Partir un jour ….

Pour ce dernier défi de la saison chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous demande d’écrire un texte à partir

de quelques lignes tirées du livre de Marie Gillet

« Aussitôt que la vie ».

« Je suis partie de bon matin. J’ai pris ma décision après avoir ouvert les volets

et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l’aube ;

laisser la place au jour. L’air était pur et calme. Il allait faire très beau.

Rien ne s’opposerait à la lumière. »

 

Et pourtant ….

Partir, ça y était : instant magique que de s’embarquer

à deux sur cette embarcation

qui les ferait voguer sur les flots de la vie.

Les premières années furent tendres.

Avec le temps quelques tempêtes vinrent faire tanguer le navire.

Heureusement elle avait le pied marin,

malheureusement lui devenait

un commandant de bord intraitable.

Ils continuèrent à naviguer entre deux eaux ,

elle, se laissant bercer par le mouvements des vagues,

lui, voulant sans cesse les braver.

Jusqu’au jour où ils heurtèrent un iceberg, qui fendit leur embarcation .

L’eau s’y engouffra insidieusement ,

ils essayèrent tant bien que mal de colmater la brèche

mais lentement le bateau  se transforma en galère.

Ils n’avaient pas assez de leurs bras pour la faire avancer

et décidèrent de la laisser sombrer.

Partir ça y était, l’instant n’est plus magique.

-dimdamdom-

Symphorose et le lutin bleu !

Symphorose

Est un peu fleur bleue

Souvent elle voit la vie en rose

Et pourtant il lui arrive

Certains matins

De sentir qu’elle dérive

Alors son amertume elle refoule

Va prendre l’air

Et dans la nature se défoule

C’est comme ça qu’un lutin bleu

Vient à elle lui chuchoter à l’oreille

Quelques mots merveilleux

Symphorose

Petite fleur bleue

Je t’emmène sur mon nuage rose

Je te dirai des mots bleus

Afin de soigner ton mal

Et le rendre moins douloureux.

Sans hésiter Symphorose

Suit le lutin bleu

Et avec lui elle revoit la vie en rose.

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous demandait de sublimer le bleu

La théorie de l’ascenceur !!!

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Josette nous demandait de prendre de la hauteur 😆

Je vais donc tout de suite placer la barre haute

en vous parlant de la théorie de l’oeuf de Einstein!!!

Je vous sens déjà prêts à grimper au rideau.

A vous voir lever les yeux au ciel, je constate que vous n’avez rien pigé,

je vous rassure moi non plus.

Voilà pourquoi je vous parle d’une théorie plus connue.

Connaissez-vous le pitch ou théorie de l’ascenseur?

Né aux Etats-Unis, ce concept consiste, dans ses grandes lignes,

à tenter de faire monter au créneau votre interlocuteur,

le temps que dure un trajet en ascenseur.

Faut-il encore que l’ascenseur vous emmène dans l’Eden

et non au dessus de votre étagère ;

Pour cette dernière une échelle vous suffira.

Nous voici donc remontant l’Empire State Building,

quand soudain c’est la panne, toutes les lumières s’éteignent,

vous plongeant dans une singularité gravitationnelle

occultée par un horizon absolu.

Et c’est là que vous vous retrouvez en promiscuité avec votre interlocuteur

dans un espace pas plus grand qu’une cabane de montagne en pleine nature.

Vous êtes si près de lui que vous sentez son rythme cardiaque,

la fièvre qui monte et son haleine de cheval .

Et c’est à ce moment précis que vous lui dites,

non sans ravissement cette phrase burlesque tirée des devises de Shadock :

« Avec un escalier prévu pour la montée,

On réussit souvent à monter plus bas qu’on ne serait descendu

Avec un escalier prévu pour la descente. »

C’est là que la lumière se rallume

découvrant le regard épuisé de votre interlocuteur.

 C’est triomphant que vous pouvez vous dire

que vous avez réussi votre « pitch ».

-dimdamdom-

Tic, tac, toc et … toc pour Maître Toc

Maître Quoc

Fier comme un qoc

A la porte du paradis toque

Toc toc …

Le grand Saint Pierre

Ouvre à l’homme fier.

Maître Quoc

Rempli de tic et de toc

Est sous le choc,

En voyant au mur des pendules

Qui le rendent incrédule.

L’une indique zéro heure et une minute …tic

L’autre zéro heure zéro minute … tac

La première appartenait à Ghandi … tic

Qui n’avait menti qu’une seule fois dans sa vie … tac

La seconde à la vierge Marie …. tic

Qui elle n’aurait jamais menti … et toc pour Maître Quoc

Alors Maître Quoc

Toujours aussi fier qu’un qoc

Propose sans complexe un troc

En offrant sa Rollex mastoc.

