Pour ce dernier défi de l’année chez les Croqueurs de Môts

je leur avais demandé d’écrire une lettre au Père Noël

avec des mots imposés que voici :

clé – pantalon – lumière – famille – croqueur – feu – opium

paysage – chaussette – étoile – concocter – croire – casquette

crotte – pumpernickel – lait

Vous pouvez découvrir chacune des lettres sur le blog des Croqueurs de Môts

en haut de la page d’accueil.

Et ci-dessous je vous laisse découvrir la mienne.

Un grand merci à tous les participants

et bravo à Zaza qui a remporté la première place au podium.

Bien cher Père Noël,

Est-ce que tu fais toujours des cadeaux aux enfants sages ?

parce que Maman dit que je suis sa petite biquette

et Papa dit que je suis un amour de petite fille.

Mon frère lui, veut me faire croire que tu n’existes pas

alors je t’avoue que parfois je lui fais des blagues pour me défendre.

La dernière fois j’ai mis le feu à son pantalon et ses chaussettes

Mais c’est pas méchant ça hein Père Noël ?

Hier j’ai fait un très beau sapin rien que pour toi.

J’y ai mis une étoile au sommet, des guirlandes et des boules.

Pour te séduire je t’ai même concocté du vin chaud,

c’est mon frère qui m’a conseillée, une bouteille de vin rouge,

des agrumes, de la cannelle, des épices et beaucoup d’opium.

Il m’a dit qu’avec ça tu ne risques pas d’avoir froid,

je l’ai caché sous la casquette de mon papa.

Pour tes rennes, j’ai laissé un pumpernickel et du lait

Quand tu descendras de ton pays sage

Tu verras sur la boîte aux lettres le nom de famille de mes parents :

Monsieur et Madame Marc Roqueur

Tu trouveras la clé sous le paillasson

s’il te plait veille à ne pas marcher dans les crottes de tes rennes

parce que ma Maman ne serait pas contente.

Je crois que j’ai oublié de te demander ce que j’aimerai recevoir.

Cette année je veux juste te demander quelques faveurs,

Offre un cerveau à tous ceux qui n’en n’ont pas,

Du respect à tous ceux qui ne le connaissent pas

De la gentillesse aux méchants

Et du bon sens aux idiots….

Je sais ce n’est pas gagné.

Merci Père Noël.

ps : en sortant n’oublie pas d’éteindre la lumière

parce que mon Papa dit que ça coûte cher.

Dimdamdom

Au pays du soleil levant …

Au pays du Soleil Levant

La vie ne sera plus jamais comme avant

La terre en tremblant

Fait trembler de peur milliers d’enfants

La mer dans les terres s’engouffrant

Dans l’horreur et le néant

Fait sombrer milliers d’enfants

Et comme si ce n’était pas suffisant

Voilà que de ces monstres géants

S’échappe par des trous béants

Le poison si puissant

Empêchant milliers d’enfants

Du pays du Soleil Levant

De respirer comme avant

Si l’homme qui se prétend bien pensant

Pouvait comprendre que depuis la nuit des temps

La nature jamais ne fait semblant.

-dimdamdom-

Pour ce deuxième jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette

sur le thème « dépouillement de la nature

j’ai choisi un poème que j’avais écrit

au lendemain de la catastrophe de Fukushima.

C’était le 11 mars 2011

Beauté d’un soir

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette

sur le thème « beauté de la nature »

je suis allée fouiller dans mon coin de poésie

Je reviens d’un voyage épuisant du bout de la planète.

J’ai cherché le silence dans l’insomnie

De mes jours et de mes nuits

Et j’ai trouvé en échange

Un contact voluptueux avec la nature.

Il m’arrivait certains matins d’être remplie d’ivresse

Lorsque je suivais des yeux le vol de centaines d’ oiseaux ,

Virevoltant en sarabande

Dans un ciel de nuages blancs et cotonneux .

J’ai rêvé de solitude,

Les soirs où je ne trouvais pas le sommeil ,

Je cherchais dans le ciel ténébreux

Rarement étoilé le passeur de lumière

Qui me préparerait au prologue de la nuit.

Mais mes yeux ne pouvaient baisser pavillon

Devant tant de beauté aussi sombre fut-elle.

Mon coeur était en fête à chaque reflet

Qui transfigurait le paysage.

Chaque jour était pour moi un recommencement

Auquel j’assistais avec délice

J’étais partie pour me ressourcer,

Avec pour tout bagage, mes amis, mes amours,

Laissant derrière moi mes emmerdes,

Mais c’était sans compter

Des idées noires qui me rattrapaient

Venant assombrir mon ciel

Et réveiller mes tourments.

-dimdamdom-

Et puis un jour …

Tu te réveilles le matin et elle est là, comme un cadeau du ciel.

