Impossible pas végétal !

Pour ce défi 284 chez les Croqueurs de Môts

Jill Bill nous proposait le thème suivant :

Thème « Impossible pas végétal »

D’après la photo imposée ci dessus 

Encore une fois, j’ai fouillé dans mon grenier pour trouver

cette image personnelle qui correspond bien au thème choisi !

“La nature hait la normalité.” Chris Carter

Adam était un petit bonhomme

Pas plus haut que trois pommes

Un jour il aperçut sur le balatum

Une jolie petite pomme

Mais que fais tu là?

Tu m’as l’air tout raplapla

Le petit bonhomme se baissa

Et la ramassa

La petite pomme lui sourit

Elle vient de trouver un ami

Car sans amis

La petite pomme s’ennuie

Elle avait bien des potes

Mais ils ont tous fini en compote

Elle avait bien des potes

Mais ils ont tous fini dans la cocotte

Alors le petit Adam

Se dit qu’en l’avalant

Cette jolie pomme resterait pour longtemps

Sa pomme d’Adam

-dimdamdom-

 

Le pouvoir

Pour ce défi 283 chez les Croqueurs de Môts,

Papiluc nous demandait  d’évoquer dans un poème

ou une chanson le pouvoir sous toutes ses formes !!!

J’ai ressorti de mon grenier tout poussiéreux, un poème qui à l’époque,

m’avait valu quelques remontrances.

Onze ans après on pourrait dire qu’il est toujours au goût du jour,

même si on ne parle plus du même personnage …

En pleine cambrousse,

Sur un palanquin perché,

Un nain très fourbe,

Au regard glauque et bovin

Et à la prétention démesurée,

Effectuait un déplacement ministériel.

Ce nain pourvu d’une vitalité exagérée

Ne ratait pas une occasion

Pour se rendre odieux envers son entourage,

En utilisant souvent un langage irréparable

Et peu thuriféraire à l’égard de la pauvreté

Sans se soucier du marasme

Dans lequel il avait plongé son propre pays

.Il disait sans raccourci ne faire que son devoir.

Mais voilà que l’éléphant sur lequel il trônait

Fut pris de convulsions suivi d’un malaise intestinal.

Le pauvre était si agité, qu’il fit tomber le nain de son piédestal,

Celui-ci tomba  tête la première

Dans le tas impressionnant d’excréments de l’ animal.

Aussitôt un médecin et une infirmière furent appelés

Pour sortir le malheureux de sa situation inconfortable.

Mais tous deux d’un commun accord

Décidèrent de le laisser pigouiller dans son infortune

Sous le regard amusé de la foule.

-dimdamdom-

Toute coïncidence ou ressemblance

Avec des personnages rééls

N’est ni fortuite ni involontaire.

Pépé fait son cinéma

 

Pour ce défi 283 mené « drôledement » par l’ami Papiluc,

chez les Croqueurs de Môts,  il fallait écrire un texte libre

évoquant le cinéma, pourquoi pas, puisque nous sortons

tout juste du Festival de Cannes, avec des calembours bêtes

en hommage à Boby Lapointe.

Pour ma participation, j’ai ressorti une pépite de ma série « Pépé et Mémé Jeanne

que beaucoup d’entre vous ont suivi avec intérêt 🙂

Je n’ai pas la prétention de fouler le tapis rouge mais au moins

j’aurai eu le mérite de vous amuser et de vous tenir en haleine avec mes épisodes,

qui n’étaient que pure fiction , avec un fond en demi teinte reflétant mon vécu.

Celui-ci est particulièrement drôle.

Ce matin Mémé Jeanne est complètement à la ramasse.

Vous souvenez-vous qu’elle avait dû prendre le premier vol

en partance pour l’Ukraine où elle n’avait jamais mis les pieds auparavant.

Elle est allée chercher son Pépé qui se l’ai jouée : « Voir Venise et mourir » !

La voici donc dans l’aérogare avec sa petite valise.

Attention, la prévient la veille sa tante Flamine, dans ce coin du monde

il faut éviter les petits sachets aux herbes aromatisées, même la verveine

est considérée comme délit.

