partie du corps humain.

Voici ma participation …

J’aurai pu me contenter de cet auteur connu ou pas mais en tout cas très talentueux

Oui mais c’est un peu long et suis certaine que peu le liront jusqu’au bout …

Je vous laisse quand même le lien :

René Barbier  La main (inédit)

Alors voici ma participation un peu condensée 😉

Voici ma main

Tout un destin

Parfois tendre

Tant de caresses à rendre

Parfois rude

Des revers envoie sans prélude

Parfois irritable

Frappe le poing sur la table

Parfois baillant aux corneilles

Se met le doigt dans l’oreille

Parfois qu’elle le veuille

Ou non, se met le doigt dans l’oeil

Parfois sans respect

Se met le doigt dans le nez

Parfois sans retenue

Se gratte le cul

J’espère que ta main

Voudra bien encore prendre ma main

Malgré l’indélicatesse

D’une piètre poétesse.

-dimdamdom-

 

 

 

Le canard était toujours vivant …

Hier comme des fous
Nous l’avons cherché partout.
Il se faisait tard
Nous craignions le renard.
Dames tortues
L’avez vous vu ?
Et vous les poules ?
Non ! Pff c’est vraiment pas cool !
Nous interrogeons monsieur lapin
Qui nous renvoie illico chez le félin.
Monsieur le chat bringé
L’avez-vous mangé ?
Nous avons battu le terrain
A nous rompre les reins.
Pour le trouver à minuit dans les citrouilles
Bon Dieu, qu’il avait la trouille !
Mais heureusement
Le canard était toujours vivant.
-dimdamdom-

Un jour peut-être … Métiers improbables

Allo la compagnie !!!

Oui je sais, je ne suis pas très présente ici

pas plus qu’ailleurs je vous rassure.

Ma vie hélas n’est pas un long fleuve tranquille

je crois bien que tout fout le camp.

Je ne vais pas vous l’étaler ici, à quoi bon

alors je vais vous parler d’un projet qui m’a tenu très à coeur.

Connaissez-vous Quichottine et ses Anthologies Ephémères

Certainement que oui, tout le monde en parle ici et ailleurs.

A vous qui passez ici par hasard, je vous explique …

Pour cette sixième année consécutive, Quichottine

nous convie aux Anthologies Ephémères qui sont des recueils

dont les bénéfices sont reversés intégralement

à l’association Rêves.

Nous avons été 108 auteures et auteurs à partager nos possibles

pour apporter un peu de bonheur à des enfants malades.

Il n’est certes pas trop tard pour vous le procurer et ainsi

contribuer à l’association Rêves.

Vous trouverez tous les renseignement ici

Voici ma participation en toute simplicité …

Pour devenir écrivain, il faut ….

Des points, des virgules, un stylo ou un clavier,

un dictionnaire ou même une encyclopédie en ligne,

un peu d’imagination, beaucoup d’inspiration.

Enfin,  créer un personnage en lui donnant un nom,

une personnalité et un rôle auxquels on peut se substituer.

Ici mon héroïne se prénomme Gül et voici ce qu’on dit d’elle  :

<< Elle aime la recherche, l’analyse, dans un contexte de calme et de tranquillité.

Tout ce qui est original et d’avant-garde l’attire.

Le domaine sentimental n’est pas toujours simple pour elle.

Gül est souvent déconcertante et insaisissable, car elle tend à réprimer fortement

ses sentiments et passe souvent pour beaucoup plus insensible et froide

qu’elle ne l’est en réalité.

Elle éprouve le sentiment fréquent d’être incomprise. Sélective, elle préfère

encore vivre seule que d’être mal accompagnée. Aussi peut-elle connaître un célibat

plus ou moins prolongé ou suivre une route plus indépendante ou moins conformiste >>

 

Et voilà mon ébauche …

<< C’était un de ces matins de printemps je me levais comme d’habitude … virgule,

avec une certaine lassitude …. point à la ligne. >>

Je me sentais déjà au réveil, littéralement épuisée :  j’avais passé ma nuit

à préparer ma promotion pour le prix Goncourt pour lequel j’étais nominée.

