Lettre à Mathieu

Pour ce défi 206 chez les Croqueurs de Môts

Asfree nous demande d’imaginer qu’un personnage fictif rencontré

à travers un roman ou un film nous écrive ?

A moins que se soit nous qui ayons quelque chose à lui dire.

Alors voilà, comme je n’ai guère de temps en cette fin de saison

je me suis inspirée d’un ancien défi , j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

Bonjour Mathieu,

Je pose à l’instant  le roman de Clémentine Célarié

dans lequel tu joues le personnage principal.

J’avoue que je me suis empressée d’en commencer la lecture

afin de pouvoir répondre à un défi chez les Croqueurs de Môts 

“On s’aimera” ce livre, au titre emprunté à un célèbre chanteur

raconte l’histoire d’une famille engluée dans sa richesse matérielle,

smartphone, écrans divers, et autres symboles du progrès de la technologie

et  se retrouve soudain bloquée dans sa luxueuse maison

par une violente tempête de neige ….

Je suis admirative, Mathieu, devant ta détermination

de vouloir réunir cette famille de “geek” complètement à l’Ouest.

i'm accroJe ne sais encore si tu es parvenu à leur réapprendre à se parler,

à s’écouter, à se regarder, à se toucher, à s’aimer

mais j’apprécie ta persévérance et le ton enjoué que tu as utilisé pour y arriver.

Alors il faut que je te dise pourquoi j’ai choisi cette lecture.

Tout comme toi Mathieu je me retrouve bloquée par une violente tempête dans ma vie.

Avant j’étais engluée dans une ambiance, métro, boulot, dodo, famille,

quand un tsunami a tout fait basculer.

Alors je me suis réfugiée derrière des écrans divers ,

chaque matin je me levais en mettant mes statuts à jour

puis je faisais le tour de mes contacts virtuels.

Après la pause café je commentais le statut ou l’article

de Pierre, Jacques ou Paul, puis voila cool j’avais un nouvel ami.

Avant midi j’allais vite voir si l’un ou l’autre

avait commenté mon dernier article et …. rien.

Je me suis retrouvée désarmée avec le sentiment

que mes amis me délaissaient parce qu’il n’avaient

que faire de mes états d’âme.

Maintenant j’aimerais tant qu’un petit gars comme toi Mathieu

m’aide à retrouver ma vie d’avant .

Du coup, tu vois,  je me suis posée quelques questions afin de comprendre

pourquoi je suis tombée dans cet engrenage.

Pour se faire je me suis inspirée d’un article dans un magazine

Que j’ai un peu tourné à ma sauce!!!

Voici ce qu’il nous dit :

Pourquoi sommes nous addicts aux réseaux sociaux et pas que

Simplement, enfin c’est pas si simple,

parce qu’on se façonne une vie parallèle.

On a besoin de reconnaissance,

mais on ne la trouve pas dans la vie réelle.

Alors que sur les réseaux sociaux, blogs y compris

on a l’impression d’être une super star

parce qu’on a des centaines d’amis même des grandes stars

Qu’on ne connait, ni d’Eve, ni d’Adam enfin parfois on les connait

Ce qui m’a valu un coup de gueule un jour sur mon compte privé de FB

On nous tague un peu partout, on réagit à notre statut,

On s’extasie qu’on puisse se lever le matin

Prendre son bain, manger aller aux toilettes …

On nous oblige à aimer et commenter

Ne pas aimer, est une chose impossible

On s’expose sur les photos, de nos vacances, de nos soirées

On expose, nos amours nouveaux ou déchus.

Bref on fait notre People en nous fabricant une image.

Et le comble, c’est qu’on adore ça et on en redemande!!!

On y cherche aussi un psy à moindre coût

On  utilise les blogs et les réseaux sociaux comme thérapie.

Ils sont notre confessionnal.

On n’est pas face à la personne à qui l’on se confie.

Il n’y a ni pleurs, ni cris, ni silences, ni regards

Qui en disent long,  juste des mots et des smileys.