Il faut savoir que Flamine est fervente de ces remèdes « magiques »

en provenance directe de l’agriculture biologique du Vénézuela

qui lui confèrent sa bonne mine.

Voilà donc Mémé Jeanne débarquant à l’aéroport d’Ukrainka, 

elle cherche partout son Pépé quand une Volga s’arrête devant elle.

La porte arrière s’entrouvre c’est lui qui l’accueille, oh comme il lui a fait peur !

Elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit aussi mal arrangé.

Elle s’engouffre dans le taxi et les voilà partis direction le Mini Hôtel Tripolie

Quoi vous ne me croyez pas et bien cliquez donc sur le lien !!!

Les voici attablés en tête à tête dans le restaurant, à parler de choses

et d’autres et voilà que Pépé se met à jouer des sentiments de sa Mémé Jeanne

en lui racontant sa semaine de grand solitaire qui l’a mené à cette grosse déprime.

Il lui dit avoir été au cinéma voir un film avec le comédien célèbre Alexandre Vertinsky.

Il y avait en tout et pour tout quatre personnes dans la salle et il n’a même pas

mangé de pop-corn ni de pralines glacées, il n’y a que l’ambiance

qui était vraiment glacée. Puis en rentrant il s’est perdu dans la forêt,

la nuit tombante, il s’est pris le pied dans les branchages ce qui lui a coûté

une vilaine blessure, il s’est vidé de son sang,  a du prendre ses vêtements

pour éponger la blessure et s’est retrouvé nu en pleine nature …

Pas malin Pépé, il n’a pas fallu en raconter plus, pour que sa Mémé Jeanne

en ait les larmes aux yeux se promettant de le ramener à la maison,

d’inviter l’oncle Adémar de Colmar et la tante Flamine à la trop bonne mine

et de reprendre une vie normale selon ses souhaits .

Heureux de son stratagème Pépé termine son veau Stroganoff

pendant que Mémé Jeanne sort sa carte Visa.

-dimdamdom-

La théorie de l’oeuf selon Dimdamdom …

Pour ce défi 281 chez les Croqueurs de Môts

Renée (Envie2) nous demande un poème avec des oeufs….

sous toute forme, même celle d’un crâne d’œuf…. le mien sera en prose ,

mon poème, pas l’oeuf !

Je vais donc tout de suite placer la barre haute, en vous parlant

de la théorie de l’oeuf de Einstein!!! Je vous sens déjà prêts à grimper au rideau.

A vous voir lever les yeux au ciel je constate que vous n’avez rien pigé,

Je vous rassure moi non plus. Voilà pourquoi je vous parle d’une théorie plus connue.

Connaissez-vous le pitch ou théorie de l’ascenseur?

Né aux Etats-Unis, ce concept consiste, dans ses grandes lignes, à enter de faire

monter au créneau votre interlocuteur le temps que dure un trajet en ascenseur.

Faut-il encore que l’ascenseur vous emmène dans l’Eden et non au dessus de votre

étagère !Pour cette dernière une échelle vous suffira.

Nous voici donc remontant l’Empire State Building, quand soudain c’est la panne,

toutes les lumières s’éteignent vous plongeant dans une singularité gravitationnelle

occultée par un horizon absolu. Et c’est là que vous vous retrouvez en promiscuité

avec votre interlocuteur dans un espace pas plus grand qu’une cabane de montagne.

Vous êtes si près de lui que vous sentez son rythme cardiaque, la fièvre qui monte

et son haleine de cheval qui a avalé un oeuf trop dur.

Et c’est à ce moment précis que vous lui dites non sans ravissement cette phrase

burlesque tirée des devises de Shadock :

« Avec un escalier prévu pour la montée, on réussit souvent à monter plus bas

qu’on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente. »

C’est là que la lumière se rallume découvrant  le regard épuisé  de votre interlocuteur

dont le teint a pris la couleur verdâtre d’un jaune d’oeuf trop cuit.

C’est triomphant que vous pouvez vous dire que vous avez réussi votre « pitch ».

-dimdamdom-

Quand Annah a envie2 … chocolat !

La belle Annah

Aimait un gros chat

Qui un jour sniffa

De l’ amanite tue mouche à caca

Ce qui très vite l’amena

Dans un état proche du Nirvana

C’est ainsi que Annah

Dans le bois il engrossa.

