Folie furieuse

Ton grain de folie ne peut être sans conséquence,

Ton comportement est loin d’être ordinaire,

Tu manques de plus en plus de discernement,

Tu deviens zinzin mon pauvre, tu finiras avec la camisole

Si tu continues tes extravagances que tu nous fais vivre au quotidien.

Ta folie que nous croyions douce, te rend maintenant furieux,

Tu ne te maîtrises plus, comme ce pseudo artiste

Qui voulait se montrer maître de l’univers.

Maintenant tu crains l’abandon,

Mais c’est toi qui a créé ce climat de psychose

La vie n’est pas un conte , il n’y a pas de place pour les rêveurs

Qui ont des bleus au coeur.

Ton comportement aliéniste ne fera pas revenir ta bergère que du contraire

Cela pourrait l’encourager à partir plus souvent en escapade

Jusqu’au jour où elle ne reviendra plus

Il ne faudra pas pleurer quand tu perdras la garde

De ta jolie petite fille aux cheveux ondulés.

Alors maintenant je te le dis, arrête tes outrages .

Ton combat est devenu épuisant pour ton entourage.

-dimdamdom-

Défi 242 chez les Croqueurs de Môts sur le thème : « La folie « 

Vous avez dit Hexakosioihexekontahexaphobie …

Nous étions le 6/6/66

Nous habitions au 66 avenue du 6 juin 1944 dans le 66 (Pyrénées orientales)

Cette année on accueillait pour la première fois

notre futur beau-fils pour qui j’avais voulu me surpasser

en préparant un plat local ancestral :

“Daube de pieuvre à la sauce diable et aux petits blancs de Paris ”.

Lorsque le plat fumant arriva sur la table,

il avait pris une couleur inquiétante.

Je ne sais si c’était par politesse ou par gourmandise

Mais le prétendant de ma fille l’engloutit en deux coups de cuiller à pot.

Très vite ses cheveux se dressèrent sur le sommet du crâne

qui le faisaient ressembler au diable.

Des flammèches sortaient de ses oreilles.

C’était époustouflant

Il se leva et courut pour se mettre en retraite dans les water closed .

On aurait dit Andromaque au galop

Son teint était aussi blanc que la cuvette.

C’est avec tambour et trompette que nous appelions les pompiers.

A peine arrivé à l’hôpital un médecin le prit en charge

sans se soucier de la portière de l’ambulance

qui retomba sur les doigts de l’infortuné .

Le voir se tordre de la sorte ne rassurait guère le corps médical

ni moi qui commençais à avoir des doutes sur les champignons

que j’avais cueillis la veille, qui se confondaient à s’y méprendre

à l’entolome livide, une espèce de champignons toxiques.

La salle d’attente était bondée.

Malgré un homme au complet marron prêt à chicaner,

on le fit passer devant tout le monde.

Pardonnez moi de ne point finasser

Mais entre ses doigts qu’on venait d’écraser

et le derrière envahi d’une collection d’hémorroïdes fulgurante

qui l’empêchait de s’asseoir,

le jeunot se trouvait en bien mauvaise posture

et me voyait surtout navrée d’avoir voulu tester cette spécialité culinaire.

Après quelques analgésiques le malheureux fut soulagé.

On lui prescrit une cure de tisane d’Harpagophytum procumbens

(Griffe du Diable)

ce qui le rendit complètement apathique.

Quelle chance cela m’a évité d’être invectivée .

Selon l’usage, une enquête fut menée et il s’avéra

que l’infortuné n’avait nullement été empoisonné par sa future belle-mère,

en l’occurrence moi, mais était atteint d’Hexakosioihexekontahexaphobie

(peur du nombre 666)

Cette histoire burlesque me fait penser à une petite blague …

Un gars rentre dans un bar :

– Je voudrais une chwirzderkilmaskichtmeurk à la menthe.

Et le barman :

– Une chwirzderkilmaskichtmeurk à la quoi ? 😆

 

Ceci était ma participation au défi 242 chez les Croqueurs de Môts

mené par Jill Bill à qui je souhaite un prompt rétablissement

et un retour rapide à la maison.

Le thème du défi étant …

Un dimanche d’automne

Marilyn et vous allez en forêt profonde

Ni vus, ni connus,

En quête d’un, vénéneux

Avec derrière la tête, une invitation à dîner, fatale !

Petits blancs de Paris et dedans de l’entolome livide, à confondre.

Au menu, traficoté…

Potage forestier

Omelette forestière

Côte de porc forestière et,

Vraie truffe pâtissière, si encore en vie… !

Racontez-nous ce repas « faussement » partagé,

Comme dans tout bon roman policier !

Projet réussi ou foiré… !?

