Salut les filles!!!
Bon je sais pour la plupart d’entre vous, vous ne lirez pas mon article,
moi même je ne l’ai pas entièrement lu, et pour cause c’est du FOOT!!!
Mais bon, pour ne pas mourir idiote et surtout ne pas leur faire croire qu’on l’est
je m’y suis un peu intéressée, ça vaut quand même son pesant d’or de connerie!!!
Alors les filles je vous autorise à zapper et à passer directement à la fin de mon article!!!
Ces expressions qui n’appartiennent qu’au foot
Nous vous proposons un voyage à travers le jargon parfois bizarre du milieu
Le langage du sport en général, et du football en particulier, est truffé de métaphores et d’expressions qui n’appartiennent qu’à lui. En ce dernier jour de l’an, nous vous proposons un voyage –
en plein dans l’autodérision, puisque nous sommes les premiers à reproduire ces termes – à travers ce jargon parfois incompréhensible ou dénué de sens mais souvent universel. Le seul but : rire
de cette linguistique spéciale.
Le détail qui fait la différence : c’est inévitable lorsque le score est étriqué, l’équipe a perdu sur un détail comme une faute inutile, une erreur de placement, de marquage, de
concentration. Les mêmes détails qui font parfois perdre un match 3-0. Bizarrement, on entend rarement dans les commentaires « qu’on a perdu à cause de trois détails ».
L’erreur qui se paie cash : c’est celle que l’on retient. Si un joueur commet exactement la même erreur mais que l’adversaire n’en profite pas, ce sera beaucoup moins grave.
La bête faute et la faute nécessaire, qualifiée aussi de faute intelligente ou professionnelle : l’acte est souvent le même, mais le premier a lieu à hauteur de la ligne médiane,
l’autre de la surface de réparation.
Le joueur transparent : qualifie bassement celui qu’on ne voit pas du match. S’il marque deux buts, on louera sa capacité à se faire oublier et on parlera de renard des surfaces.
La lanterne rouge : métaphore de la lanterne qui était, dans le temps, accrochée au dernier wagon des trains. Aujourd’hui, c’est un terme qui met en lumière la dernière équipe du
classement, souvent peu… brillante.
Le match à six points : il n’en rapporte toujours que trois. Est qualifié ainsi, car le vainqueur empêche aussi son adversaire direct de prendre trois points. S’il gagne, il prend donc
trois unités d’avance là où il aurait pu en concéder trois d’où la différence de six points.
Mouiller son maillot et montrer de l’envie : cette exigence revient toujours dans la bouche des supporters insatisfaits. « Si seulement ils mouillaient leur maillot » . Personne
n’a jamais (volontairement du moins) couru dans le vide sans s’occuper du ballon juste pour montrer son envie et satisfaire le peuple.
Prendre du plaisir : ce qu’un coach demande souvent à ses joueurs avant un match. Chacun s’accordera à admettre, en cas de victoire pénible, que l’essentiel était de prendre
trois points.
Les termes guerriers
Soyez agressifs… mais dans le bon sens du terme
Certaines actions, pourtant identiques, font parfois l’objet de commentaires antagonistes, selon l’auteur de l’acte. C’est ainsi qu’une même faute sera tantôt « un tacle viril » tantôt « une
agression ».
L’agressivité dans le bon sens du terme, muscler son jeu et mettre le pied : la définition d’agression mentionne une attaque non provoquée, injustifiée, généralement soudaine et
brutale. Dans le bon sens du terme, c’est sans doute la capacité de chatouiller les chevilles sans sanction de l’arbitre. Comme Stijnen sur Podolski ?
Le front de l’attaque : relu quinze fois, c’est toujours aussi difficile à analyser. Commentaire des Cahiers du football : « Certains attaquants agaçants balaient le front de
l’attaque comme une mèche rebelle. Chez un entraîneur, le front de l’attaque est creusé de profondes rides, appelées tranchées. » En finale du Mondial, Zidane a confondu le front de l’attaque et
l’attaque de front.
