Pour le printemps, revenez plus tard …

Ce matin j’ai reçu un courriel

Serait-ce une farce

De Madame Soleil

Elle me dit que le printemps

N’en a pas fini avec ses comparses

Monsieur Froid et Madame Grêle

Qu’il aura un contretemps

Qu’il faudra attendre fin Mars

Et peut-être bien Avril

Puis seulement

Nous pourrons nous découvrir d’un fil

Je vous tiens au courant

Je vous appelle le 1er Avril

Non, non ce n’est pas une farce.

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts

mené par Marie Chevalier

Les mois de l’année (d’après Dimdamdom)

Janvier, Janvier pour dire comme Gabin

Février pour dire que la veille de la chandeleur l’hiver se perd ou prend vigueur

Mars pour dire un Mars et ça repart

Avril pour dire, je sais je ne suis pas originale, surtout ne te découvre pas d’un fil

Mai pour dire, je ne suis toujours pas originale et donc je fais ce qu’il me plait

Juin pour dire, me roulerais bien un petit joint

Juillet pour dire vive les vacances

Août pour dire, c’est au mois d’août qu’on met les bouts

Septembre pour dire que les moules c’est les mois en R

Octobre pour dire que c’est la révolution , avant c’était rouge, maintenant c’est jaune

Novembre pour dire que c’est mon anniversaire

Décembre pour dire Joyeux Noël

Et douze mois de plus mon chéri pour te dire que je n’aurai pas survécu

à la monotonie de notre vie…

Désormais je fais ce qui me plait de janvier à décembre

Je bouffe des moules quand bon il me semble

Je cours à poil si je veux

Je vais en vacances où et quand je veux

Pas besoin d’attendre mon annif ou Noël pour me faire des cadeaux

Ni octobre pour faire la révolution

Tu comprends maintenant pourquoi j’ai mis les bouts

-dimdamdom-

Pour ce deuxième jeudi poésie du défi 216

chez les Croqueurs de Môts

Les Cabardouche nous demandaient …

Les mois de l’année : (d’après Alain Bosquet )

Janvier pour dire à l’année bonjour

Février pour dire …

Mars pour dire …

et de  continuer la même structure pour tous les mois et  conclure par :

Et douze mois de plus ( mon … ma …) pour te dire …….

Qu’est-ce qu’il à ce George ….

Kohana et Miki  habitent à Charleroi

Le matin même s’il fait très froid

Ils sortent leurs animaux.

Aujourd’hui Miki décide d’amener sa geisha

A Capri , car elle a toujours rêvé d’aller là-bas.

 Lui, est né à Tokyo

Son fruit préféré est la carambole

Elle préfère les chérimoles

Lui aimerait avoir une hyène

Elle préfère sa chienne

Voilà qu’ils s’engueulent

Elle lui file une châtaigne

Il lui met une baigne

Sonnée elle s’assoit sur une chaise

Quand le beau Georges Clooney

Lui propose un délicieux café

C’est ainsi que Miki lui crie

Puisqu’il en est ainsi « Capri c’est fini »

Non mais qu’est-ce qu’il a ce Georges

A te sortir le coeur  par la gorge.

-dimdamdom-

Pour ce défi 216 chez les Croqueurs de Môts

Les Cabardouche ont trouvé dans une brocante,

cette élégante estampe qui apparemment évoque une histoire mystérieuse…

Qui sont ces personnages ? Que disent ils ?

Que vont ils faire ?

C’était ma participation.

Hou le menteur

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts,

les Cabardouche, ce couple un peu louche

nous demande une anaphore à la manière de Joseph Paul Schneider

en conservant la structure suivante :

Tu dis … et déjà … en ajoutant les images de notre choix.

Longueur libre mais au moins 6 fois la même structure.

 

Tu dis

Tu dis sable

et déjà

la mer est à tes pieds

Tu dis ….

et déjà

 

Tu dis loup et déjà on voit sa queue

Tu dis adieu et déjà dix t’attendent derrière la porte

Tu dis soif et déjà la bouteille est vide

Tu dis vouloir et déjà tu reçois

Tu dis Lotto et déjà tu as tout dépensé

Tu dis aimer et déjà tu trompes

Tu dis plus jamais et déjà tu recommences

Au final tu dis mensonge et déjà ton nez s’allonge

-dimdamdom-

Mon sac à main

Pour ce deuxième jeudi poésie chez les Croqueurs de Mots

Abécé nous demande de parler de notre objet préféré.

Faut que je vous dise, j’adorais mon sac à main jusqu’au jour où …

Dans mon sac à main

Je fourre tout

Ma crème pour les mains

Mon peigne anti-poux

Mon fond de teint

Le collier de mon toutou

Mon petit calepin

Où j’écris des mots doux

Des photos de mes gamins

Quand ils font les fous

Ma pilule du lendemain

Mon passe-partout

Mon GPS Garmin

Car j’oublie tout

Quand ce n’est pas mon chemin

C’est mon casse-croûte tout mou

Voyez-vous mon sac à main

Me sert à tout

Mais voilà que ce matin

Je l’ai jeté dans l’égout

Adieu sac à main

Désormais dans mes poches je fourre tout

Même les mains

Et je m’en fous de tout

-dimdamdom-

Ce poème je l’avais écrit il y a longtemps

et je l’avais fourré dans mon sac à main

que je pensais avoir jeté dans l’égout

que j’ai retrouvé finalement au fond de mon grenier.

Qui suis-je ?

