Je m’inquiète …

Pour ce dernier jeudi poésie de la quinzaine de Colette

chez les Croqueurs de Môts, elle nous demandait

de thématiser la peur ou le courage.

Lorsque nous voyons comment ça se passe sur notre planète,

Je ne sais pas vous, mais mois je m’inquiète …

Je m’inquiète
De ce monde pas net

Je m’inquiète
De ce monde internet

Je m’inquiète
De ce monde de méga fêtes

Je m’inquiète
De ce monde de marionnettes

Je m’inquiète
De ce monde de mauviettes

Je m’inquiète
De ce monde « Market »

Je m’inquiète
De ce monde « Racket »

Je m’inquiète
De ce monde « Forget »

Je m’inquiète
De ce monde d’athlètes

Je m’inquiète
De ce monde « people…ette »

Ma quête
Est que cela s’arrête

Je ne me sens pas prête
D’accepter un monde de défaite

-dimdamdom-

 

Le train de la vie

Pour ce défi 228 chez les Croqueurs de Môts

Colette nous propose en toute simplicité le thème suivant :

Le quotidien.

À partir de cette citation :

« Le train quotidien va bientôt dérailler,

qui veut rester dedans n’a qu’a bien s’accrocher. »

Robert de Houx

Ayant un peu de mal en ce moment de trouver les mots

je me suis laissée inspirer par un grand poète trop tôt disparu.

J’aimais l’écouter , seulement à cette époque j’étais un peu jeune

pour apprécier les paroles, mais aujourd’hui elles prennent tout leur sens pour moi.

Je trouve que cette chanson colle parfaitement au thème proposé.

Voici donc les paroles de la chanson de Gilbert Bécaud

Le train de la vie

 

Le train de la vie

C’est un joli petit train qui te mène du berceau

Jusqu’à la fin de la fin

Il fait des « youp » des « bravos » des « Hou la la »

Des « Pourquoi t’es pas venu » des « comment t’es déjà là »

 

Chacun le prend

Y’en a qui voyagent assis

D’autres qui dorment debout

C’est ça le train de la vie, vive la vie

Mais si tu manques la marche

On n’en parle plus

 

Le train de la vie

C’est un petit train qui va

Des montagnes de l’ennui

Aux collines de la joie

Il fait des « oui » des « peut-être » et puis des « non »

Il fait le jour et la nuit

Ça dépend de la station

« Gare de triage. Attention départ »

Oh les beaux wagons que voilà

Si ça dépendait de moi

Je les prends tous à la fois

Attention tu vas rester sur le quai

J’ai peur de me tromper de voie

Chanteur, Pasteur, Avocat

Mais le train n’attend pas

 

Le train de la vie

C’est un petit train qui fait des arrêts pipi au lit

Des arrêts café au lait

Il fait des « tiens » des « comme c’est curieux »

des »Ah bon t’en es bien sûr »

Des « vraiment je savais pas »

 

Il fait pousser

Des jolis ventres tout ronds

Des « Oh le joli bébé… Oh le vilain moribond »

Il fait des « oui » des « peut-être » et puis des « non »

Il fait le jour, il fait la nuit

Ça dépend de la station

Terminus. Tout le monde descend

Oh vraiment ce train va trop vite

C’est une course poursuite

A travers les années

Attention il faut dégager les quais

Les autres voyageurs sont là

Ils te bousculent de joie

Et le train n’attend pas

 

Le train de la vie

C’est un petit train qui va

Des montagnes de l’ennui

Aux collines de la joie

 

Le train de la vie

C’est un petit train tout bleu

Qui te mène de l’ennui

Jusqu’au pays du Bon Dieu.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=OlVv-lF-k7k[/youtube]

 

Le crabe et le papillon

Pour ce nouveau défi chez les Croqueurs de Môts

Et plus précisément pour les jeudi poésie

Colette nous demande de thématiser la peur et le courage.

Pour se faire, j’ai ressorti de mon grenier un poème

qui allie les deux, car voyez-vous je viens de passer

une année pleine de peur, que j’ai du affronter avec beaucoup de courage.