Mais nan, mais non, impossible pas français… ^^

Un p’tit mot intello en imposé cependant: «Hexakosioihexekontahexaphobie »

PS : Avis au Croqueurs de Môts, j’ajouterai vos liens demain sur le blog

de la communauté en espérant que la newsletter sera à nouveau opérationnelle.

Je vous prie de m’excuser pour le désagrément 😐

L’importun

Toi le philosophe

Qui m’apostrophe

Chaque nuit tu vagabondes

Dans mon monde

Comme un fantôme diaphane

Dans une vielle cabane.

De derrière ta psyché

Bien caché

En toute transparence

Tu joues de mon innocence

Tu me demandes d’être honnête

Mais la vérité tu n’acceptes

J’aimais pourtant quand ta poésie

Rimait avec fantaisie

Mais tu viens de lever le voile

Sur ce que tu représentes sur ma toile

Tes mots savants

Sont devenus pour moi insignifiants

Tu parles dans le brouillard

Tu joues à colin-maillard

Derrière un foulard de dentelle

Dans une lumière artificielle

Je te crains moins lorsque tu es visible

Que lorsque tu te fais invisible

Ta nouvelle politique

Prend des goûts de vomique

Tu cherches à briller

Mais le cristal est usé

Ton énigme est introuvable

Parce qu’elle est déplorable

Avec toi mon vin s’est transformé en eau

Il est devenu aussi insipide

Que toi tu es devenu schizoïde

Ton lagon je n’ai fait que traverser

Je ne veux plus m’y arrêter

ADIEU

-dimdamdom-

Pour ma participation au premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené par Jill Bill sur le thème « L’importun »

J’ai choisi ce poème que je réédite souvent

parce qu’il me parle toujours autant, même si cet importun

ne fait plus partie de ma vie depuis longtemps.

 

 

 

 

Vent mauvais !!!

 

On dit qu’il ne faut jamais retenir un pet

Car il te monte le long

De la colonne vertébrale

Pour arriver au cerveau

Et finit par te donner

Des idées de merde!

Et c’est comme ça que tu lâches des « Pff  » par ci, des  » Pff  » par là

parce que tu n’es jamais content et c’est fatigant , alors crois moi, pète un coup

ça ira mieux et c’est moins dangereux !

Parce que …

Voici ma participation au second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

dont le thème est : Un vent mauvais.

Je reconnais que sur ce coup là je ne suis pas très poétique

mais parfois ça défoule 😉

Drôle de guerre !!!

Pour le défi 241 chez les Croqueurs de Môts,

voici ce que Lénaïg nous propose :

nous choisirons chacun(e) un tableau célèbre,

si possible l’un des 22 exposés ici

et dans un petit texte en prose ou en vers

nous devrons l’évoquer sans le nommer, donc le faire deviner.

Pour corser le défi, nous devrons glisser dans notre présentation

au moins l’un des mots suivants (ou tous) :

chaise-longue, oiseau, arrosoir.

Voici ma participation

Drôle de guerre

Nous sommes les meilleurs qu’ils disent,
Balancent leurs fausses informations,
Se chamaillent ou se gargarisent,
Pour des questions d’ego, de pouvoir et de pognon !!!

Si ma grand-mère, dans son jardin d’éden les entendait
Elle leur crierait de sa chaise-longue en ricanant :
« Devant votre porte, donnez un coup de balai
Avant de vous mêler de ce qui se passe à Wuhan »

Assez de toutes ces promesses
Que nous font les bien pensants :
On progresse, on régresse … on nous agresse
Dans notre chair et notre sang .

Non ! vous n’êtes pas les meilleurs.
Et nous, nous ne sommes ni loup ni mouton,
Nous apprenons juste à vivre tous en coeur
Pour ne pas mourir tous ensemble comme des cons !

-dimdamdom-

Quand vous aurez deviné de quel tableau

je me suis inspirée je le publierai 😉

Juste pour vous dire bravo, vous avez deviné le tableau

qui a inspiré mes mots et parce que j’y avais un peu pensé,

et qu’à l’unanimité vous proposez Le cri de Munch je l’ajoute.

 

Flore et Zéphyr

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Lénaïg nous proposait d’écrire ou de choisir un poème

sur le thème suivant : Un doux Zéphir.

Voici mon choix :

Flore et Zéphyr

 

Par un jour de printemps
Flore errait en forêts
quand Zéphyr dieu du vent
S’éprit de ses attraits.

Dans un nid de campagne
il souffla ses ardeurs
et la prit pour compagne
promettant son bonheur.

Caressée par Zéphyr
les fleurs virent le jour
respirant de plaisir
réjouissant nos parcours.

Puis les abeilles au ciel
descendirent pour offrir
une lune de miel
à Flore et à Zéphyr.

Lui mué en Mistral
l’emmena sur le Rhône
en un voyage astral
semant en longues aunes.