Le clash : c’est plus trash que le sommet ou le choc. On peut aussi aller au clash avec un club, un joueur ou un entraîneur.
Avoir la haine de la défaite : personne n’aime perdre. Il ne faut pas en faire tout un plat.
Les excuses faciles
Comment se mettre un peu de baume au cœur ?
Très (trop) souvent, les joueurs et les entraîneurs nous sortent, à la fin d’un match (admettons que ce n’est pas le moment idéal pour s’exprimer), un discours formaté qui, d’un côté, a pour but
de ne pas mettre sa place de titulaire en péril et, de l’autre, exige de ne pas empiéter maladroitement, au risque de froisser, sur le discours qui se tiendra en interne.
Certaines expressions ont aussi pour but de ne pas froisser.
L’attaquant de poche : décrit celui qui est souvent trop petit pour s’imposer dans le football moderne. On louera sa vivacité.
La chance se provoque : réplique courante de quelqu’un vexé par le constat d’une victoire avec un certaine réussite.
On n’a pas su saisir notre chance : manière gentille de ne pas vexer les attaquants qui ont raté beaucoup d’occasions. On peut aussi utiliser « il a fait le mauvais choix » ou « il
y avait la place pour faire mieux ».
Un match très tactique : pourquoi ne pas avouer directement qu’on s’est ennuyé ? On loue aussi l’organisation adverse.
La passe téléphonée : il y a les passes ratées qui vont en touche. Celle-là est interceptée par l’adversaire.
Il n’est performant qu’en match : manière sympa de laisser une star glander aux entraînements. Le joueur d’entraînement est celui qui réussit tout en semaine, rien le
week-end.
Un joueur étrangement seul : maquillons l’erreur de celui qui devait l’accompagner.
Tirons à la même corde ou jouons en bloc : solution répétée aux journalistes qui demandent la solution aux résultats négatifs. Bref, certains jouent trop leur carte
personnelle.
Dans le collimateur de l’arbitre : ce dernier est, lui, toujours du mauvais côté du fusil dans les déclarations d’après-match.
Rien que le poids des mots
En vrac, quelques-unes des autres expressions courantes du monde du ballon rond
D’autres formulations célèbres.
Se mettre à l’abri : lorsqu’un joueur plante le 2-0 à un quart d’heure du terme, il aura mis son équipe à l’abri de toute mauvaise surprise. Jusqu’au moment, bien entendu, où
l’adversaire plantera le 2-1 ce qui permettra de sortir une autre expression éculée : « Un match dure nonante minutes. »
Le coaching gagnant : non, les coaches ne sont pas responsables que des défaites.
Le marquage à la culotte : capacité à ne pas lâcher son opposant d’une semelle… et à lui en mettre une de temps en temps.
Il s’est empalé dans la défense : plus poétique que de dire que l’attaquant n’a tout simplement pas su prendre le dessus sur les défenseurs.
La forêt de jambes : une variante de la précédente mais dans une défense regroupée. S’il force l’exploit, on précisera qu’il est passé par un trou de souris.
L’ambiance est bonne : un classique même quand tout va mal. Il n’y a qu’à Mons qu’on avoue qu’elle est pourrie. Micro-climat sans doute.
Pécher dans le dernier geste : acte coupable de l’attaquant qui n’arrive pas à secouer les filets. Pour le gardien qui va rechercher les ballons dans ses filets, la pêche est par
contre rarement bonne.
Une frappe de mule : aucun rapport avec Tom, qui préfère d’ailleurs brosser ses tirs.
Avoir les pieds carrés : se dit d’un attaquant particulièrement maladroit. Variante : il a deux pieds gauches.
Les sirènes de l’étranger : expression poétique pour signifier qu’on a répondu à l’appel de l’argent et/ou de l’attrait sportif.
