Ces objets qui font notre environnement

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts:

Anne nous propose de faire parler un objet qui raconte sa propre histoire

pendant un moment déterminé ou bien son quotidien.

2014, rien ne va plus pour moi

Je prends de grandes décisions …

Rester assis au bureau nuit gravement à la santé

Alors j’ai arrêté de travailler.

Ne croyez pas que c’était à cause d’un manque d’ambition

Pas non plus à cause de mon âge

J’avais encore l’âge de travailler

Mais à force de me voir refuser des avantages

Que je méritais pour bons et loyaux services

Je me suis levée un matin fatiguée, éreintée

Avec une dent contre mon patron.

Faut dire qu’il me cherchait depuis tout un temps

C’est sans aucune considération

Que ce matin là je l’envoyais promener.

Une longue période de doute s’installa en moi

Je cherchais la sérénité que je ne trouvais plus

Même lorsque le crépuscule m’apportait son croissant de lune.

Puis je me suis assise devant cet écran

A attendre je ne sais qui je ne sais quoi.

Mon cher époux, essaya par tous les moyens

De me sortir de cette torpeur envahissante

Quand il tomba sur cette jeune femme gracile

Qui se donnait des airs de femme sans vertu

Qui n’avait pas de paix dans le ventre peut-être ailleurs non plus.

Mon pauvre chéri se rendit vite compte

Qu’elle avait pour toute richesse philosophique

Des émissions cultes comme « Citron-Grenadine«

Je l’ai laissé revenir, il m’a joué le psalmiste ….

Parole, parole … chacun connait la chanson

Mais c’était sans compter

Que mes fesses étaient désormais gravées sur ce tabouret

A qui je dédie cette petite réflexion poétique !!!

Mon tabouret…

Avant que je ne te connaisse

Mon coeur était en détresse

Pfff rien qu’une histoire de fesses

Mon chéri me trouvant devenue molle de fesses

Se laissa tenter par de jolies fesses

Alors je suis venue sur toi poser mes fesses

Et suis passée à confesse

Est arrivée Jill-Bill notre maîtresse

Et sa cour en liesse

Mon chéri, lui est revenu à mes fesses

Car sa maîtresse

En vérité n’était qu’une folle de messe

Depuis il me colle aux fesses

De peur qu’ici on ne s’intéresse

De trop près à mes fesses

Il voudrait maintenant que je te délaisse

Il me couvre de caresses

Je le sens en détresse…

Et moi c’est sans délicatesse

Mais un rien de politesse

Que je lui dis “ Mes fesses”

-dimdamdom-

Nous sommes en 2022

Et voilà que j’ai quitté mon patron, mon chéri et mon tabouret

et me voici enfin libre et heureuse !!!

 

 

Coque-coquille-coquillage

Certes ce ne fut pas de tout repos

Oublier ses proches n’est pas facile

Quémander n’est pas mendier

Unique est l’expérience

Impossible n’est pas Français

Libre dans sa tête

Lâcher prise si possible

Ah mais quelle aventure

Graver les souvenirs

Estime de soi retrouvée

– dimdamdom –

Pour ce 2ème jeudi poésie  chez les Croqueurs de Môts

Renée (Envie2) nous demandait  un poème sur le thème *coquillage*

en incluant le nom de Domi (Dominique) dedans !

Merci Renée pour cette mise à l’honneur

J’ai été très touchée en lisant toutes les participations

et les commentaires à mon égard.

 

 

 

Chem-chemin-cheminez

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts

c’est Renée (Envie2) qui prenait la barre.

Elle nous propose de créer un poème sur le thème du Chemin.

Ca tombe bien, je viens de faire une étape de 400 km

vers le Chemin de Compostelle , de la frontière Belge

jusqu’à Vézelay , carrefour des chemins.

C’est fou tout ce que m’a apporté ce chemin.

J’ai appris tant de choses à commencer par l’humilité.

J’ai appris à aller chercher l’énergie au plus profond de mon être,

à surpasser mes angoisses, à me débrouiller dans les situations difficiles.

