Chassé croisé

Pour ce défi 257 chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous proposait de regarder cette toile et de nous en inspirer

pour écrire un texte.

Elle se nomme chassé-croisé.

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Voici ma participation :

Elie est un garçon d’ici

Wamba un garçon de là bas

Elie est né là bas

Wamba est né ici

Elie est blanc

Wamba est noir

Le papa d’Elie est noir

Le papa de Wamba est blanc

Dis papa, pourquoi Wamba

A la couleur de la nuit

Dis papa, pourquoi Elie

A la même couleur que toi

Je ne sais pas mon fils

Mais as-tu remarqué

Que le chien d’Elie est gris

Et celui de Wamba est gris aussi

Celui d’Elie aboie

Celui de Wamba est sans voix

Ce n’est pas la couleur de ta peau

Qui te rend bon ou sournois.

-dimdamdom-

 

Sur un air de ….

Hier je cherchais mille excuses pour ma participation au défi 256 mené en toute

simplicité par notre Québecoise préférée, chez les Croqueurs de Mots,

et ça m’a turlupiné toute la nuit.

Puis j’ai pensé à ce poème retrouvé dans mon grenier ,

que j’avais commencé à écrire pour un concours

auquel je m’étais inscrite et auquel finalement je n’ai jamais participé

par manque de temps.

Pour l’occasion j’y avais ajouté trois paragraphes…

Je devais faire un texte de minimum 6000 caractères,

il m’en manque encore environ 3500 😆

Je ne suis pas certaine d’y arriver, mais je suis très heureuse

de chaque fois y ajouter  un nouveau paragraphe en hommage

à des artistes trop tôt disparus ou un peu oubliés.

Je trouve que ce poème  colle parfaitement au thème du défi

proposé par Colette.qui nous demandait d’assembler des phrases

pour en faire un texte cohérent, à partir de phrases de chansons

sur le thème de l’automne ou celui de notre choix,

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Ce matin en me levant

J’avais une folle envie

De m’envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois hôtesse de l’air

 

Comme le dit dans la chanson

Le si léger Jacques Dutronc

Qui n’a rien d’une diva

Mais tout d’un Casanova

 

Ce matin il faisait beau temps

J’avais très envie

De rester dans mon rocking chair

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois voluptuaire

 

Comme l’était Emmanuelle

Aussi belle qu’une demoiselle

Qui les dimanche sur sa balançoire

Montrait ses jambes sous son jupon noir

 

Ce matin pas un souffle de vent

Pourtant j’avais bien envie

D’aller prendre un bol d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois pompeuse d’air

 

Comme l’était Liz Taylor

Dont les disputes valaient de l’or

Avec son célèbre Richard Burton

Qu’elle rendait furibond

 

Ce matin derrière mon paravent

Je n’avais aucune envie

D’avoir les fesses à l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois nonne au couvent

 

Comme l’était Soeur Sourire

Qui n’est pas morte de rire

Mais d’avoir tout quitté

Pour une femme qu’elle a aimée

 

Ce matin les cheveux au vent

Je n’avais qu’une envie

D’aller à la montagne prendre l’air

Ne croyez pas cependant

Que je n’aime pas les vacances balnéaires

 

Comme le disait Jean Ferrat

Qui n’habitait pas le Cap Ferrat

Que la montagne est belle,

Comment peut-on s’imaginer

En voyant un vol d’hirondelles,

Que l’automne vient d’arriver ?

 

Ce matin tempête et vent

J’avais très envie

De sortir de ma bulle d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je manque d’air

 

Comme Mam’selle Bulle

Qui comme un funambule

Avait rêvé de s’envoler

De s’envoler pour tout quitter.