Un soir sous le drap

La belle Annah ronronna

Elle avait envie de fraises tagada

Et de mousse au chocolat

Son chat peu délicat

Ne s’en inquiéta pas

C’est alors qu’elle lui avoua

Qu’il allait être bientôt papa.

Hahaha

-dimdamdom-

Pour le défi 281 chez les Croqueurs de Môts

Renée (envie2) nous demandait un texte humoristique

de notre cru qui parle de chocolat

Envie2 … de Pâques !!!

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts ,

défi 281,  Renée (Envie2) nous demande un poème (ou chanson)

qui évoque Pâques sans en être obligatoirement le thème principal.

Voici mon humble participation …

Me voilà de retour

Dans ma pauvre caboche

Résonnent encore les cloches

A force d’oeufs de Pâques

Me voilà patraque

A force de gigot aux fayots

Me voilà mal aux boyaux

A devenir folle de messe

Me voilà devenue molle de fesses

Du coup ce matin point d’envie

Partout il fait gris

Tout ça pour vous dire

Qu’un réveil

Sans soleil

Me donne une folle envie

De retourner au lit

-dimdamdom-

Et pour finir en beauté pourquoi pas une petite énigme!!!

Savez vous pourquoi il n’y a pas d <<E>> dans <<LUSTUCRU>>?

Parce qu’ils en ont marre de se faire fracasser le crâne

alors ils se sont tous cassés

Vous z’ici je vous croyais zo zoo !!!

La petite Zoé

Etait encore au berceau

Quand sa mère l’emmena au zoo

Voir les chimpanzés

La petite Zoé

Au zoo s’amusait

De voir bouser

Les zèbres tout zébrés

La petite Zoé

Devant le gorille balèze

N’était pas très à l’aise

Et refusait de le biser

La petite Zoé

Est maintenant un peu blasée

Elle en a assez des chimpanzés

Qui n’arrêtent pas de jaser

Voilà que la petite Zoé

Fait une colère

Comme un zèbre elle se met à braire

Disant qu’elle veut déga »z »er.

-dimdamdom-

Voici ma participation déjantée au défi 279 des Crôqueurs de Môts

mené par Zaza qui ne l’est pas moins

Domi part en vrille !!!

Pour ce défi 279 chez les Croqueurs de Môts,

Zaza nous demande d’être de plus en plus déjantée.

Plus déjanté que ça je ne sais pas si je pourrai faire 🤪

Mais bon si c’est le dési-ra-tata  Zaza  alors allons-y

Tout le monde croyait que j’avais perdu 5 kilos

juste en mangeant des kebabs et bien non

c’est parce que je suis zamoureuse d’un poussin

qui m’a mis zenceinte. Du coup nouveau record,

six jours sans prendre de douche parce que mon ex m’a dit

que ce n’est pas bon quand on est t-enceinte.

Non non je n’aime plus mon ex parce qu’il a cramé la tartiflette.

Et bien puisque c’est comme ça demain je me teins les cheveux

en mauve puis je crois que je vais devenir gigolo puis j’irai z-au zoo

Je vais me taper le fiancé de ma meilleure amie qui est gay,

il va devenir l’amour de ma vie. Oserais-je lui raconter

que nous z-allons nous marier cette année.

Je pense qu’il est temps de vous raconter quelque chose,

j’en peux plus je vais changer de sexe.

Bon ok je sais que personne ne lira mon statut mais comprenez

parfois je m’ennuie tellement que je m’enroule dans un sac de couchage

et je m’enduis de beurre partout puis je me glisse sur le sol

de la cuisine en me prenant pour une limace!!!

Vous croyez que j’ai avalé une coccinelle et alors,

ça porte bonheur c’est mieux que de ne pas faire caca

pendant 5 jours, j’aime pas les constipés.

Ça c’était il y a deux ans, après 15 jours de confinement,

le monde pétait déjà un plomb, je n’ose imaginer ce qui se passe

aujourd’hui dans vos têtes ,

Surtout ne vous inquiétez pas pour moi,

je vais bien tout va bien !!!

