Art or not art ?

Pour le défi 304 chez les Croqueurs de Môts, Rose nous demandait ceci :

Le rôle de l’art dans la société : est-il encore pertinent aujourd’hui pour vous ?

L’art comme moteur économique et culturel

Et vivre avec son temps

Évolution technologique et art numérique

Voici ma participation :

Il y a bien longtemps je m’adonnais à un art pour lequel j’avais une grande passion sans toutefois me prendre au sérieux. J’avais ouvert un blog uniquement pour ça.

Certains s’en souviennent peut-être et venaient me visiter dans « Le coin de ma poésie »

J’y parlais de mon art en ces termes :

Je ne suis pas plus ni moins poète

Que vous ne l’êtes

Je n’ai pas fait l’académie

Juste que j’aime la poésie

J’aime les jolis mots

Ceux qui expriment nos maux

Est poète aussi celui qui vous donne l’envie

D’aimer la poésie

En partageant des mots jolis

Empruntés à autrui

Partagez tout ce qui vous passe par la tête

Sans vous prendre la tête

Et pourquoi pas de sexe

N’ayez aucun complexe

En pratiquant cet art qui plane sur nos vies

Chaque jour devient alors poésie !

Tous les soirs Mia

Chante la Traviata

Dans une pizzeria

De la Villa Pia

Il y règne une belle ambiance,

Tout le monde danse

Sur cet air de romance

A la belle cadence

Faut dire que Mia

Les mène au pas

Entre pastachuta

A la Sauce Arrabiata

Et délicieuses pizzas

C’est du grand art

Pas du bas art

Et si Mozart

Est là ce n’est pas un hasard

Tout le monde applaudit MiaArt or

Lorsqu’elle chante la Traviata

Les soirs à la pizzeria

De la Villa Pia

-dimdamdom-

Echo de révolte !

Pour ce défi 303 chez les Croqueurs de Môts, Durgalola nous demandait ceci :

Les jours rallongent, le mois de février n’est plus, et ce sera le printemps des poètes (du 14 au 31 mars) ; le thème est « volcanique » ; j’attends vos poèmes (toutes les formes permises, celles avec des vers, des acrostiches, sans, sous forme de texte également…). Possibilité d’éditer un poème volcanique d’un auteur aimé. Pour ceux qui préfèrent quelques mots pour pimenter votre texte, en voici quelques uns :

ardent – feu – Etna – rouge – lumière

Voici ma participation ….

Au pied de l’Etna, un ciel en colère,
Une fille crie, son cœur devenu amer.
Sa mère, dans l’ombre, s’enveloppe de silence,
Refusant d’entendre ses cris de souffrance.

Fille :
Mère, regarde ! Dans mes yeux, le feu,
Un ardent volcan, un cri douloureux.
L’âge ne te donne pas le droit d’ignorer,
Mon âme en cendres, dis-moi, peux-tu pleurer ?

Mère :
Je suis ici, ma fille, mais je ne comprends,
La lumière de l’âge s’éteint sur les tourments.
Les douleurs du temps, je les porte aussi,
Mais je ne suis pas là pour pleurer la vie.

Fille :
Non, c’est un mensonge, une ombre, un reflet,
Ton silence m’étouffe, comme un lourd secret.
Je veux une mère, pas une ombre en retrait,
Une main qui se tend, une voix qui me plaît.

Mère :
Je ne suis pas celle qui doit te protéger,
La force est en toi, tu dois t’affranchir.
Les flammes de ta lutte, embrase-les,
N’attends pas de moi, ce que je ne peux offrir.

Fille :
Mais je suis épuisée, ce poids est trop lourd,
Je crie dans le vide, j’appelle au secours.
Les cendres de mes rêves, sous le rouge ardent,
S’éteignent dans le froid d’un amour distant.

Mère :
Alors, ma fille, trouve ta propre lumière,
Cesse d’attendre, que je porte ta croix.
L’âge et le feu, c’est une danse amère,
Mais la révolte, c’est ta voix, c’est ta foi.

Dans cette lutte, au cœur de l’Etna,
Une fille se lève, une voix qui éclatera.
L’âge ne lui donnera pas la clé de son cœur,
Mais elle sera son feu, son ardent moteur.