L’histoire de mon roman était celle de la mobilisation d’un village victime

d’une jettatura pleine d’extravagance, qui semait la panique  en jetant

de mauvais sorts sur ceux qui ne respectaient pas une tradition ancestrale

interdisant de copuler avant le mariage.

Je me dirigeais vers le balcon,  telle une héroïne en proie d’une grande solitude.

J’ouvrais la fenêtre et,  en voyant mon jardin à l’état sauvage,  je ressentis

un léger tremblement. Il fallait que je me ressaisisse au plus vite.

Soudain je fus prise d’un vertige. Il faisait déjà bien chaud pour la saison,

quelques odeurs de cochon,  venant de la porcherie d’à côté,

me donnaient la nausée.

Les aboiements rauques des chiens du voisinage provoquaient une telle cacophonie

que,  dans un moment d’égarement,  je basculais lourdement par dessus la balustrade.

J’ouvrais les yeux, j’avais un léger goût amer dans la bouche.

Un cycliste,   voyant ma détresse, vint soigner avec beaucoup

de dévotion la petite blessure que je m’étais faite à la tête.

Il voulut ensuite,  tel un prince charmant,  me déposer un doux baiser sur les lèvres.

Ma réaction fut si brusque qu’il repartit bredouille… Ah!  le pauvre garçon!

Soudain,  un grésillement sur l’écran de mon ordinateur me rappela

à l’ordre … ou peut-être était-ce cette jettatura ….

Quoi qu’il en soit,   dans moins d’une heure je passe mon oral

et j’espère recevoir cette signature qui,  à défaut d’obtenir le prix Goncourt,

me permettra de devenir l’écrivaine qui sommeille en moi.

-dimdamdom-

 

Je tiens à souligner, le professionnalisme de Quichottine

qui s’est chargée de la correction et la mise en page de chacun de nos textes.

Un tout grand merci à elle.

 

 

 

Oh mon beau bateau !!!

Un bateau sans voile
Se laissant guider par les étoiles
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Un bateau sans rame
Bravant les flots corps et âme
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Un bateau sans moteur
Avançant en y mettant tout son coeur
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Eh pourquoi pas?

Mais une Coquille
Qui aime naviguer sur les flots des Môts
En se laissant guider par les étoiles
Bravant les flots corps et âme
En y mettant tout son coeur
Ah ça oui, ça existe.
Ah ça oui, ça existe !

Je remercie la Communauté des Croqueurs de Môts
de m’avoir suivie tout au long de cette saison
C’est avec plaisir que je vous retrouverai en septembre
pour de nouveaux défis.
Et bien sûr je serai heureuse de retrouver les fidèles à ce blog
que j’essayerai d’égayer pendant ma pause.

Bises amirales.
Dômi.

Pour le deuxième jeudi poésie, Asfree nous demandait d’écrire un poème

à la manière de Robert Desnos « La fourmi »

Sur le pas de la porte ….

Je n’ai pas beaucoup changé

Toujours fidèle sur mon escalier

De tendresse je t’ai privé

De respect tu m’as manqué

Tout tu as voulu gérer

Jusqu’à tes défauts reprochés

Il semble que tu aies gagné

Me voilà désemparée

J’ai voulu tout quitter …

… mais tout emporter

Pour un peu de liberté sollicitée

Il faudra cher payer

Puis ma confiance retrouver

Et enfin me relever.

Puis ….

Un matin la nana

De son lit se leva

Avec dans la tête

Ce refrain qui l’entête

« Tout quitter

Mais tout emporter »

Oui mais le pourrait-elle?

On a tant besoin d’elle

Enfin c’est ce qu’elle croit

Et son tourment elle accroit

A force d’avoir pitié

Du rêve elle revient à la réalité

Et demain elle sera toujours là

A se demander ce qu’elle fait encore là.

Ne serait-il pas mieux de tout quitter

Sans rien emporter…

Et ….