Et ça fait tellement de bien de “PARLER”

Que finalement, dès qu’il nous arrive le moindre évènement,

On envoie un message à l’un de nos contacts

Et on attend impatiemment derrière son écran une réaction.

D’ailleurs il me tarde de voir vos commentaires 😉

J’aime beaucoup le livre de Clémentine Célarié qui nous ouvre les yeux

sur une virtualité devenu hélas tellement réalité.

 

Hommage à une belle d’âme

Tu es restée deux ans sans voix
Maintenant c’est nous que tu laisses sans voix
Avant d’être Maurane tu étais Claudine
Et nous sommes quelques unes à pleurer notre copine.

“L’objet profond de l’artiste est de donner plus qu’il ne possède.”
Tu nous as tant donné …. à commencer par ton amitié .

Le petit ours polaire sur la banquise

Un petit ours polaire inquiet demande à son père :

– Papa, suis-je un vrai ours polaire et pourquoi j’aime l’eau?

-Bien sûr mon fils que tu es un ours polaire et tu aimes l’eau parce que

les atomes forment des liens entre eux

en échangeant ou en partageant des électrons.

Ils forment alors une molécule.

Or, le monde étant injuste jusque dans l’infiniment petit,

le partage d’électrons n’est pas toujours équitable…

Certains atomes sont plus électronégatifs que d’autres, c’est-à-dire

qu’ils ont une plus forte capacité à attirer et à conserver les électrons.

Lorsque des atomes partagent des électrons pour former une molécule,

les électrons partagés passent plus de temps avec l’atome le plus électronégatif,

qui les retient davantage…

Donc, l’atome plus électronégatif a une charge partielle négative

puisque les électrons sont plus souvent de son côté.

Donc, l’atome moins électronégatif a une charge partielle positive.

Ce qui veut dire que même dans une molécule électriquement nulle,

on peut apercevoir une polarité.

L’eau, par exemple, est une molécule polaire, et le plus commun des solvants.

Donc, un solvant polaire.

Et les solutés polaires se dissolvent parfaitement dans les solvants polaires.

En toute vraisemblance le petit ours polaire n’a rien pigé compris, je vous rassure moi non plus.

Alors il demande à son père : – Oui mais qu’est-ce qu’un ours polaire ?

-C’est tout simplement un ours cartésien qui a changé de coordonnées…

lui répond son père.

Pas convaincu le petit ours polaire demande à sa mère :

– Maman suis-je un ours polaire ?

– Mais bien sûr petit, tu es un vrai ours polaire. Je suis un vrai ours-polaire

et ton papa est un vrai ours polaire donc, toi qui est notre petit,

tu es un vrai ours polaire! »

Le petit ours polaire, encore inquiet, va voir sa grand-mère mamie

et lui pose la même question. La grand-maman mamie ours polaire lui répond :

–  Mais oui, petit nigaud naîf, tu es un vrai ours polaire car je suis un vrai ours polaire et ton

grand-père papy aussi, nos enfants sont de vrais ours polaires et les enfants de nos enfants

sont de vrais ours polaires aussi …mais pourquoi me poses-tu cette question?

Le petit ours polaire lui répond :

–  Parce que j’ai froid quand je sors de l’eau !

Voici ma participation au défi 205 pour les Croqueurs de Môts

revue et corrigée, parce que Jazzy avait dit point de G (lipogramme)

sauf pour l’explication du papa .

Allez donc expliquer à un ours cartésien ce qu’est un lipogramme 😉

 

 

Ah le joli mois de mai …

Hier c’était le 1er Mai, jour de glande nationale,

Comme je suis de nature obéissante, j’ai fait ce qu’on nous demande,

J’ai glandé et pas que ce jour… ça vous l’aurez remarqué 😉

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Zaza nous demandait de poétiser sur le joli moi de mai

Comme je suis fauchée …

A défaut de muguet je vous offre un pavé .

Et moi j’ai profité de celui de la voisine dans le coin de sa fenêtre …

Du muguet pas du pavé 😉

Le plus beau symbole du peuple ……. Le Pavé ….!!!

…. on lui marche dessus jusqu’à ce que vous vous le preniez sur la gueule …!!!