 

Ce matin tapis blanc

J’avais très envie

D’enfiler un mohair

En sortant j’ai eu peur cependant

De glisser sur mon derrière

 

Comme Jacques Higelin

Retombé en enfance au pied du grand sapin

Tombé comme un météore

Dans les poches de Balthazar, Gaspard, Melchior

 

Ce matin voilà le printemps

J’avais très envie

De respirer le bon air

Il faut savoir cependant

Qu’en ville c’est la galère

 

Comme le disait Michel Fugain

Dans un de ses refrains

Regarde les rues de la grande ville,

Regarde les murs de la grande ville

 

Ce matin malgré le vent

J’avais très envie

D’aller prendre l’air

J’ai entendu cependant

Que pour notre survie

Il fallait éviter la pollution de l’air

 

Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton

Je pense sincèrement que la pollution

Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…

C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.

 

Ce matin sale temps

J’ai eu une furieuse envie

De tout envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que je fasse une crise de nerfs

 

Comme le disait Serge Lama

Parlant de sa Falbala

Depuis qu’elle a sa crise de nerfs

Elle ira à Cannes cet hiver

 

Ce matin avec mes grands airs

J’espérais faire mon grand numéro

Ne croyez pas cependant

Que je sois aussi costaud

Que le dit Alice Donna

 

J’ai l’air comm’ça

Costaud et tout

Genre qui pleure pas

Genre qui s’en fout

 

Depuis tout un temps je vis en dehors du temps

Voilà pourquoi ce matin je n’avais pas envie

D’aller prendre un bol d’air

J’ai peur cependant

De manquer d’air

 

Comme le dis Manom D’Inverness

Dans ses chansons pleines d’ivresse

Dans c’qui forme mon univers et tout ce qui diffère

J’ai peur à mes repères, j’ai peur de manquer d’air

 

-dimdamdom-

Mots à maux

Il y a les mots que l’on dit

Et ceux que l’on ne dit pas

Il y a les mots que l’on voudrait dire

Les mots que l’on ne veut pas dire

Les mots que l’on ne peut pas dire

Et ceux qu’on finit par dire.

Il y a les mots doux, les mots tendres

Ceux que l’on dit avec le coeur

Il y a les mots durs, les mots douloureux

Ceux que l’on dit avec la tête

Il y a les mots vrais, les mots révoltants

Ceux que l’on dit avec les tripes.

Il y a les mots fous

Fous d’amour, fous d’amitié

Fous de tendresse,

Les mots fous de joie, fous de rire

Fous de bonheur

Fous de réconfort, fous d’attention

Puis il y a les mots, fous de rage

Fous de colère, fous de haine

Fous de méchanceté,

Fous de tristesse, fous de déception.

Fous de douleur, fous de souffrance

Fous d’injustice

Il y a les mots hésitants

Les mots que l’on susurre

Les mots que l’on crie

Les mots que l’on hurle

Et les mots que l’on écrit

Il y a les mots qui sonnent faux

Les mots sincères.

Ceux qui vous blessent

Ceux qui vous hissent

D’autres qui retentissent.

Et d’autres qui s’enfouissent.

Il y a tant de mots

Et tous les maux

Ont leurs mots.

-Dimdamdom-

Ceci est mon tout premier poème

Des mots inspirés par un mal être

Sur cette planète

Pas toujours nette.

Dix ans se sont écoulés

Et ces mots me parlent toujours

J’aurais pu les corriger

Car je les trouve bien hésitants et maladroits

Mais ils étaient si sincères

Que je préfère ne rien changer

Ce sont mes mots!!!

C’est ma participation au premier jeudi poésie, défi 256

chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette

Femme, femme, femme…

 

Pour ce nouveau défi chez les Croqueurs de Môts

c’est Martine (Quai des Rimes) qui s’y colle.

Voilà ce qu’elle propose pour le premier jeudi poésie :

Portrait d’un homme ou d’une femme (célèbre ou pas) ou un autoportrait

Ici j’ai écrit ce petit poème en hommage à toutes les femmes de ce monde

trop souvent bafouées dans leur chair et leurs pensées.