Puis mué en Sirocco
pour d’autres graminées
ils traversèrent tout chauds
la Méditerranée.

Ainsi Flore et Zéphyr
Partout et de tous temps
en d’éternels soupirs
s’aimeront à tout vent.

Patrick NAUDIN ( Poète français )

 

 

De Musset à Sand et … de moi à …. ?

Comme promis, pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

voici la réponse d’Alfred de Musset à Georges Sand.

Il semblerait que la correspondance entre George Sand et Alfred Musset

ait réellement comporté des messages cachés !

Certes moins spectaculaires, ils n’en valent pas

moins le détour.

Voici donc deux de leurs acrostiches.

Pour découvrir le message caché, il faut cette fois lire le premier mot seulement de chaque ligne. Ce procédé répond au nom d’acrostiche.

De Musset à Sand :

Quand je jure à vos pieds un éternel hommage
Voulez-vous qu’inconscient je change de langage
Vous avez su captiver les sentiments d’un coeur
Que pour adorer forma le Créateur.
Je vous aime et ma plume en délire.
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin, de mes lignes, lisez les premiers mots
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.

 

De Sand à Musset :

Cette indigne faveur que votre esprit réclame
Nuit à mes sentiments et répugne à mon âme

 

Et maintenant voici ma participation personnelle

qui en son temps à semé le doute dans certains esprits…

Je suis toujours aussi amoureuse d’elle, elle me manque tant 😆

 

Si longtemps que nous nous étions perdues de vue

Qu’un beau matin l’envie m’est venue

De m’envoler pour te retrouver.

Pour toi j’ai tout quitté !

Dès mon arrivée, autour de moi, tu t’es lovée,

Inlassablement nous avons flirté…

Je garderai de ce beau voyage,

Le témoignage du ciel et des nuages.

Il est déjà temps pour moi de partir,

Mais je te promets de revenir.

Chaque fois que le besoin se présentera

Je viendrai me blottir dans tes bras.

Même si dans mon pays d’en haut

Il n’y a pas d’aussi beaux bateaux,

Je ferai en sorte de les transporter

Afin que mon bonheur soit complet.

Désormais avec toi c’est une certitude

Plus jamais je ne craindrai la solitude.

-dimdamdom-

 

 

 

Je voudrais être un homme !

Le saviez-vous ? LA galère, LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête,

tout ça, c’est pour nous les FEMMES !

Alors que pour les Hommes c’est LE soleil, LE beau temps, LE printemps, LE paradis !

Nous c’est faire LA vaisselle, LA cuisine, LA bouffe,

Ramasser LA poussière, LA saleté avec LA balayeuse.

Pendant que Monsieur boit LE café dans LE fauteuil en lisant

LE journal et en regardant LE football

et prétend que ça pourrait être LE bonheur si nous ne venions pas semer

LA discorde et LA chicane.

Pour retrouver LE calme et LA tranquilité, si nous laissions LE genre décider.

Nous pourrions regarder LA télé, mais laisser choisir LE poste par Lui

Même si LA télécommande nous appartient, Ils en prennent toujours LE contrôle.

Mais ne voyez aucun sexisme là-dedans, ça c’est Lui qui le dit!

D’ailleurs, entre parenthèses je vous signale que le mot sexe n’a pas de FÉMININ,

Qu’on ne dit pas LA sexe mais bien LE sexe d’une FEMME.

Par définition, LE plaisir est donc pour les HOMMES.

Car si les préliminaires sont rapides, c’est qu’ils ne sont qu’UN préliminaire

Plus que ça, c’est UNE perte de temps.

Après avoir obtenu UN orgasme, les HOMMES se retournent pour trouver LE sommeil

pendant que les FEMMES vivent UNE frustration.

D’ailleurs dès que c’est sérieux, comme par hasard, c’est tout de suite au

MASCULIN.

On dit UNE rivière, UNE marre d’eau mais on dit UN fleuve, UN océan.

On dit UNE trottinette, mais UN avion à réaction!

Et quand il y a UN problème dans UN avion, c’est tout de suite UNE catastrophe

C’est toujours la faute d’UNE erreur de pilotage, d’UNE panne d’essence,

d’UNE mauvaise visibilité, bref toujours à cause d’UNE connerie.

Et alors là, attention mesdames, dès que LA connerie est faite par UN homme

ça ne s’appelle plus UNE connerie, ça s’appelle UN impondérable.

Enfin, moi, je nous conseille les FEMMES, de faire UNE pétition.

Et il faut faire très vite parce que notre situation s’aggrave

de jour en jour.

Y’a pas si longtemps, nous avions LA logique, LA bonne vieille logique FÉMININE.

Ça n’a pas plu, aux HOMMES

et ils ont inventé LE logiciel.