-dimdamdom-

A l’ombre de nos rides …

Pour ce défi 302 chez les Croqueurs de Môts, j’ai demandé à mon équipage d’écrire un texte sur le thème suivant …

Voici ma participation :

J’accepte et je comprends que tu vieillisses, car je reconnais que le temps affecte chacun d’entre nous, apportant avec lui des changements physiques et émotionnels. J’ai vu les marques du temps sur ton visage et dans tes gestes, et je comprends que chaque ride raconte une histoire, que chaque changement est le résultat d’expériences vécues.

Cependant, il est tout aussi important pour moi que tu comprennes et acceptes que je vieillisse à mon tour. Tout comme toi, je ne suis pas exempt des effets du temps. Mon propre chemin de vie est marqué par des expériences, des défis et des leçons, qui, tout comme les tiens, me transforment.

Accepter mon vieillissement, c’est reconnaître que j’ai mes propres limites, tout comme toi.
Ainsi, je te demande de voir notre processus de vieillissement non pas comme un droit de hiérarchie , mais comme une expérience partagée.

Ce respect mutuel nous permettra de mieux nous comprendre et de continuer à nous soutenir l’un l’autre dans ce cheminement.

Si tu ne peux comprendre ni accepter, alors tant pis.

-dimdamdom-

Je me souviens ….

Pour ce défi 301, les Cabardouche prennent la barre de la quinzaine en proposant un sujet « à la manière de ».

Dans son livre intitulé : « Je me souviens » l’écrivain Georges Perec relate 480 petits souvenirs de la vie quotidienne, tels qu’ils lui reviennent à l’esprit, tout en invitant le lecteur à continuer cet inventaire.

Voici ma participation :

Je me souviens de la naissance de mon premier enfant, ce moment tant attendu où le temps semble suspendu. Mon plus grand souhait était que ce soit un garçon.

Je me souviens de l’angoisse qui m’a enveloppé lorsque la césarienne a été annoncée, une décision prise par nécessité, car le bébé était en souffrance. J’étais là, l’esprit en désordre, attendant désespérément de le tenir dans mes bras.

Je me souviens de cette séparation, d’une semaine interminable où mon bébé a dû être transféré dans un autre hôpital pour recevoir les meilleurs soins. Chaque jour, je scrutais les nouvelles que me donnait son papa, et la seule chose qui me réconfortait était cette petite photo de lui, posée sur ma table de nuit.

Je me souviens de l’espoir que ses petits doigts se referment sur les miens, de la douceur de sa peau contre la mienne, un rêve qui semblait si lointain.

Puis, après trois semaines, est venue la délivrance : le retour à la maison avec mon bébé.

Je me souviens de l’émotion qui m’a submergée en le tenant enfin dans mes bras, le début d’une grande histoire d’amour, d’une complicité inébranlable.

Je me souviens de ce moment figé dans le temps, lorsque je l’ai serré contre moi, ce petit être fragile, en lui murmurant dans l’oreille que jamais je n’en aimerai un autre que lui. La chaleur de son corps, si minuscule, contre le mien, douce promesse d’un amour inconditionnel, d’une connexion indescriptible.

Je me souviens de l’odeur délicate de sa peau, cet arôme d’innocence et de nouveauté qui remplissait l’air autour de nous.

Je me souviens des larmes qui ont coulé sur mes joues, non pas de tristesse, mais de gratitude. Gratitude d’être là, d’avoir ce cadeau entre mes bras, de pouvoir lui offrir tout l’amour que j’avais à donner.

Je me souviens de la magie de ce moment : le monde extérieur semblait s’effacer, laissant place à notre bulle de tendresse. Je lui promettais, dans ce chuchotement, d’être son refuge, son soutien, sa lumière dans l’obscurité.

Je me souviens des difficultés liées au regard des autres, de la lutte pour lui offrir le meilleur, mais même dans l’adversité, l’amour a toujours prévalu.

Je me souviens des petits moments, des éclats de rire partagés autour d’une table, des promenades au parc, des soirées paisibles. Chaque souvenir, une perle précieuse dans le collier de notre vie ensemble.

Quarante années de bonheur se sont écoulées, des rires aux larmes, des joies aux défis.

Je me souviens, et je chéris chaque instant.

Je me souviens, il y a juste un an, jour pour jour, sans un bruit, sans un cri, tu entamais ton long voyage. Pour toute consolation, il me reste ce croissant de lune qui brillait au dessus de nos têtes, ce soir là. Depuis, à chaque date anniversaire, je lève les yeux au ciel pour l’admirer.

Aussi belle soit-elle , je ne peux me résigner que tu ne sois plus là.

Le petit loup au grand coeur de velours!