Mes potes

Disent que je suis hot

Les hommes

Disent que je suis bonne

Mes copines

Disent que je suis coquine

Certains

Disent que j’ai de beaux seins

Les malotrus

Disent que j’ai un beau cul

Voilà notre drame

A nous les femmes

Avoir de beaux atours

N’est pas un tout

Je n’ai rien trouvé de mieux

A répondre à ces messieurs

Que je suis femme

Dotée avant tout de mon âme

-dimdamdom-

Une journée particulière …

Pour ce défi 254 chez les Croqueurs de Môts

 Jeanne Fadosi, nous demandait ceci :

– Essayons de faire abstraction du vécu de ces deux dernières années

pour écrire un texte de quelques lignes en prose ou en vers (libres ou pas)

dans lequel nous nous projetons dans cet avenir proche.

Rêvons un peu, beaucoup, passionnément !

Pour les jeudis poésies :

1er jeudi 30 septembre, une journée ordinaire (la suite des jours ou le quotidien)

2eme jeudi 7 octobre, une journée particulière (un événement exceptionnel, un changement de vie …)

Ayant vécu une semaine particulière j’ai fait du deux en un

pour vous écrire ces quelques lignes …

Ce matin un peu barbouillé

Direction les cabinets

Un peu patraque

Je quitte la baraque

Je me mets en piste

Direction le dentiste

Un peu mal au coeur

Direction le docteur

Un peu coincé

Direction le kiné

Un peu indécis

Direction le psy

Un peu ruiné

Direction le banquier

Le facteur qui m’accoste

Direction la poste

Ma voiture hors piste

Direction le garagiste

Mon chien me fout les nerfs

Direction le vétérinaire

J’aimerais demain au réveil

Pouvoir reprendre la direction du soleil

Et prendre rendez-vous avec vous ….

Rien qu’avec vous!

 -dimdamdom-

 … Un peu mal au coeur

Direction le docteur …

Voici le récit de ma journée particulière, c’était mardi ;

 

A force de subir de mon coeur trop de turbulences

De ne plus vouloir être transportée en ambulance

Au service des urgences

J’ai fini par accepter de passer une journée …

une nuit si affinité

Chez monsieur le docteur

Qui m’a examinée en profondeur.

Docteur Tachyc a dit :

Nous allons provoquer la tachycardie

Et si avec un peu de chance le coeur s’emballe

On stoppera illico sa folle cavale.

Avant de rentrer dans le bloc

On m’abandonne dans un couloir à côté des stocks

Où chacun vient puiser seringues, baxters

Alèses, aiguilles et cathéters.

Je sais même ce qu’ils auront au menu à midi

Je vois défiler les infirmières avec salade, tomates et radis

Je sanglote , je grelotte

J’ai les nerfs en pelote .

Et voilà que tout s’accélère

On me fait entrer dans la salle inhospitalière.

On m’endort, je m’endors

On me réveille, je me réveille ..

Je sors de ma torpeur

Arrive un docteur

Qui me dit que tout s’est bien passé

Que le mal à été enrayé.

Ma joie je partage

Avec mon entourage

Et voilà que revient le docteur

Pour me dire qu’il y a erreur …

Rien ne s’est passé

Comme je l’avais espéré

Votre coeur continuera à s’emballer

Il faudra juste continuer à le surveiller.

C’est comme si on m’avait annoncé :

Votre amputation s’est bien passée

Sauf qu’on s’est trompé de côté 🤔🤔🤔

-dimdamdom-

Des moments ordinaires devenus extraordinaires

Pour ce jeudi poésie du défi 254 chez les Croqueurs de Môts

mené par Jeanne Fadosi , j’ai pris du retard et pour cause …

Jeanne nous demandait de raconter une journée ordinaire

et après celle que je venais de passer j’ai eu bien du mal

à être sereinement dans le sujet.

Voici tout de même ma petite participation.

Il y a des journées ordinaires

Qu’on attend, qu’on espère

Sans tension ni horaire.

Mais trop souvent c’est la galère…

Alors le soir quand je pose mes valises

Je sors quelques clichés que j’immortalise

.😍

 

La poésie des Marolles !!!