V’la tout d’abord le 1er mai

La jolie fête du saint boulot

Ceux qui en ont baisent toute la journée

Vont à la pêche, lavent leurs autos

Oui, c’est l’ bonheur, c’est les vacances

Y’a pas à dire, c’est l’ paradis

On en oublie ceux qu’ont pas d’ chance

Les RMIstes, les sans-abri

Quel jour joli, le 1er mai

C’est chômé, sauf pour les chômeurs

Ceux là, ils vendent des brins d’ muguet

Vu qu’il paraît qu’ ça porte bonheur

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes  … , si j’en avais

Tous les cinq ans, au mois de mai

On joue au jour des élections

On nous dit qu’ tout va s’arranger

Sauf le racisme et l’exclusion

Alors on part à la campagne

Electorale de préférence

Mais pas question d’ faire dans l’ social

Y’a des limites dans les finances

Tous les cinq ans, joli mois d’ mai

L’taulier d’ l’Etat fait l’amnistie

Toutes les bagnoles peuvent se vautrer

Vu qu’ ces années là, c’est gratuit

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli moi de mai

Ah ! Le joli mois de mes…

Le 8, il faut bien y penser

On commémore la fin d’ la guerre

Grâce aux nazis, c’est jour férié

On fait la fête aux militaires

On processionne et on défile

Même si l’ fascisme est toujours là

Ce genre de fête, c’est bien utile

Pour oublier qu’on marche au pas

Quel jour joli que le 8 mai

On l’a promis, c’est la dernière

Mais dès qu’ c’est question d’ bombarder

Il paraît qu’ c’est d’ l’humanitaire

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes…, si j’en avais

Et puis c’est l’ printemps au mois d’ mai

Au moins ça, ça remonte le moral

Ils sont en fleurs les brins d’ muguet

Il a éclos l’ front national

C’est vrai qu’ maintenant, on fête Jeanne d’Arc

Il y en a qui sont très inventifs

On peut voir fleurir les matraques

D’ ceux qui font saigner les manifs

Joli soit l’ printemps du mois d’ mai

On défile sur les coquelicots

C’est l’ temps des cerises écrasées

On s’en va cueillir du bicot

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois d’ mes…., si j’en avais

Il y a la Pentecôte au mois de mai

Et puis aussi la fête des mères

D’un côté, le jour des curés

De l’autre, l’idée d’un militaire

Et puis l’ mois d’ mai, c’est 68

Un grand coup d’ gueule qui s’est perdu

En y pensant, on s’ roule un stick

Puis on r’ tourne pointer au chômedu

Joli soit-il, le mois de mai

Toutes ces fêtes, tous ces souvenirs

Moi, j’ai pas d’ larmes à vous chialer

Juste un peu d’ rage à vous offrir

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes … , si j’en avais……

-Agnès Bihl-

 Bravo, Melle Bihl. Vous êtes une belle artiste.

 Une chanteuse à texte comme on n’en fait plus beaucoup.

Ca grince, ça touche là où ça fait mal, la où ça fait rire aussi.

Parce qu’en plus, vous avez un joli grain de folie.

Et on sent bien que cette époque vous insupporte,

Avec ses wagons de paradoxes.

Bonne fête petit Robert

Aujourd’hui 3 avril, nous fêtons les Robert

et Zaza nous demande pour le défi 204

chez les Croqueurs de Môts

de vous parler de Robert célèbres ou pas

du Petit Robert, de la ville de Robert …

Pour se faire

J’ai épluché le célèbre dictionnaire

et j’ai découvert

la nouvelle version du Petit Robert.

 

Aides internationales : Aides payées par les pauvres des pays riches

pour aider les riches des pays pauvres.

Archipel : Outil pour creuser des archi trous

Autobus : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après

que quand on est assis dedans.

Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.

Carla Bruni : Blanche-neige moderne ayant eu une préférence

pour un des sept nains : Grincheux.

Carte bleue : Viagra féminin.

Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes

mais emballe rarement les hommes.