J’ai même appris à faire pipi debout derrière une botte de foin

au bord d’une départementale 😆

J’ai appris à me taire et à écouter.

Mon introspection m’aura appris une chose,

qu’il faut toujours donner sans rien attendre en retour pour ne jamais être déçu

Désormais je vais me nourrir de tout ce que j’ai vécu de beau

pendant ce chemin pour avancer dans ma vie et surmonter les obstacles.

Merci encore pour tous vos encouragements pendant mon parcours

que ce soit ici ou ailleurs, cela m’a aider pour avancer.

 

Qu’il était long le chemin

Mais tellement bon

Que mon coeur en fait des bonds

Je garderai de ces instants

Des souvenirs latents

De rencontres et retrouvailles

D’instants canailles

Avec vous mes amis je suis prête

A faire de chaque jour, un jour de fête

A faire et refaire le tour du monde

Du moment que la joie m’inonde

Voilà ma façon de vous dire

Que ma vie avec vous n’est que sourire

-dimdamdom-

Je dédie mon petit poème

à tous ceux de ce monde virtuel

que j’ai eu le grand plaisir de rencontrer

dans ma vie de blogueuse et sur le chemin de Compostelle .

Certains sont restés des amis sincères

d’autres j’ai perdu de vue

avec certains le courant n’est pas passé…

Mais je garde au fond de moi

un souvenir ému de chaque rencontre

Hilarion le petit glouton

Pour ce second jeudi poésie du défi 268

mené cette quinzaine par Jill Bill 

chez les Croqueurs de Môts

le thème est libre ou les sept capitaux.

Voici ma participation , c’est du réchauffé

mais on dit souvent que c’est encore meilleur !

Hilarion

Ce charmant petit garçon

Est un enfant

Très gourmand

A force de manger des gâteaux

Il ressemble à un éléphanteau

Et pourtant il est hilare

Le petit Babar

Hilarion

Est très glouton

Il use de ses papilles gustatives

De façon compulsive

A force de manger des chocolats

Il ressemble à un panda

Et pourtant il est hilare

Le petit castard

Hilarion

Est un joyeux petit garçon

Du soir au matin

Il est un boute en train

A force de rigoler

Il ressemble à un chimpanzé

Toujours il est hilare

Le petit malabar

-dimdamdom-

La gourmandise !!!

Pour ce défi 268 chez les Croqueurs de Môts

Jill Bill nous demande

« Un acrostiche avec l’un des 7 péchés capitaux »

Gourmand tu es

Obèse tu deviendras

Usé ton coeur sera

Rouillées finiront tes articulations

Mais si tout tu manges avec modération

Allégé tu vivras

N‘oublie jamais ça

Disait mon docteur

Idiolecte de bonimenteur

Saint Honoré, Ô Saint patrons des boulangers

Expliquez lui vous, que je ne suis qu’un fin gourmet

-dimdamdom-

Abécédaire sur temps de crise !!!

Pour ce défi 267 chez les Croqueurs de Môts

le thème proposé par moi même est le suivant :

Abécédaire sur temps de crise !

Voici ma participation, bon sang qu’est-ce que j’ai crisé pour écrire ce texte

Je ne vous dis même pas l’heure qu’il est, mais je peux vous dire

que le coq va bientôt chanter 😆

A l’attention de monsieur L . Avare !

Au retour d’une baguenaude avec Brigitte en Baie de Somme, qu’elle ne fut

pas notre surprise de constater dans un courrier, que le tarif des carburants et

des combustibles allaient considérablement augmenter

Vous dites qu’ils vont doubler voire décupler d’ici décembre.

Afin d’éviter d’être évincé de votre listage je choisis expressément de vous envoyer

 mon fiel sur votre mur Facebook pour vous dire Ô combien vous me fâchez

Vous êtes une belle gang de gogol, allez vous faire galocher

avec vos slogans hypocrites et vos tarifs hors normes

A cause de vous nous devons ignorer les impatiences de notre chérubin idiot de fils

déjà que j’ai eu la mauvaise idée de donner son joujou préféré au Jack Russell

un jour où j’avais bu une bouteille de Jägermeister

Notre Kévin ne pourra pas non plus faire sa première communion

comme tous les enfants de son âge. Cela dit je le préfère en képi kaki

A part larronner les personnes loyales vous ne servez à rien

si ce n’est raccourcir leur longévité

Quand on voit la multitude de mises à mort volontaires par le gaz

où les maisons finissent en mofette il y a de quoi vous maudir.