Tu ne sais pas pourquoi au juste, mais tu t’en réjouis.

Aujourd’hui, tu es de bonne humeur.

C’est peu de choses, mais ça change tout, à commencer par toi.

Tu es plus en forme, prêt à tout affronter.

Tu fais le ménage sans râler, avec le sourire aux lèvres.

Et quand tu pars au travail, c’est sourire toujours

Quand tu souris aux gens, ils sourient avec toi.

Rien de tel pour faciliter les relations humaines.

Tu arrives même à dérider quelques grincheux.

Pour les autres, tant pis …

Ils doivent avoir de gros soucis, ça ira mieux dans quelques temps

Les collègues soudain, sont plus compréhensifs et de ton côté,

Tu prends le temps qu’il faut pour leur expliquer les choses.

C’est fou comme tout tourne plus rond !

Les petits tracas, tu les mets de côté sans problème.

Les pannes d’ordinateur, les erreurs de livraison, les clients mécontents

Tout glisse sur toi sans jamais t’atteindre.

Tu te dis que rien de tout cela n’est grave.

Après tout, il n’y a pas mort d’homme

Avec un peu de patience, ce sera facile à arranger

Tu es tellement tourné vers l’extérieur

Que tu n’as pas envie de te pencher

Sur tes démons intérieurs, tes angoisses, tes regrets.

Se regarder le nombril n’a jamais rien résolu !

Certes, ça n’arrive pas tous les jours, mais qu’est ce que ça fait du bien,

De temps en temps, de se lever du bon pied

– dimdamdom- ???

C’est drôle, ce poème, je l’avais publié il y a plus de cinq ans,

 à cette époque je ne signais rien.

Et voilà que je ne me souviens pas s’il m’appartient

alors j’ai été voir sur le net et je le retrouve sur un blog

et il n’est pas signé non plus, alors dans le doute je m’abstiens

Mais je sais qu’il n’est pas rare que des personnes s’emparent

trop facilement des oeuvres qui ne leur appartiennent pas

c’est dommage.

Quoiqu’il en soit, qu’il m’appartienne ou pas, je trouve qu’il correspond

parfaitement au thème proposé par Lénaïg pour ce deuxième jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts sur le thème « La saveur de l’instant présent »

On écrit sur les murs ….

C’est l’histoire de Pamphile

Un mouton à qui la chance sourit …. enfin pas toujours 😆

 

Dans les rues de la capitale

C’est mobilisation générale

Tout le monde défile

Même Pamphile

Comme son nom l’indique M°Prosper

Le patron d’une entreprise prospère

Assiste au défilé des mécontents

Qui lui inspirent de nobles sentiments

Il suggère d’embaucher

Sur le champs un seul employé

Et repère un manifestant

Dans la foule des mécontents

Il interpelle le gars dans la file

Qui n’est autre que ce cher Pamphile

Pour toi j’ai décidé de faire une entorse

Dit-il à notre Corse

Je t’engage immédiatement

Tu vas gagner beaucoup d’argent

Bien plus qu’au SMIC

N’est-ce pas magnifique?

C’est vraiment pas de chance

Nous sommes des millions en France

A chercher un emploi

Et il fallait que cela tombe sur moi

-dimdamdom-

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/09/

Voici ma participation au défi 212 mené par Lénaïg

chez les Croqueurs de Môts

Le petit âne vert

Pour ce premier jeudi poésie

dans lequel nous mène Lénaïg cette quinzaine

chez les Croqueurs de Môts

j’ai été fouiller dans mon coin de poésie

et je suis revenue avec une jolie découverte.

L’âne vert 2014 (dimdamdom59)

&&&&&

J’approchais d’une clairière

C’est là que je l’ai découvert

Ce petit âne tout vert

Avec deux petits cailloux argileux

Je lui ai donné des yeux

Avec un petit galet

Je lui ai donné un nez

Il m’a regardée

M’a humée

Et m’a remerciée!!!

-dimdamdom-

Puis en parcourant le net

J’ai trouvé ceci …

L’âne vert 1911 (Chagall)

Puis j’ai cherché un poème

Qui irait bien avec cette peinture

Et j’ai trouvé ceci …

J’aime l’âne

J’aime l’âne si doux

marchant le long des houx.

Il prend garde aux abeilles

et bouge ses oreilles ;

et il porte les pauvres

et des sacs remplis d’orge.

Il va, près des fossés,

d’un petit pas cassé.

Mon amie le croit bête

parce qu’il est poète.

Il réfléchit toujours.

Ses yeux sont en velours.

Jeune fille au doux cœur,

tu n’as pas sa douceur :

car il est devant Dieu

l’âne doux du ciel bleu.