Pour cette première quinzaine de la saison

chez les Croqueurs de Môts, Jill Bill, notre maîtresse

ouvre le bal avec le thème suivant :

Poème dans un patois.

Voici ma participation.

Hee Tich’ke

Tu sais pas quoi?

Ben mon père il est mort !

Si si, mes yeux ont vu son sang

Beurk, ça sortait à chaud bouillon;

Non zot pas à Bouillon !

Ca sortait de son gros flan;

Mais non Tich’ke pas de son pudding;

Mais de son gros bide hein !

Ce sang qui lui a garanti des murailles;

Non pas à passer des murailles !

Hee mon père c’est pas Bourvil hein Tich’ke !

Ce sang qui lui a fait gagner des batailles;

mais non pas à la bataille, tu piges rien !

Son sang il fumait encore ;

Ben non Tich’ke on a pas fait du boudin avec !

Mais on aurait pu tellement il était roûche.

Allé Tich’ke je te laisse

Parce que j’arrête pas de tchouler

À cause de tout ça depuis là tantôt…

-dimdamdom-

Parodie d’une tirade célèbre

Tournée par mes soins à la sauce belch, oui mais laquelle ? ….

Voici la réponse :

Corneille, Le Cid, acte II, scène 8

Siremon père est mort ; mes yeux ont vu son sang
Couler à gros bouillons de son généreux flanc ;
Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles,
Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles,
Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux
De se voir répandu pour d’autres que pour vous,
Qu’au milieu des hasards n’osait verser la guerre,
Rodrigue en votre cour vient d’en couvrir la terre.
J’ai couru sur le lieusans force et sans couleur :
Je l’ai trouvé sans vieExcusez ma douleur,
Sirela voix me manque à ce récit funeste ;
Mes pleurs et mes soupirs vous diront mieux le reste.

Mariage en mai !!!

Pour ce premier jeudi poésie, défi 252,

chez les Croqueurs de Môts,

Zaza nous propose le thème suivant :

« Mariages en Mai »

– « Quelques dictons pour illustrer ce thème :

** Mariages de mai ne fleurissent jamais **,

ou encore :

** Si le dicton dit vrai, méchante femme s’épouse en mai. ** 😹 »

Je me suis mariée le 23 mai 1981 …

Un autre dicton  dit : **Mariage pluvieux, mariage heureux, mais si le temps

se met au beau , c’est que la vie sourit aux époux nouveaux

Ce 23 mai,  il faisait venteux et pluvieux …

avec toutefois de belles éclaircies.

Il en a été ainsi pendant 34 ans

Puis, c’est devenu mariage pluvieux … mariage pluvieux 😕

Trente ans déjà

Et alors on va pas en faire un plat

Trente ans c’est un bail

Et voilà que j’en baille

Arrête tu sais que je rigole

Tu as toujours été mon idole

OK cette fille

Et alors ce n’était pas une amie

Toi et moi

C’est clair ce n’était qu’émoi

De beaux enfants

Ce n’est pas du vent

Nous voilà, toi grand père

Et moi grand-mère

Bon on fait quoi en attendant

On se donne encore trente ans?

Là je crois que j’en demandais de trop!

Tu as raison je n’étais pas de tout repos

Pourtant j’ai cru, croix de fer, croix de bois

Que jamais je n’aurais pu me lasser de toi

Se dire que tout n’est pas perdu

C’est un conte de fée auquel je ne crois plus.

-dimdamdom-

Dans quelques années je pourrai me souvenir

Que cette année 2015 était celle du changement pour moi.

Et que cela n’a pas été facile de comprendre

Pourquoi un jour le changement devient vital,

Six ans ce sont passés …

Je commence à me sentir bien , cela ne s’est pas fait sans mal

Et quand mes yeux s’embrouillent

Je pense à cette petite phrase

Toute, toute première fois : défi 250 et un

Pour ce second jeudi poésie

L’équipage des Croqueurs de Môts

remonte dans le temps.

En hommage à Brunô, Tricôtine

et tous ceux qui participent ou ont participé,

depuis 2009,

j’ai demandé à chacune et chacun

de rapporter leur toute première participation.