Plus question pour ma Brigitte de faire l’amour en nuisette sur la peau de

nabuchodinosaure dans la chambre nuptiale.

Elle ne vibre plus, elle n’a plus d’envie , elle me brise le coeur.

Nous voilà obligés de nous enrouler dans des couvertures obsolètes et

de fumer des herbes officinales.

Le pire c’est que ma princesse est obligée de se rendre à pieds au restaurant pour

partager des pâtes au beurre avec ses potes de l’école primaire parce qu’on a du

vendre la Porshe qui roulait au pétrole.

En plus du gaz y en a partout , chaque fois qu’une vache pète

vous vous remplissez les poches.

Que ça fait pitié de devoir vous écrire ces quelques mots

qui n’ont ni queue ni tête et d’être désagréable.

Mais vous faites la même chose en nous rackettant et en nous ruinant.

Ras-le-bol, nous on veut des rabais!!!

Je ne vous dis même pas qui je suis vous ne méritez pas de le savoir.

j’ai perdu trop de temps avec vous tous, bande de truands.

Usé que je suis de cet univers que vous avez voulu vil.

Quoiqu’il en soit, vous ne m’empêcherez pas d’emmener ma Brigitte

à Waterloo manger un waterzooi ou des carbonnades à la Westmalle Triple,

ni d’aller voir un film XXL à Ypres.

Je ne vous salue pas bande de zouaves, de zivereir, de zoulous !!!

La morale de cette histoire c’est que ….

C’est la rentrée, retour des Croqueurs de Môts : Défi 267

 

Voilà un bail que je ne suis passée par ici et pour cause.

J’étais sur les chemins tout cet été, ce fut pour moi une formidable expérience

pendant laquelle je me suis sentie libre. J’ai marché presque 400 km,

de la frontière Belge jusqu’à Troyes en suivant les coquilles de Saint Jacques

de Compostelle. Beaucoup d’entre vous m’ont suivie sur FB,

et je vous en remercie, tous vos commentaires m’ont aidée à avancer.

Pour ceux qui ne sont pas sur FB, je publierai ici mes comptes rendus.

Nous voici la rentrée , le moment de retrouver les défis des Croqueurs de Môts

Pour cette première quinzaine c’est moi qui prendrai la barre,

avec un thème de circonstance : « Temps de crise »

Pour ce premier poésie, j’ai demandé un poème « crise de nerf »

Voici ma participation …

Le plus beau symbole du peuple ……. Le Pavé ….!!!

…. on lui marche dessus jusqu’à ce que vous vous le preniez sur la …!!!

 