Il m’arrive juste parfois d’être insomniaque, avant c’était la nuit,

maintenant c’est tout le temps, mais je me soigne par la thérapie du rire,

je vous la recommande vivement et je réinvente ma vie !

<<Fuyant la critique>> de Pere Borrell del Caso

Je m’appelle Archibald et j’ai tout juste 14 ans.

Depuis ma naissance on me trimbale de ville en ville.

Voilà  maintenant une semaine que je loge avec maman à Paris,

à Passy plus précisément, dans une chambre mansardée

que l’on nous permet d’occuper pour un moindre loyer, à condition

de ne pas nous faire remarquer.

Cette ville dont j’ai souvent rêvé des sons et lumières que j’imaginais

à travers les journaux que je vendais sur les trottoirs de Manille.

Oui mais Passy n’est pas Paris !

Pour s’en rendre compte il suffit de comparer ma mère à la reine d’Angleterre.

Mon seul loisir, lorsque je rentre d’une journée d’errance

est de me pencher au dessus de la lucarne en espionnant les appartements voisins.

Aujourd’hui, en quittant ma chambrette je décide d’en savoir plus sur celui

qui retient toute mon attention.

Je m’imagine sortir d’un cadre un peu trop étriqué pour moi.

Me voilà dévalant les huit volées d’escaliers.

Arrivé en bas j’ouvre la lourde porte menant à la rue et là,

je me sens envahi par un brouhaha de sirènes, de klaxons, marteaux-piqueurs etc…

Il fait chaud ce jour là, je traverse la rue manquant de provoquer un accident.

Je me sauve en me faufilant dangereusement entre les voitures

car un grand malabar pas très commode tente de me faire passer

un mauvais quart d’heure. Arrivé de l’autre côté je file droit devant pour m’engouffrer

dans l’immeuble d’en face, celui-là même que je m’étais mis en tête de visiter

dans les moindres recoins, laissant s’essouffler derrière moi l’excité.

Me voici dans un long couloir, une odeur âcre me prend à la gorge.

En me dirigeant vers la gauche je vois un escalier en colimaçon

que je décide de gravir. Je fais un bref calcul, j’habite au huitième

donc celui que j’entrevois de là haut doit être au cinquième.

Je grimpe les marches quatre à quatre, quand j’arrive à peine essoufflé

au palier numéro cinq. Il y a trois portes accessibles, mais je suis hésitant,

quand, j’entends un léger grincement du côté gauche.

Je me tourne et là je vois que la porte est entrouverte, tout laisse croire

que je suis attendu. Je m’avance, je pénètre dans l’appartement,

au bout d’un long couloir je perçois sous une porte un filet de lumière,

je m’approche, je l’ouvre tout doucement et là je la découvre,

dissimulée dans un labyrinthe de tableaux

Je m’approche encore, je sens son parfum si fort que j’en oublie

l’odeur âcre des couloirs. Elle a un beau visage, j’ai du mal à soutenir son regard,

aussitôt mes yeux s’enfoncent dans le parquet de la chambre,

puis j’entreprends une remontée discrète

sur des bottes interminables et quand je remonte les cuisses …

Je reste stupéfait….

Oh mais elle est nue!!!

Pour cette fois je réalise que c’est la plus belle catastrophe

Qui me soit arrivée depuis ma naissance.

Voici ma participation tardive au défi 278 chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demandait d’inventer une histoire à partir du tableau

<<Fuyant la critique>> de Pere Borrell del Caso

Plus de peur que de mal !!!

Hier comme des fous
Nous l’avons cherché partout.
Il se faisait tard
Nous craignions le renard.
Dames tortues
L’avez vous vu ?
Et vous les poules ?
Non ! Pff c’est vraiment pas cool !
Nous interrogeons monsieur lapin
Qui nous renvoie illico chez le félin.
Monsieur le chat bringé
L’avez-vous mangé ?
Nous avons battu le terrain
A nous rompre les reins.
Pour le trouver à minuit dans les citrouilles
Bon Dieu, qu’il avait la trouille !
Mais heureusement
Le canard était toujours vivant.
-dimdamdom-

Pour cette nouvelle quinzaine chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demande de lui faire peur