Pour vous plaire

J’ai choisi ma première crémaillère,

lorsque Tricôtine m’a confié le gouvernail de la célèbre Coquille.

c’était il y a tout juste 7 ans 😛

C’était hier

On a pendu la crémaillère

J’ai reçu de Belgique de la bière

De Suisse du gruyère

Du thé d’Angleterre

Du café de la Cordillère

Des cailloux venant d’une huitrière

De la choucroute de Bavière

Du cochon en bétaillère

Du saucisson d’une charcutière

Du couscous dans une semoulière

De Bourgogne tout une escargotière

De Tirlemont de la betterave sucrière

Du chocolat d’une chocolatière

Et me voilà à braire …

Pour les retardataires

J’ai préparé quelques tupperware

Merci à vous bande de rastaquouères

Tout cela est somptuaire

Seulement voilà, j’ai le mal de mer

Vite vite allez me chercher ma mère

Avant qu’on ne me ramasse à la petite cuillère.

En partant n’oubliez pas de passer la serpillère

Car j’ai tout vomi sur le pont hier.

Et tant que vous y êtes faites une petite prière

Je vous donne rendez-vous au cimetière.

-dimdamdom-  (02/06/2014)

 

 

 

1 2 3 … c’était en 2009 …

C’était en 2009,

nous sommes en 2021 !

Pour le défi 250 et 1 chez les Croqueurs de Môts

en hommage à l’ami Brunô,

fondateur de la célèbre Coquille,

 l’équipage a décidé de reprendre

le tout premier défi de la communauté

mené par Brunô

qui nous demandait ceci …

Défi n°1

« Ecrivez un texte avec 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 insérés dans cet ordre dans votre récit »

C’est l’histoire d’UN homme qui est né à Colombey les DEUX Eglises.

Il s’appelait Charles et avait TROIS testicules.

Toute sa vie durant, le pauvre Charles

alimentait un complexe grandissant au sujet du nombre de ses testicules.

À l’école déjà, tous ses petits camarades se payaient quotidiennement sa tête

en l’appelant ‘sapin de Noël’ faisant preuve d’un imaginaire

surdimensionné en rapport avec sa glande surnuméraire.

Puis l’armée, où les moqueries encore se répètent

en le surnommant “triple bille’.

Son complexe commençait à prendre une importance démesurée.

Pour que son malheur soit complet, les QUATRE pauvres filles à qui il a pu exhiber

sa particulière anatomie se sont toutes sauvées … vraiment pas sympa les filles!

Ou alors elles s’esclaffaient  à s’en faire une hernie.

Au bord du suicide, Charles décide de consulter des “chats” sur la toile,

et par pur hasard, sur un forum d’échange classé CINQ étoiles

Il lit une personne fort sympathique à qui il explique son souci d’androgénie.

Celui-ci lui recommande d’aller voir un psy

Charles, étant un peu un cyber-plouc sur les bords

et ne comprenant pas grand chose

aux subtilités du net, décide d’aller parler de son anamorphose.

Il va donc voir le psy le 06/07 à 8h00 précises

Vous comprenez docteur, avec mes trois testicules, ma vie n’a pas de sens…

Mais bien au contraire jeune homme,

imaginez-vous la chance que vous avez d’être un surhomme!!!

Une fois et demie un homme normal!!!

lui dit le psy avec beaucoup de bon sens.

Bref, vous êtes un surhomme, c’est fantastique !

Mais c’est vrai ça!’ dit Charles qui rebondit

en sortant du cabinet sans même dire au revoir au psy..

Quelques mètres plus loin, il monte dans le bus 9 avec la démarche typique

du super-homme qu’il est, style Aldo Maccione, mais DIX fois moins ridicule

Il s’assied à côté d’un monsieur et l’accoste de façon inopportune.

Savez vous monsieur qu’à nous deux nous avons cinq testicules?

Et voilà que le monsieur lui répond d’un air incrédule,

Ah bon? Vous en avez qu’une?