Aujourd’hui, j’ose espérer que tout ça est derrière moi

je retrouve ma voix, on me dit juste que Pavarotti ce n’est plus pour moi

c’est peut-être mieux pour mon entourage 😆

Le crabe et le papillon …

Le papillon ayant toute sa vie papillonné
Sans jamais se soucier de sa santé
Se trouva fort surpris
Lorsqu’un jeune crabe de lui s’éprit.
Le papillon ne le sentit pas arriver
Quand de tous côtés il fut alarmé.
Attention lui disait son entourage
Ce crabe est un mauvais présage
Il faut à tout prix qu’il s’en aille
Sinon nous allons tous nous trouver sur la paille
Et toi tu ne pourras plus vivre cette belle insouciance
Il se chargera de troubler notre maintenance.
Le papillon fort agacé par cet intrus
Décida de consulter un guru.
Celui-ci n’eut d’autre conseil à donner à l’ébobé
Que de se sacrifier et se faire remplacer
Par une armée qui se chargerait de le seconder,
Car le papillon qui n’avait point de prétention
Etait ignorant de l’importance de sa fonction.
Ne voulant pas être la cause d’un inévitable effondrement
Le papillon se sacrifia sans discernement
Entraînant avec lui la destruction du crabe malfaisant.

-dimdamdom-

 

 

La dame rouge

Pour ce défi 227 chez les Croqueurs de Môts

Lénaïg nous demande d’inventer un titre de livre puis en écrire la présentation :

qui en est l’auteur, de quoi parle-t-il, proposer un extrait…

 

Une femme en robe rouge descend du bus. Elle est furieuse.

Elle bouscule un homme qui traverse la rue en dehors des passages piétons…

Dans son roman : « La dame rouge », l’auteure  (moi) vit à Bruxelles

Voilà quatre ans qu’elle est divorcée.

Quoi de plus banal qu’un divorce de nos jours ?

Banal mais pas sans conséquences pour le couple qui se sépare

de bon gré ou dans les drames…

 

Ce matin presque printanier, elle se lève le coeur presque léger.

En ouvrant la fenêtre, elle voit sur le gazon en regain, un hérisson

qui se déplace à vive allure vers le portail, il semble pressé

de laisser derrière lui cet hiver maudit.

Malgré sa crainte qu’il ne passe sous les roues d’une voiture ,

elle se sent presque guillerette, mais pas de quoi s’ébaudir.

Elle entend sa voisine faire des gammes au violon.

Habituellement ça a le don de la refroidir voire la rendre furieuse,

aujourd’hui elle se retient de l’applaudir..

Le moment lui semble opportun d’enfiler sa robe rouge

laissant deviner un petit caraco sexy.

L’ensemble ravive son teint devenu pâle par manque de soleil et de sommeil.

Avant de sortir, elle choisit un joli galurin de la même couleur que sa robe,

elle est toute en harmonie.

Dans le bus , des collégiennes ne cessent de caqueter

ce qui ne l’empêche de rêver.

Son état de douce quiétude est interrompu

par un signal sonore lui indiquant qu’elle a un message.

C’est son ex mari, celui dont elle vient de divorcer.

Elle avait signé deux jours auparavant.

Elle se croyait forte, lorsqu’elle était sortie du bureau de son avocate,

qu’elle n’avait pas versé une seule larme.

Elle pensait être vraiment guérie de cet être infâme

qui n’avait de cesse de la détruire.

Soudain elle se lève, le teint blafard, elle demande l’arrêt.

En sortant du bus elle titube,

elle traverse la rue en dehors du passage pour piétons

et bouscule un homme qui la voyant au plus mal

l’accueille dans ses bras. Elle perd connaissance.

L’homme inquiet ramasse son téléphone qu’elle a lâché dans sa chute.

Il lit le message sur l’écran  :

« Pour ton information, j’ai quelqu’un dans ma vie ».

Il comprend le désarroi de cette jolie femme en robe rouge

qui revient tout doucement à elle.

Pour lui redonner des couleurs il dépose sur ses lèvres rouges

un baiser d’une extrême douceur ……

 

La magie de l’écriture .