Il était une fois, en cette belle matinée de l’An neuf, une petite fille qui se préparait à rendre visite à sa grand-mère. Chaque année, elle empruntait le même chemin, le cœur plein de douceur et d’espoir. Cependant, cette fois-ci, une ombre planait sur sa joie. La grand-mère, bien qu’aimée, avait un caractère acerbe qui assombrissait souvent leurs rencontres.

En chemin, elle croisa le Loup, ce prédateur redouté, mais qui, au fil des ans, était devenu sa bonne conscience. « Bonjour, petite fille », dit-il avec une voix veloutée. « Que fais-tu en ce jour de fête ? »

La petite fille, tout en hésitant, se confia au Loup. « Je vais rendre visite à ma grand-mère, mais je ne suis pas d’humeur. Ses reproches me pèsent, et je crains que mes vœux ne soient pas bien reçus cette année. »

Le Loup, touché par sa tristesse, réfléchit un instant. « Et si, pour une fois, tu me laissais prendre ta place ? Je pourrais lui présenter de bons vœux, tout en laissant de côté mes intentions carnassières. »

La petite fille, surprise par cette proposition inattendue, accepta de laisser le Loup amadouer sa grand-mère, une démarche qu’elle n’avait jamais osé envisager. Elle lui prêta sa cape rouge, son chapeau et lui confia son panier rempli de délices. « Fais attention, Loup, et n’oublie pas de lui parler avec douceur », lui conseilla-t-elle avec une lueur d’espoir dans les yeux.

Le Loup, enfilant la cape, se dirigea vers la chaumière. À son arrivée, il frappa doucement à la porte. « C’est moi, Chaperon Rouge », dit-il d’une voix feutrée.

La grand-mère, un peu méfiante, ouvrit la porte. Elle fut d’abord surprise de voir le Loup déguisé, mais sa curiosité l’emporta. « Que veux-tu, ma petite ? »

Avec une voix rassurante, le Loup lui présenta les vœux déguisés de la petite fille, évoquant des souvenirs heureux et des promesses de joie. La grand-mère, troublée par cette attention inattendue, commença à adoucir son regard. « C’est touchant, mon enfant. Je ne savais pas que tu pensais à moi avec tant de tendresse. »

Le Loup, ému par la transformation, continua de lui parler avec bienveillance. Peu à peu, la grand-mère se mit à sourire, oubliant ses reproches et sa mauvaise humeur. Les mots chaleureux du Loup éveillèrent en elle des souvenirs d’amour et de partage.

Lorsque la petite fille revint, elle trouva la grand-mère hilare, entourée de douceurs. « Regarde, ma chère, le Loup m’a fait le cadeau de l’amitié et de la tendresse ! »

La petite fille, ébahie, comprit alors que parfois, même les cœurs les plus rudes peuvent s’adoucir sous les mots gentils. Le Loup, quant à lui, s’éclipsa discrètement, heureux d’avoir apporté un peu de lumière dans cette relation.

Moralité : Dans le cœur de chacun, même des plus redoutés, peut naître une tendresse insoupçonnée. Ouvrons nos esprits et nos cœurs, car les vœux d’amour peuvent changer le monde.

-dimdamdom-

Cependant, l’histoire ne révèle pas si l’aïeule et la fillette parvinrent à trouver le chemin de la sérénité.

Ceci est ma participation au défi n°300 chez les Croqueurs de Môts mené par Lilousoleil !

Dont voici le thème : « Le grand méchant loup présente ses vœux à Mère Grand »

Ami ou ennemi !!! Défi 299 chez les Croqueurs de Môts !

Pour ce premier défi de l’année chez les Croqueurs de Môts,  c’est Marie Chevalier

qui s’y colle !

Elle s’est mise aux manettes pour libérer un peu les fidèles qui font cela à

chaque fois et voilà ce qu’elle nous  propose …

Une réflexion sur une situation donnée et il faudrait que ces cinq mots y

figurent : plaisir, joie, tendresse, film et gentillesse

Il y a vingt ans, vous avez connu un(e) ami(e) et vous vous êtes tout de

suite entendus. Vous êtes toujours en accord quand vous parlez des grands

problèmes de société. Il (ou elle) sait tout de vous et réciproquement ;  tous

vos petits secrets  mais nous ne vous êtes jamais rencontrés « en vrai ».

Comment ressentez-vous ou ressentiriez vous cette situation ?

Dites-le nous!