V’la tout d’abord le 1er mai

La jolie fête du saint boulot

Ceux qui en ont baisent toute la journée

Vont à la pêche, lavent leurs autos

Oui, c’est l’ bonheur, c’est les vacances

Y’a pas à dire, c’est l’ paradis

On en oublie ceux qu’ont pas d’ chance

Les RMIstes, les sans-abri

Quel jour joli, le 1er mai

C’est chômé, sauf pour les chômeurs

Ceux là, ils vendent des brins d’ muguet

Vu qu’il paraît qu’ ça porte bonheur

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes  … , si j’en avais

Tous les cinq ans, au mois de mai

On joue au jour des élections

On nous dit qu’ tout va s’arranger

Sauf le racisme et l’exclusion

Alors on part à la campagne

Electorale de préférence

Mais pas question d’ faire dans l’ social

Y’a des limites dans les finances

Tous les cinq ans, joli mois d’ mai

L’taulier d’ l’Etat fait l’amnistie

Toutes les bagnoles peuvent se vautrer

Vu qu’ ces années là, c’est gratuit

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli moi de mai

Ah ! Le joli mois de mes…

Le 8, il faut bien y penser

On commémore la fin d’ la guerre

Grâce aux nazis, c’est jour férié

On fait la fête aux militaires

On processionne et on défile

Même si l’ fascisme est toujours là

Ce genre de fête, c’est bien utile

Pour oublier qu’on marche au pas

Quel jour joli que le 8 mai

On l’a promis, c’est la dernière

Mais dès qu’ c’est question d’ bombarder

Il paraît qu’ c’est d’ l’humanitaire

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes…, si j’en avais

Et puis c’est l’ printemps au mois d’ mai

Au moins ça, ça remonte le moral

Ils sont en fleurs les brins d’ muguet

Il a éclos l’ front national

C’est vrai qu’ maintenant, on fête Jeanne d’Arc

Il y en a qui sont très inventifs

On peut voir fleurir les matraques

D’ ceux qui font saigner les manifs

Joli soit l’ printemps du mois d’ mai

On défile sur les coquelicots

C’est l’ temps des cerises écrasées

On s’en va cueillir du bicot

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois d’ mes…., si j’en avais

Il y a la Pentecôte au mois de mai

Et puis aussi la fête des mères

D’un côté, le jour des curés

De l’autre, l’idée d’un militaire

Et puis l’ mois d’ mai, c’est 68

Un grand coup d’ gueule qui s’est perdu

En y pensant, on s’ roule un stick

Puis on r’ tourne pointer au chômedu

Joli soit-il, le mois de mai

Toutes ces fêtes, tous ces souvenirs

Moi, j’ai pas d’ larmes à vous chialer

Juste un peu d’ rage à vous offrir

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes … , si j’en avais……

-Agnès Bihl-

 Bravo, Melle Bihl. Vous êtes une belle artiste.

 Une chanteuse à texte comme on n’en fait plus beaucoup.

Ca grince, ça touche là où ça fait mal, la où ça fait rire aussi.

Parce qu’en plus, vous avez un joli grain de folie.

Et on sent bien que cette époque vous insupporte,

Avec ses wagons de paradoxes.

Partir un jour ….

Pour ce dernier défi de la saison chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous demande d’écrire un texte à partir

de quelques lignes tirées du livre de Marie Gillet

« Aussitôt que la vie ».

« Je suis partie de bon matin. J’ai pris ma décision après avoir ouvert les volets

et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l’aube ;

laisser la place au jour. L’air était pur et calme. Il allait faire très beau.

Rien ne s’opposerait à la lumière. »

 

Et pourtant ….

Partir, ça y était : instant magique que de s’embarquer

à deux sur cette embarcation

qui les ferait voguer sur les flots de la vie.

Les premières années furent tendres.

Avec le temps quelques tempêtes vinrent faire tanguer le navire.

Heureusement elle avait le pied marin,

malheureusement lui devenait

un commandant de bord intraitable.

Ils continuèrent à naviguer entre deux eaux ,

elle, se laissant bercer par le mouvements des vagues,

lui, voulant sans cesse les braver.

Jusqu’au jour où ils heurtèrent un iceberg, qui fendit leur embarcation .

L’eau s’y engouffra insidieusement ,

ils essayèrent tant bien que mal de colmater la brèche

mais lentement le bateau  se transforma en galère.

Ils n’avaient pas assez de leurs bras pour la faire avancer

et décidèrent de la laisser sombrer.

Partir ça y était, l’instant n’est plus magique.

-dimdamdom-

Symphorose et le lutin bleu !

Symphorose

Est un peu fleur bleue

Souvent elle voit la vie en rose

Et pourtant il lui arrive

Certains matins

De sentir qu’elle dérive

Alors son amertume elle refoule

Va prendre l’air

Et dans la nature se défoule

C’est comme ça qu’un lutin bleu

Vient à elle lui chuchoter à l’oreille

Quelques mots merveilleux

Symphorose

Petite fleur bleue

Je t’emmène sur mon nuage rose

Je te dirai des mots bleus

Afin de soigner ton mal

Et le rendre moins douloureux.

Sans hésiter Symphorose

Suit le lutin bleu

Et avec lui elle revoit la vie en rose.

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous demandait de sublimer le bleu