Je me berce dans l’illusion d’un jour

pouvoir écrire aussi bien qu’un grand écrivain.

Je me suis toujours demandé d’où me venait cet amour des mots

et c’est en fouillant dans une vieille manne de ma forteresse secrète

que j’ai trouvé une photo de mes grands-parents.

On y voit mon grand-père dans son uniforme de Général ,

un petit homme à la moustache frétillante et l’oeil goguenard

plongeant droit dans le décolleté affriolant de ma grand-mère.

Malgré sa petite taille , il n’en était pas moins démagogue,

il était très fort pour gagner de la popularité,

on le disait aussi très versatile.

Ma grand-mère, malgré son vêtement léger pour l’époque

n’avait rien d’une hétaïre de la Grèce Antique.

Elle avait le regard doux, un peu absent .

En regardant plus loin je trouvais sur une tablette poussiéreuse,

à côté d’un bouton de manchette de mon grand-père,

un petit carnet au papier jaunissant.

Il était en quelque sorte son confident.

Quand son époux partait griser les foules,

elle aimait s’assoir sur la mousse tendre

à l’orée du bois pour y déposer ses maux.

C’est ainsi que j’appris que mon grand-père pendant l’occupation,

avait fauté en mettant en cloque une jeune infirmière

qui l’avait soigné dans un hôpital de guerre.

Je comprenais désormais mieux le regard lointain de ma grand-mère.

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie

mené par Lénaïg pour les Croqueurs de Môts

Annah et le chat Barnabé (suite)

Pour le défi 226 chez les Croqueurs de Môts

Bien à l’abri dans sa cachette Josette

nous demandait d’écrire un « bestiaire fantastique » …

 

Vous souvenez-vous d’Annah qui attendait des bébés

Et du futur papa ce chat un peu ébobé.

Voila que le diagnostique est tombé

Annah va enfanter de 7 jolis bébés

Heureux le futur papa va chez monsieur l’abbé

Annoncer l’arrivée imminente des bébés

Plus question de te dérober

Le sermonne le Père Turbé

Voilà ce que c’est d’absorber

Des substances prohibées

Vous voilà bien embourbés

Avec autant de bébés

Je ne veux pas ton moral plomber

Mais désormais tout va t’ incomber

Je ne veux plus jamais te voir tituber

Les substances illicites il te faudra snober

Je t’ autorise tout au plus du thé de jujubé

Il est riche en vitamine B

Heureux et réconcilié, le chat Barnabé

S’en alla en faisant de grandes enjambées

Pour rejoindre Annah et les 7 bébés

-dimdamdom-

 

 

Annah et le chat Barnabé

Pour ce défi 226 chez les Croqueurs de Môts, Josette bien à l’abri dans sa cachette,

nous demande d’écrire  » un bestiaire fantastique »

Une fois de plus, j’ai fouillé dans mon grenier pour vous ressortir

les péripéties du chat Barnabé et sa dulcinée Annah.

La belle Annah

Aimait un gros chat

Qui un jour sniffa

De l’ amanite tue mouche à caca

Ce qui très vite l’amena

Dans un état proche du Nirvana

C’est ainsi que Annah

Dans le bois Barnabé engrossa.

Un soir sous le drap

La belle Annah ronronna

Elle avait envie de fraises tagada

Son chat peu délicat

Ne s’en inquiéta pas

C’est alors qu’elle lui avoua

Qu’il allait être bientôt papa.

-dimdamdom-

Affaire à suivre …

Yanis est un fumeur de cannabis

Yanis le petit lapin court dans la jungle un peu hagard

Quand il aperçoit Sophie la girafe en train de se rouler un pétard.

Yanis s’arrête et dit à la girafe toujours avec ce même regard :

Sophie, mon amie, ne fume pas ce pétard

Et viens plutôt courir avec moi pour garder la forme.

 Sophie la girafe réfléchit un instant puis c’est avec égard

 Qu’elle décide de jeter son pétard .

Ils courent à présent ensemble, lorsqu’ils voient l’éléphant Smoke

Qui s’apprête à sniffer une ligne de coke.