Cravate : Accessoire servant à indiquer la direction du cerveau de l’homme.

Etat : Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.

Etre au bout du rouleau : Situation très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.

Egalité des sexes : Nouveau concept créé par les hommes

pour ne plus payer le restaurant.

Facebook : Le seul endroit où tu parles à un mur sans être ridicule.

Femme : C’est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve

Femme facile : Femme ayant les même besoins sexuels qu’un homme

GPS : Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.

Grand amour : Expression datant du 15ème siècle,

lorsque l’espérance de vie était de 35 ans.

Homme riche : Celui qui gagne plus d’argent que ce que sa femme n’en dépense

Jardiland : Seul endroit ou si tu prends trois râteaux tu as une pelle offerte.

Je me suis fait un bleu : Expression couramment utilisée par Zahia.

La beauté intérieure : Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire.

L’amour : C’est comme un jeu de cartes, si tu n’as pas un bon partenaire,

il vaut mieux avoir une bonne main.

Le coiffeur : Le Gospel : C’est quand ton gamin a pris un coup de soleil

Les ex : C’est comme la prison, si tu y retournes c’est que tu n’as pas compris la leçon

Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.

Maison Blanche : Actuellement Barack noire.

Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d’entrer

Monter un meuble Ikea : Expression moderne signifiant « passer un week-end de merde ».

Mozart : Célèbre compositeur que l’on écoute le plus souvent

dans les pizzerias car on sent bien que mozzarella.

Orteil : Appendice servant a détecter les coins de portes.

Où est donc mon Ricard : Conjonction de coordination

Oui chérie : Gain de temps.

Oui-Oui : Fils illégitime de Sissi

Péniche : C’est oune zizi portugaiche.

Pharmacie : Confiserie pour vieux

Porte-clefs : Invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs

d’un coup au lieu de les perdre une par une.

Soutien-gorge : Synonyme de flamby. Tu tires la languette et tout tombe.

Sudoku : Qui a le nord en face.

Taser : Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant

entre la police et la jeunesse.

Titeuf : Ce qui sort de la TitePoule.

Sentiments partagés : Quand votre belle-mère est en train de reculer

dans le ravin avec votre voiture toute neuve.

Suppositoire : Invention qui restera dans les annale

Un meurtre de sang froid : Un ice crime

Voiture : Invention ingénieuse, permettant de contenir 110 chevaux

dans le moteur et un âne au volant.

Printemps

Aujourd’hui est un jour important

Voici enfin le printemps

Je reviens d’un long voyage

A bord de mon petit nuage

Je suis allée cueillir quelques fleurs

Pour vous faire un bouquet de bonheur

Un bouquet qu’il vous faudra entretenir

Pour ne pas le laisser mourir

Le printemps c’est douceur

Le printemps c’est couleur

Je vous le souhaite porteur

De toutes ces saveurs.

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie du défi 204

mené par Zaza pour les Croqueurs de Môts

 

Ma partici »passion » pour Laura Vanel Coytte chez les Croqueurs de Môts

Si longtemps que nous nous étions perdues de vue

Qu’un beau matin l’envie m’est venue

De m’envoler pour te retrouver.

Pour toi j’ai tout quitté

Dès mon arrivée autour de moi tu t’es lovée

Inlassablement nous avons flirté

Je garderai de ce beau voyage

Le témoignage du ciel et des nuages

Il est déjà temps pour moi de partir

Mais je te promets de revenir

Chaque fois que le besoin se présentera

Je viendrai me blottir dans tes bras.

Même si dans mon pays d’en haut

Il n’y a pas d’aussi beaux bateaux

Je ferai en sorte de les transporter

Afin que mon bonheur soit complet.

Désormais avec toi c’est une certitude

Plus jamais je ne craindrai la solitude.

-dimdamdom-

DSC_0008

DSC_0172

DSC_0161

DSC_0168

DSC_0162

DSC_0179

DSC_0169

DSC_0028

DSC_0197

DSC_0194

DSC_0183

DSC_0173

DSC_0163

DSC_0155

DSC_0146

DSC_0139

DSC_0106

DSC_0118

DSC_0193Pour ce deuxième jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Laura nous demande de thématiser …

 » Les paysages, ceux que vous aimez ou pas,

en vrai, en peinture, photo ou poésie etc… »

Je ne suis pas originale, car ce poème vous le connaissez

Mais voilà, c’était mon plus beau voyage.