Oh Marie si tu savais …. j’ai tellement de sujet sur ce thème , un véritable phénomène de société hélas !

Voici mon histoire !

Il y a quelques années, je changeais de vie, je quittais mon mari. Cela ne s’est pas fait sans mal , alors je me suis réfugiée derrière mon écran . J’y ai rencontré quelques belles personnes, mais aussi de moins bonnes.

Celle dont je vous parle, je l’ai rencontrée sur les blogs. Dès nos premiers échanges, une connexion s’était créée ; sa voix douce et reposante, que j’ai pu entendre régulièrement au téléphone, était une source de plaisir et de tendresse. La joie et le plaisir de partager nos réflexions, tant sur les grands problèmes de société que sur des questions très existentielles, faisaient vibrer notre amitié, même si elle était plongée dans l’écrin virtuel des réseaux sociaux. Pourtant, un mystère planait sur notre relation : elle refusait de se montrer ou même de partager une photo d’elle.

Au fil du temps, je commençais à douter de sa personnalité. Ses histoires, parfois sordides, me rendaient de plus en plus perplexe. Elle racontait avoir séduit un homme à l’autre bout du monde, une passion si intense qu’il était prêt à quitter femme et enfants pour elle. Mais lorsque ce dernier lui demanda de se dévoiler, elle refusa, plongeant dans une spirale de mensonges. Je ne comprenais pas cette peur de la réalité, ce refus de montrer son visage.

Lorsque l’épouse de cet homme, femme au sang chaud, découvrit leur liaison, la situation a dégénéré. Elle a mis fin à leur histoire de manière brutale, en le privant de tout outil de communication. Dans un premier temps, mon amie s’est retrouvée désemparée. Mais elle n’a pas tardé à retourner sur les réseaux, à la recherche de je ne sais quelle sensation forte en utilisant un nouveau pseudo afin de ne pas être reconnue.
C’est ainsi qu’elle est retombée sur le mari infidèle, sans doute qu’il avait échappé aux griffes de sa maîtresse femme ou peut-être que lui même mentait .
Mon amie l’a relancé en se faisant passer pour une nouvelle conquête, le monsieur n’y a vu que du feu et est tombé dans son piège redoutable.

Pour moi, qui avais déjà vécu l’infidélité, la gentillesse et le charisme qui émanaient de nos échanges s’effaçaient peu à peu, remplacés par une ombre de trahison.. Je ne pouvais cautionner ce comportement. Si elle était capable de tromper éhontément, je ne pouvais ignorer que je pourrais un jour devenir sa prochaine victime. Alors, peu à peu, j’ai commencé à me distancier, rendant nos conversations plus rares, plus superficielles, jusqu’à ce que notre relation s’estompe et disparaisse, telle une scène de film dont on a oublié le script.

J’ai compris que, même dans le monde virtuel et pas que…, la vérité et l’authenticité restent primordiales pour construire des liens sincères

J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle …

Ohé Mâtelôts !!!

Pour ce défi 295, chez les Croqueurs de Môts c’est votre commandante (môa)

qui prend la barre.

Voici ce que je vous propose …

En vous inspirant de l’image, je vous demande de mettre dans un contexte de votre choix , la phrase suivante :  » J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle…  »

Pour corser la chose, vous introduirez dans votre texte les mots suivants …

Manivelle, ablation, poivre, anniversaire, boutons, vert, avion, flacon, explosion, mariage

En attendant mon tour chez le psychiatre, je repensais à l’anniversaire de mon père ou encore son mariage avec Paul, avec lui chaque occasion était bonne pour faire la  fête, malgré les aléas de la vie. Le jour de mon anniversaire, il avait préparé un gâteau assaisonné de poivre de Cayenne, ce qui avait provoqué une explosion intense dans ma bouche. Je me souviens encore de son rire communicatif, rempli de vie.

Mais aujourd’hui, je ne m’attendais pas à ce retour de manivelle. Lorsque le psychiatre m’a annoncé la nouvelle, j’ai eu l’impression d’avoir subi l’ ablation soudaine de mes émotions. Mon père était parti, et avec lui, une partie de moi. Pourtant, il me restait un héritage, un testament qui me liait à lui. Je ne savais pas encore ce que cela impliquerait, mais je savais que cela changerait ma vie.