Yanis s’approche et dit à l’ éléphant Smoke :

Smoke mon ami, arrête de sniffer de la coke

Et viens courir avec nous pour maintenir ta forme.

Ni une, ni deux, Smoke balance son miroir et sa paille

Et suit Yanis et Sophie pour qui il voue une amitié sans faille.

En route, les trois animaux rencontrent un lion très « in »

Prêt à s’injecter de l’héroïne.

Yanis s’approche et supplie le lion très « in »:

Lion, compagnon, arrête de te détruire à l’héroïne.

Viens plutôt courir avec nous pour maintenir ta forme

Le lion s’approche de Yanis et lui colle une si forte baffe

Que le lapin s’en retrouve complètement paf.

Les autres animaux, choqués, se révoltent contre le lion :

Pourquoi as-tu fait ça à notre compagnon

Et le lion répond :

Parce que votre Yanis

Chaque fois qu’il a consommé trop de cannabis

Oblige toujours le roi de la jungle à courir comme un con

-dimdamdom-

Pour ce défi 226 chez les Croqueurs de Môts

Josette du fond de sa cachette, nous demandait d’écrire

quelques  lignes en vers (pour les jeudi poésie,

ou en prose pour le défi du lundi ayant pour sujet un être, un animal

(Sirène, ondin,Licorne, dragon…) sorti de notre imagination.

Aller hop, du balai les sorcières !!!

Pour ce second jeudi poésie mené par Jill Bill

pour les Croqueurs de Môts, j’ai donné un petit coup de balai

dans mon grenier

J’y ai trouvé des choses horribles

comme ce tableau de belle-maman dont je pensais

m’être débarrassé lors d’un vide grenier.

Soit j’ai la mémoire qui flanche

soit la belle-doche elle s’accroche comme Hilda

dans la demeure d’Harry Potter.

Ce qui m’a rappelé à ce petit poème de circonstance

en cette période de Toussaint.

Hilda la sorcière

Et son pote Harry Potter

En ce soir d’Halloween font la fête

Très vite ils se prennent la tête

Car Harry n’apprécie pas

Les amies sans gêne de Hilda

Elles lui ont chapardé citrouilles et potirons

Si vous leur demandez bien sûr elles mentiront

Quant à Hilda

Elle s’est emparé de son balai Rowenta

Dans la demeure de Harry à Wookey Hole

Elle fait des arabesques dans le hall

Une amie de Hilda a pris pour paillasson

Son compagnon le hérisson

Ca commence à lui courir sur le haricot

Que ces javottes le prennent pour un idiot

C’est sans façon que Harry les prie

De reprendre leur balai direction leur pays.

-dimdamdom-

Affaire conclue !!!

Qui se souvient de ce cher Léonardo?

Non pas le di Caprio

L’autre le Da Vinci !

Et de sa dulcinée qui toujours sourit

Quand on la bise

Et qui le suit partout depuis Pise.

Voilà un bail que je n’avais eu de nouvelles de lui

J’apprends qu’ils sont à Paris.

Lui toujours déprimé

Et elle de plus en plus dévergondée.

Les voilà convoqués chez le notaire

Après le décès de la belle mère

Qui avait un certain âge.

Pour tout héritage

Un tableau de la défunte

Dont la face avait été repeinte

Par un artisan un peu branque

On dirait que Mamie Mona de face s’est pris un tank.

Oui mais il fallait maintenant le vendre

Pour ne pas devoir le rendre.

Ils essaient les galeries d’art ..
.
– « On ne veut pas de ce nanar « –

Pourquoi pas le patron

Il est plein de pognon ?

Ou bien  l’émission « Affaire Conclue »

Julien, Sophie et les autres n’en veulent pas non plus.

C’est finalement dans un vide grenier

Qu’ils se sont fait emberlucotés.

Même pas de quoi payer le notaire

Ni les funérailles de la belle-mère

Qui encore souriait

Quand on la bisait

-dimdamdom-

Voici ma participation au défi 225 mené par Jill Bill

chez les Croqueurs de Môts.