Mais heureusement il y a quand même quelquefois des petits avantages :

Ils ont LE mariage, LE divorce;

Nous on a LA pension, LA maison. LA carte de crédit,

et eux LE découvert.

Je pense qu’il est temps de vous avouer quelque chose,

j’aurais aimé changer de sexe mais ne suis plus si sûre d’en avoir envie. 😆

Pour le défi 240 chez les Croqueurs de Môts

Martine (Quai des rimes) nous demandait de nous imaginer 24 heures dans la peau

d’une personne du sexe opposé, de raconter notre journée et notre nuit.

La lettre de Georges Sand

Pour cette quinzaine chez les Croqueurs de Môts

C’est Martine (Quai des rimes) qui s’y colle.

Pour ce premier jeudi poésie elle nous demande un poème

ou chanson d’amour d’un homme à une femme ou le contraire.

Voici ma participation, lettre de Georges Sand à Alfred de Musset, un peu osé certes

mais tellement drôle, je vous donnerai la réponse d’Alfred à Georges la semaine

prochaine 😮

 

George Sand était le pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin,

écrivain français née à Paris le 1er juillet 1804 et morte à Nohant le 8 juin 1876.

Elle s’adonnait à tous les genres littéraires : depuis les romans et les nouvelles

jusqu’aux critiques et aux textes politiques, en passant par les pièces de théâtre.

Parallèlement à ça, George Sand se passionnait pour la peinture et s’impliquait

beaucoup dans la vie politique, notamment lors du gouvernement provisoire de 1848.

On a longtemps attribué à George Sand la lettre qui suit, destinée à Alfred de Musset

(autre grand écrivain français).

Cependant, il s’est rapidement avéré qu’il s’agissait d’un canular qui remonte

au dernier quart du XIXesiècle (Source : Les Amis de George Sand).

Cela dit, les textes en eux-mêmes n’en restent pas moins de qualité

et méritent tout de même le coup d’oeil.

 

Cher ami,

Je suis toute émue de vous dire que j’ai

bien compris l’autre jour que vous aviez

toujours une envie folle de me faire

danser. Je garde le souvenir de votre

baiser et je voudrais bien que ce soit

une preuve que je puisse être aimée

par vous. Je suis prête à montrer mon

affection toute désintéressée et sans cal-

cul, et si vous voulez me voir ainsi

vous dévoiler, sans artifice, mon âme

toute nue, daignez me faire visite,

nous causerons et en amis franchement

je vous prouverai que je suis la femme

sincère, capable de vous offrir l’affection

la plus profonde, comme la plus étroite

amitié, en un mot : la meilleure épouse

dont vous puissiez rêver. Puisque votre>

âme est libre, pensez que l’abandon ou je

vis est bien long, bien dur et souvent bien>

insupportable. Mon chagrin est trop

gros. Accourrez bien vite et venez me le

faire oublier. À vous je veux me sou-

mettre entièrement.

Votre poupée

 

Vous l’aurez compris, l’astuce consiste à lire une ligne sur deux. Notez l’élégance

manifeste du texte lorsqu’on le lit normalement : un canular, oui, mais un canular de

qualité !

Le porteur de lumière

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Jeanne Fadosi nous proposait  de choisir un poème sur le thème de l’électricité,

à moins que nous préférions avoir le champ libre sans contrainte d’un fil conducteur.

(même pas électrique 😏)

 

Je vous présente le plus ancien poème de Charles Baudelaire,

Le porteur de lumière, écrit en 1835 alors que le poète tenait à peine 14 ans.

Ce texte inconnu (et fascinant) est explosif,

Si nous ne pouvons pas définir exactement la qualité de la poésie,

Nous pouvons  tous affirmer sa puissance qui nous enveloppe.

Ce poème est suivi de clichés

Que j’ai pris du bout de la planète

Où je me sens bien voire beaucoup mieux!!!

Le porteur de lumière

L’on me nomme univers et l’on me dit obscur

Mais qui vient vers moi rencontre mes étoiles,

Et qui m’envoie ses yeux comme on hisse des voiles

Connaitra du passé les rêves du futur.

Je sais la terre une île, infantile et enceinte,

Guettant à l’horizon un soleil différent,

Car étant l’univers je suis aussi parent,

Et je sais son désir de se retrouver sainte.

Quand vous me contemplez sachez que je vous vois

Soulever vers mes cieux vos regards pleins d’ivresse,

Et qu’à travers chacun je grandisse sans cesse

Car je serais en vous si vous croyez en moi.

Qui cherche pour changer me trouve au fond de l’âme,

L’on me nomme univers et l’on me dit sans cœur,

Et si je parais noir ainsi qu’un étrangleur

C’est pour mieux éveiller votre désir de flamme.

(Charles Baudelaire/1835)