Tu viens d’incendier la bibliothèque ?

A qui la faute ?

 Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?

 – Oui.

J’ai mis le feu là.

 – Mais c’est un crime inouï !

Crime commis par toi contre toi-même, infâme !

Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !

C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !

Ce que ta rage impie et folle ose brûler,

C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage

Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.

Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.

Une bibliothèque est un acte de foi

Des générations ténébreuses encore

Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.

Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,

Dans ces chefs-d’oeuvre pleins de foudre et de clartés,

Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,

Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,

Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,

Dans ce qui commença pour ne jamais finir,

Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,

Dans le divin monceau des Eschyles terribles,

Des Homères, des jobs, debout sur l’horizon,

Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,

Tu jettes, misérable, une torche enflammée !

De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !

As-tu donc oublié que ton libérateur,

C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;

Il luit; parce qu’il brille et qu’il les illumine,

Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine

Il parle, plus d’esclave et plus de paria.

Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.

Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille

L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;

Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;

Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;

Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,

Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître

À mesure qu’il plonge en ton coeur plus avant,

Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;

Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;

Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,

Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,

Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !

Car la science en l’homme arrive la première.

Puis vient la liberté. Toute cette lumière,

C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !

Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.

Le livre en ta pensée entre, il défait en elle

Les liens que l’erreur à la vérité mêle,

Car toute conscience est un noeud gordien.

Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.

Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.

Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !

Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,

Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,

Le progrès, la raison dissipant tout délire.

Et tu détruis cela, toi !

 – Je ne sais pas lire.

-Victor Hugo-

 

A qui la faute?

Pour ma part c’est à cause de mon addiction au PC.

J’ai bien une bibliothèque parce que j’aime les livres

mais je ne prends plus assez de temps pour lire

et je le regrette beaucoup

alors je profite de mes vacances,

de mes trajets, de la plage, sous la tente …

pour dévorer quelques ouvrages.

Voici ma partici »passion » au défi 203 mené par Laura Vanel Coytte

pour les Croqueurs de Môts

Je voudrai être moi …

C’était en mai 2015 … je cherchais des mots pour mes maux

J’ai trouvé ces quelques mots …

Toi l’auteur dont je ne connais que le pseudo

Sache que je n’ai pas volé tes mots

Je les ai trouvé si justes et si beaux

Que j’ai eu envie de les associer à mes maux.

 

Moi qui n’aimais que toi, moi qui ne pensais pas

Pouvoir regarder là où tes yeux n’étaient pas,

Moi qui t’ai adulé comme on prie les dieux

Moi qui ne savais pas vivre autrement qu’à deux …

 

Moi qui te mettais haut dans l’échelle du coeur

Prête à me saboter pour te lancer des fleurs,

Je me suis oubliée en croyant trop en toi

Je ne me voyais plus car je ne m’aimais pas.

 

Aujourd’hui, j’ai compris qu’il me fallait trouver

D’abord l’enfant perdu puis la femme envolée

Celle qui était en moi et que j’avais laissée

Pour être un peu de toi, occultant mes pensées.

 

Je n’en garde pas moins un souvenir merveilleux

Mais je suis à ma place et je me sens bien mieux

Quand enfin je m’écoute et défends mes idées

Je n’ai plus peur de moi, j’ai envie d’exister.

 

L’amour est un échange, pas une vénération

Le sentiment d’aimer n’est pas une addiction,

C’est en devenant soi qu’on peut enfin donner

Quand on se sait capable d’être soi-même aimée.

 

– Mayane-

 

J’ai mis trois années pour devenir celle que je suis

Ca ne s’est pas fait sans mal

Ca résonne encore en moi

Mais je suis fière du chemin parcouru

Et d’être enfin moi.

Voici ma participation au second jeudi poésie

mené par Luciole pour les Croqueurs de Môts