En football, tout va de plus en plus vite : manière subtile utilisée par un joueur pour faire comprendre que ce qu’il a dit un jour ne sera plus valable le lendemain, surtout en
matière de transferts. Seul le jeu en Division 1 belge ne va pas de plus en plus vite…
Un déclic : réponse classique à la question de savoir ce dont l’équipe a besoin pour améliorer ses résultats. Quand personne ne le trouve, les dirigeants demandent au coach de prendre
ses clics et ses claques.
Nous aurions aussi pu évoquer d’autres expressions : Servir un caviar , la clé du match , la zone de vérité , l’espace entre les lignes , imprimer le rythme , le match-référence
, enrhumer le gardien , crucifier le portier , le dernier rempart , bafouiller son football , prendre une casquette , courir après le score , vaincre le signe indien , revêtir ses habits de gala
, manger le ballon , ne pas s’enflammer , garder les pieds sur terre , la faillite collective , prendre une leçon de réalisme , manquer l’immanquable , le match dans le match , le poumon de
l’équipe ,…
Celles dont on ne comprend pas l’intérêt ou le sens
Le penalty imaginaire ne l’est jamais, comme la faute de main volontaire
Ce qui rend le football si populaire, c’est sa simplicité. Dans les règles, évidemment, ou la plus compliquée à comprendre est celle du hors-jeu. Rien d’insurmontable. Mais aussi dans le langage.
Certaines expressions, pourtant, restent dénuées de sens ou d’intérêt.
L’égalité parfaite : elle l’est souvent. De cette expression a découlé une question devenue culte, lorsqu’un partage a sanctionné le match, d’un de nos confrères radio : « Le
score inverse n’aurait-il pas été plus logique ? »
L’abstraction du contexte : pour bien montrer qu’il ne tient pas compte des critiques des médias, de l’enjeu du match, de son retour chahuté dans son ancien club, un joueur soulignera
qu’il fera totalement abstraction du contexte. Généralement, en cas de succès et de but, il sera le premier à souligner que c’est un moment particulier pour lui, que son but est une réponse aux
quolibets du public, etc.
Le match le plus important de la saison : c’est celui qui se reproduit généralement à cinq ou six reprises sur une saison.
Prendre les matches les uns après les autres : un classique dans les discours quand deux matches sont rapprochés dans le temps et que le second est beaucoup plus important.
S’accompagne souvent de « sans se poser de questions ». Ne nous en posons donc pas trop sur cette expression.
Je suis à X % de mes possibilités : ça ne représente rien et c’est pourtant une des questions le plus souvent posées à un joueur revenant de blessure.
Être motivé à 200 % : enjolivement compréhensible mais inutile de son envie.
Un nul qui n’arrange personne : qui l’échange contre une défaite ?
Une frappe sans conviction : religieuse ou politique ?
Avant le match : on a tout fait pour ne pas avoir de regret . Après le revers : on aurait dû faire ceci ou cela.
La faute de main involontaire : dans 99 % des cas, elle l’est. Peu font exprès de placer la main sur la trajectoire du ballon juste pour offrir un penalty.
Faire un non-match : n’équivaut pas à ne pas faire de match. Synonyme : la parodie de football.
Le penalty imaginaire : se termine souvent par un but réel. La faute, par contre, est parfois inexistante.
Écrire au tableau noir : le tableau moderne est blanc.
Alors Messieurs, voilà pourquoi vous les hommes n’arrivez pas à nous intéresser à votre sport favori!!!
Bon, heureusement il existe des exceptions, et franchement j’en fait partie parce que lors de la coupe du monde c’est moi qui me vautre dans le canapé, avec sur la
table de salon tous les ingrédients pour passer une super soirée , à savoir, le numéro de téléphone de Allo Pizza, le célèbre décapsuleur à découvrir
chez notre amie Bulle° (link), et l’outil principal, la
zapette!!!
Ah j’oubliais, le drapeau et la crécelle!!!