Et il reste à l’étable,

fatigué, misérable,

ayant bien fatigué

ses pauvres petits pieds.

Il a fait son devoir

du matin jusqu’au soir.

Qu’as-tu fait jeune fille ?

Tu as tiré l’aiguille…

Mais l’âne s’est blessé :

la mouche l’a piqué.

Il a tant travaillé

que ça vous fait pitié.

Qu’as-tu mangé petite ?

— T’as mangé des cerises.

L’âne n’a pas eu d’orge,

car le maître est trop pauvre.

Il a sucé la corde,

puis a dormi dans l’ombre…

La corde de ton cœur

n’a pas cette douceur.

Il est l’âne si doux

marchant le long des houx.

J’ai le cœur ulcéré :

ce mot-là te plairait.

Dis-moi donc, ma chérie,

si je pleure ou je ris ?

Va trouver le vieil âne,

et dis-lui que mon âme

est sur les grands chemins,

comme lui le matin.

Demande-lui, chérie,

si je pleure ou je ris ?

Je doute qu’il réponde :

il marchera dans l’ombre,

crevé par la douceur,

sur le chemin en fleurs.

-Francis Jammes-

Sans prétention aucune

Ne trouvez-vous pas une ressemblance entre mon thème tout simpliste

Et celui de ces deux grands auteurs???

Fenêtre sur cour … virtuelle

C’était une nuit tout à fait ordinaire

En dehors de l’orage qui avait fait rage.

Mon tendre époux et moi avions eu pour une fois

L’opportunité de prendre quelques jours de repos bien mérités

Au bord de l’océan.

Loin de nos obligations, nous savourions

Ces instants oniriques, lui et moi étions en osmose.

Du bord de la fenêtre ouverte

Nous contemplions le spectacle qui s’offrait à nous.

La côte opale, prenait des reflets or et argent

Au loin nous entendions quelques octaves

Faisant penser aux orgues d’une église.

C’était l’oubli total.

Une légère brise, aux arômes d’orange et d’orchidées

Secouait à peine l’orme que mon grand-père avait planté

Dans le jardin quelques années auparavant

Et qui servait d’ombrelle par temps ensoleillé.

Mon époux souvent, avait songé  couper cet arbre

Oh mais quelle offense pour mon grand-père

Pour qui j’avais toujours voué obéissance

Mais pour mon mari c’était devenu une obsession

C’était lui ou mon grand-père …

C’est alors que cette ode prit fin brutalement

Je fermais la fenêtre…. Windows

Et nous partîmes nous coucher

Quelque peu courroucés.

-dimdamdom-

Voici ma participation au second jeudi poésie

mené par Josette (La cachette à Josette)

chez les Croqueurs de Môts

Je vous invite à mon vernissage …

cimetière“Un cimetière un jour de Toussaint

ressemble à une exposition un jour de vernissage.”

Christian Maya

“Ce qu’il y a parfois de beau avec l’automne,

c’est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie,

de vent et brouillard et que tout l’espace,

brutalement, semble se gorger de soleil.”

-Victor-Lévy Beaulieu-

Voilà presque quatre ans que j’erre dans cette chienne de vie

Et malgré cela mes yeux continuent à s’émerveiller chaque jour

Comme dans la galerie d’un vernissage.

Lentement mais sûrement, je retombe comme un chat sur ses pattes.

Voici ma participation au défi 211 chez les Croqueurs de Môts

mené par Josette (La cachette à Josette) qui nous invitait à un vernissage, avec un ami … ou pas

Ravie ou outrée nous devions partager nos impressions devant les premières œuvres

exposées …et mieux en y insérant 2 expressions contenant le nom d’un animal !

 

Grrrrr …..

Ce soir je suis pleine de colère et pour ce deuxième jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts mené par Martine (Quai des rimes)

je suis sortie du thème en reprenant un poème ancien 😕

Rien à voir avec vous, je vous rassure

Parfois la coupe est pleine et il faut la vider pour ne pas se noyer 😉

Les dés sont jetés

Sous la supervision de ma Pomponnette.

Pas question de tricher

Voici quatre et trois qui font sept

J’aurais aimé faire un double six

Aller tout droit en prison

Et n’en sortir que le dix

Sous caution.

Finalement je m’en sors bien

J’évite l’impôt sur le revenu

20.000€ c’est pas rien

Dans ma situation c’est malvenu

J’aurais pu puiser dans la caisse de communauté

D’autres sont passés par là

Elles ont été vidées

Par un salop et sa Falbala.

J’aurais aimé prendre le train

A la gare Montparnasse

Mais je manque d’entrain

Les voyages m’agacent

Aujourd’hui c’est mon jour de chance

Je prends mon coupon

Le retourne avec assurance

Bingo ….  “Allez tout droit en prison …”

-dimdamdom-