Les pensées de mariage et de célébration se mêlaient à la tristesse, comme des boutons de fleurs qui s’épanouissent malgré la tempête. La vie est pleine de contradictions, et aujourd’hui, je devais apprendre à naviguer entre la douleur et l’héritage que mon père m’avait laissé et espérer retrouver sa descendance aussi disparate soit-elle, afin de partager avec eux ce que notre père nous a délégué.

En sortant , je me suis retrouvé dans un monde où les arbres semblaient pleurer la perte d’un être exceptionnel. Alors j’ai sorti de ma poche un flacon vert et je me suis aspergée d’une huile essentielle aux vertus relaxantes , me rappelant que la vie continue, même après une telle nouvelle. Je me suis demandé si je devais prendre un avion pour retourner à la maison familiale, pour faire face à ce qui m’attendait.

La bonne nouvelle c’est que je n’ai plus mal à la tête maintenant.

Le temps passe et repasse mais les souvenirs restent à la place !

Pour ce défi 294 chez les Croqueurs de Môts 

Jeanne Fadosi était à la barre.

Voici ce qu’elle nous demandait …

Celles et ceux qui me suivent depuis longtemps

aux défis d’écriture des CROQUEURS DE MOTS,

se souviennent peut-être qu’un de mes dadas,

c’est le temps, qu’il soit météorologique ou historique.

Alors pour le défi 294, je vous demande d’illustrer à votre manière

(prose, vers, dessins, images)

(pas trop long svp),

un monde où le temps serait aboli.

(Celui de l’Histoire ou celui de la météo ou les deux)

————–

Pendant neuf mois, je t’ai attendu

Voilà déjà presque neuf mois que tu es parti

Et sans toi, je m’ennuie

Je n’ai point d’envie

Pas plus de fantaisie

Que de poésie

C’est bien ça le pire

Quand je manque de sourire

Et de mots à écrire

C’est comme un jour de pluie

Je m’ennuie

Même si au dehors le soleil luit

Alors pour parer à cet ennui

Je me nourris de souvenirs

-dimdamdom-

Le temps passe et repasse mais les souvenirs restent à la place …

30 ans  entre ces deux photos, les trois frères reprenaient la pose

le temps d’un soir.

Jeune fille à la perle version 2024 …

Pour le défi 293, chez les Croqueurs de Môts,

c’est notre moussaillonne Jill-Bill qui s’y colle 🙂

Voici ce qu’elle nous propose ….

Inspiration d’après tableau détourné

«Jeune fille à la perle version 2024 »

Et, en prime, glissez-moi dans votre texte le mot « Elégiaque »

(Qui exprime la mélancolie)

Aux Pays-Bas, le célèbre Riksjmuseum d’Amsterdam, propriétaire de « La Jeune fille à la perle » de Vermeer, a proposé aux artistes d’exposer leurs variations autour du tableau pendant que l’œuvre était prêtée à un autre musée. L’une d’elle fait polémique : une version élaborée grâce au logiciel d’intelligence artificielle.

Le musée a lancé un appel à projets : créez votre propre « Fille » [à la perle, ndlr] inspirée du chef-d’œuvre de Vermeer, et gagnez une chance d’être exposé dans un cadre numérique à la place qu’occupe d’habitude le tableau, pendant son absence »

Le musée affirme avoir reçu pas moins de 3 482 contributions, et en a sélectionné 170, qui se succèdent à la place du tableau original.
Parmi ces 170 oeuvres, qui vont d’un épi de maïs orné d’une coiffe à une version « femme invisible », cinq ont été déclinées dans une version « imprimée », accrochée au mur du musée. Et l’une d’elles a attiré particulièrement l’attention : celle de l’artiste Julian Van Dieken.
Seulement voilà, le public du musée sur les réseaux sociaux semble ne pas apprécier : « Quelle honte, quelle incroyable insulte », lance un utilisateur.  »

Il s’avère que j’ai rencontré cette « jeune fille » si touchante qui ressemble étonnement au modèle de Vermeer, avec une touche de modernité dans l’habillement . Elle garde cependant cette élégance élégiaque.

Je ne peux m’empêcher de l’interpeller afin de lui parler de cette exposition controversée proposée par le Riksmuseum.

Il faut se rendre à l’évidence me dit-elle, en parlant de l’intelligence artificielle, que ce sont des outils que les vrais artistes maîtriseront d’une façon dont on n’a même pas encore idée. C’est comme regarder un tout nouveau genre artistique éclore devant nos yeux en temps réel. Vous savez, il faut vivre avec son temps, mais je vous avoue que …

Elle semblait chagrinée …