Pour ce défi 215 chez les Croqueurs de Môts

Abécé nous demande d’écrire une phrase qui parle de nous, sans nous décrire,

mais à travers laquelle, ceux qui nous connaissent, à coup sûr nous reconnaîtrons,

(pas de nom, pas d’âge, pas de lieu d’habitation…)

Alors voici …

Facette du clown gai, je ne me force pas,

C’est ma nature à moi,

Facette du clown triste,

Ce n’est pas moi vraiment,

C’est dur parfois.

Les souliers

Le feu, la neige et Abécé qui nous demande un petit poème

qu’on aime et que nous pouvons écrire de tête.

Celui que j’ai choisi est une chanson de Guy Béart.

Hier en me baladant dans la neige avec ma petite fille

je me suis surprise à chantonner cette chanson : Les souliers

D’abord les mots peinaient un peu à venir, puis plus on s’enfonçait

dans la neige, mieux les paroles me revenaient.

Alors les voici …

Dans la neige y’avait deux souliers, deux souliers,

Dans la neige qu’étaient oubliés.

Passe un homme qui marche à grands pas, à grands pas,

Passe un homme qui ne les voit pas

Le deuxième dans la nuit
glacée,

Le deuxième glisse il est pressé,

Le troisième met le pied dessus,

Le troisième n’a rien aperçu.

Dans la neige y’avait deux souliers, deux souliers,

Dans la neige qu’étaient oubliés.

Une femme qui regarde mieux, -garde mieux,

Une femme n’en croit pas ses yeux,

Le prochain dit: « Ils sont trop petits »

Le prochain trop vite est reparti.

Combien d’hommes qui passent sans voir,

Combien d’hommes qui n’ont pas d’espoir.

Quelle chance je suis arrivé, arrivé

Quelle chance je les ai trouvés

J’ai couru nu-pieds tant de chemin, de chemin,

J’ai couru, je les prends dans les mains,

Je les chauffe, ils sont encor froids, encor froids,

Je les chauffe en les gardant sur moi.

Ô miracle! les petits souliers

Ô miracle! sont juste à mon pied.

Dans la neige, ils m’étaient promis,

Dans la neige, je cherche un ami.

Comme il fait encore très froid je vous ai laissé du feu dans la cheminée 😉

Pas de pitié pour Casimir

Casimir comme ils disent

Est très enrobé

Bien souvent les moqueries il attise

La Mamma souvent lui dit … faut pas que tu t’laisses aller

Mon p’tit gars, aller viens pleurer au creux de mon épaule

Le voilà requinqué, tant et si bien qu’il décide

De quitter la piaule

Pour sortir de cette vie trop psychorigide

La rue il lui suffit de traverser

C’est sûr il va être riche

Point de CV lui sera demandé

Il s’voyait déjà en haut de l’affiche

Oui oui Casimir va avoir une belle situation

Il travaillera chez Orange

Au service des télécommunications

Il aura un bel uniforme

Couleur orange

Qui cachera ses formes

Car voyez-vous Casimir

Ne se nourrit pas que d’oranges

Voilà pourquoi il devrait maigrir

Le docteur lui a dit :

Tu finiras dans une caisse d’oranges

Si tu continues à te gaver de biscuits

Voilà que Casimir se présente

Devant l’enseigne Orange

Quand quelque chose le hante

Devant la porte des petits et des grands

En T-shirt orange

Semblent très impatients

On vient chercher Casimir

Il reçoit son uniforme orange

Dans lequel il doit s’introduire

Casimir est attendu

Devant la foule orange

Il se sent aussi honteux que s’il était nu

Casimir comprend qu’il ne sera qu’un personnage

Incognito dans son costume orange

Adulé par un public de tout âge.

Il sera payé un minimum

Ne voulant pas qu’on lui apporte des oranges

Il fera son maximum

Il faut savoir que cet enfant de bohème

Plutôt plaisirs démodés

 S’est retrouvé sans problème

Dans son joli costume brodé

-dimdamdom-

Pour ce défi 214 chez les Croqueurs de Môts

Fanfan nous demandait d’écrire une lettre pour demander un emploi

(sorte de lettre de motivation) ,

en prose, en vers, en image , comme on veut.

  Tout en convainquant le futur employeur.

Dans cette lettre, il fallait  “incorporer”, pour que la mayonnaise tienne,

des titres de chansons .

Elle a choisi Aznavour

. Voici les titres (à utiliser dans n’importe quel ordre )

– Il faut savoir , la bohème , non, je n’ai rien oublié , hier encore , les plaisirs démodés ,

je m’voyais déjà , comme ils disent , tu t’laisses aller ,

viens pleurer au creux de mon épaule , la mamma.

Mais pour Casimir

Rien à faire des diplômes

A quoi bon remplir un CV

Pour s’offrir un sweet home

Dans son joli costume il lui faudra juste beaucoup suer.

 

 

 

 

Sale bonhomme …

Maintenant basta

Trop bonne, trop conne,

C’est fini je n’aiderai plus jamais personne

Mon coeur me perdra.

Hier j’ai eu pitié de mon bonhomme…

Je l’ai laissé rentrer dans mon sweet home

 Voilà le résultat …

Non seulement il s’est barré,

Mais en plus, partout sur le sol il a pissé.

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie de l’année mené par Fanfan

chez les Croqueurs de Môts

Suis allée faire un tour dans mon grenier pour vous ressortir

cette petite histoire sur le thème de l’hiver 🙂