Subitement la nana en a eu assez

De rester figée sur son pas de porte

Voilà qu’elle s’est levée

Et doucement derrière elle a refermé la porte

Heureuse de sa liberté enfin retrouvée

-dimdamdom-

Pour le défi du lundi chez les Croqueurs de Môts ,

quelqu’un est sur le pas de sa porte, à votre avis que fait-il ?

Zut c’est déjà fini !!!

S’il n’y avait pas le Q dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr on s’ennuierait

S’il n’y avait pas le B dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr le bordel ce serait

S’il n’y avait pas le K dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr on serait tous des K ratés

Mais s’il y avait un S dans l’alphabet
A pieds joints dans leur slip, chacun sauterait

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Asfree nous dit

que nous pouvons mettre à l’honneur la lettre que nous voulons

 ou reprendre le poème qu’elle a publié ici

avec la lettre de notre choix.

S’il n’y avait pas…

Le ? (une lettre au choix) s’ennuierait dans cet alphabet

Robin des Bois

En attendant le dernier défi de la saison chez les Croqueurs de Môts

j’ai proposé à la communauté un petit défi dont voici le thème.

Partout dans le monde, on parle d’élections, communales, parlementaires, fédérales,

européennes, de miss et mister beauté … et que sais-je encore.

 Alors j’ai pioché des réflexions souvent cocasses sur les réseaux sociaux, je vous en

donne trois et à vous de les commenter à votre façon, de préférence avec humour et

amour plutôt qu’avec haine et violence, il faut savoir que la haine, appelle la haine

et ça ne sert à rien.

Voici donc les trois petites réflexions …

1)Tu peux pas fesser ton enfant.

   mais tu peux l’appeler Térébenthine.

2) Quand tu te fais passer pour Robin des Bois pour te faire élire

    mais qu’en fait t’es juste Président de la République

3) 2019 : les paquets de farine fuient encore et les spaghetti

    ne rentrent toujours pas dans la casserole. Un peu déçue par le futur.

Pour ma participation j’ai chois la 2, j’ai retrouvé ce petit poème que j’avais écrit en 2012

à la fin du mandat d’un certain Robin des Bois

En pleine cambrousse,

Sur un palanquin perché,

Un nain très fourbe,

Au regard glauque et bovin

Et à la prétention démesurée,

Effectuait un déplacement ministériel.

Ce nain pourvu d’une vitalité exagérée

Ne ratait pas une occasion

Pour se rendre odieux envers son entourage,

En utilisant souvent un langage irréparable

Et peu thuriféraire

A l’égard de la pauvreté

Sans se soucier du marasme

Dans lequel il avait plongé son propre pays

.Il disait sans raccourci ne faire que son devoir.

Mais voilà que l’éléphant sur lequel il trônait

Fut pris de convulsions suivi d’un malaise intestinal.

Le pauvre était si agité, qu’il fit tomber le nain de son piedéstale

Celui-ci tomba tête la première

Dans le tas impressionnant d’excréments de l’ animal.

Aussitôt un médecin et une infirmière furent appelés

Pour sortir le malheureux de sa situation inconfortable.

Mais tous deux d’un commun accord

Décidèrent de le laisser pigouiller dans son infortune

Sous le regard amusé de la foule.

-dimdamdom-

 

Etat d’âme …

Délicieuse saison

Où va naître

De jolies fleurs

De douces couleurs

Doux printemps,

Dans mon coeur

Devenu illusion

Où flottera une brume épaisse

Sensation de vertige

Qui s’éternise

Malaise d’un bonheur gâché

Qu’un coeur refuse d’oublier

Précipice que je redoute

Et pourtant

Tout est question de temps

Même si tout autour

Semble si doux

L’horizon se dégagera t-il?

J’attends ce souffle

Qui balaiera les nuages

En espérant l’espoir d’un renouveau

Cet espoir qui fait souvent défaut.

-dimdamdom-

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Zaza nous laissait quartier libre

alors j’ai choisi ce poème que j’ai retrouvé dans mon grenier 😉