Saint Pierre avait entendu parlé de lui

Et de ses facéties

Qu’il manque d’en faire dans son froc,

Mais remercie l’homme fier comme un qoc

Et décide que l’objet de valeur

Lui servirait de ventilateur.

Et toc

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Josette nous demandait un poème en « ic, ac, oc »  😛

 

“Beau chemin n’est jamais long.”

Un matin la nana

De son lit se leva

Avec dans la tête

Ce refrain qui l’entête

“Tout quitter

Mais tout emporter”

Oui mais le pourrait-elle?

On a tant besoin d’elle

Enfin c’est ce qu’elle croit

Et son tourment elle accroit

A force d’avoir pitié

Du rêve elle revient à la réalité

Et demain elle sera toujours là

A se demander ce qu’elle fait encore là.

Ne serait-il pas mieux de tout quitter

Sans rien emporter…

-dimdamdom-

Ca c’était il y a longtemps, aujourd’hui place à la sérénité.

Pour clore sa quinzaine, chez les Croqueurs de Môts,

Zaza nous demandait juste un petit poème concernant

nos futures vacances d’été…

Il y a un moment dans la vie où l’on se retrouve à la croisée des chemins.

Les choix qu’on fait à ce moment là peuvent déterminer tout le restant de notre vie.

Bien sûr face à l’inconnu, la plupart d’entre nous préfèrent faire demi-tour.

En passant par Vézelay,  carrefour des chemins de Compostelle,

cela m’a permis de concrétiser ce que représente vraiment le Chemin.

J’étais déjà partie en 2017,dans des conditions très difficiles,

j’avais parcouru 190 km, de Tournai à Reims.

Le Chemin m’a appris, l’humilité, m’a redonné la confiance et l’estime de soi,

la force et le courage.

J’espère pouvoir partir début juin et cette fois, le plus loin possible,

si possible, jusqu’au bout….

De Blaregnies  en Belgique à Compostelle, soit 2600 km

J’ai une pensée toute particulière pour Jeanne et Michel (75 ans)

que je devais retrouver sur leur Chemin de Compostelle.

La malchance a fait qu’ils ont dû renoncer à poursuivre leur pèlerinage,

mais je leur décerne la médaille du mérite.

Ils étaient partis de Belgique (Blaregnies) le 26 mars

dans l’intention de rejoindre Compostelle.

Ils se sont arrêtés pour force majeure le 14 avril après 500km.

Il faut savoir qu’ils l’ont fait déjà trois fois.

Ce sont eux qui m’ont décidé à repartir,

malgré le stress qui m’envahit, j’ai hâte d’y être.

Je communiquerai avec vous via les moyens de communication

à ma disposition.

A très bientôt.

Une cagnotte sera ouverte, pour une association

qui vient en aide à l’Ukraine !

 

Ah oui je me souviens !!!

Pour ce défi 264 chez les Croqueurs de Môts

Zaza nous demande de narrer notre matière préférée

quand nous étions à l’école.

Pour ma part, je garde de bons souvenirs que des cours de récréation 😛

Ah oui je me souviens tout particulièrement d’une maîtresse exemplaire.

Toujours à notre écoute, toujours le mot pour rire

Et surtout tant de gentillesse, toujours elle nous rendait avec délicatesse

les mots de tendresse qu’on lui adressait,

Tous les élèves de « La cour de récré de Jill Bill »

pourront en témoigner.

C’était l’année 2013, j’avais prévu une surprise de fin d’année

pour notre maîtresse.

Tout avait commencé le 1er juin, oui je sais je m’y étais prise un peu tard

C’est en privé que j’avais demandé à TOUS les élèves de la cour de récré

De m’envoyer un petit texte personnel écrit dans la mesure de leurs possibilités

de leur main et non de leur clavier,  sur une feuille de cahier d’école.

A l’unanimité tout le monde avait répondu présent.

Je peux vous dire que jusqu’au jour de l’envoi le stress était à son comble.

Pour couronner le tout au moment de fermer le colis

je réalisais que je n’avais plus l’adresse de Jill

Je soupçonnais mon maniaque de mari d’avoir fait le ménage!!!

Pas grave je l’ai obtenue par Eglantine Lilas

M’dame Jill fut comblée de joie et nous aussi

de la savoir heureuse et émue!!!

Quant à moi je me sentais comme une élève qui vient de réussir son BAC

Enfin je suppose que c’est comme ça qu’on se sent dans ces moments là

Parce que moi je n’ai pas le BAC !!!

Je vous laisse une photo de ma table de salle à manger

Tube de colle, ciseaux, autocollants

Feutres… j’avais sorti toute la batterie

Pour faire de ce cahier un petit bijoux.

Je me suis vue revenir 40 ans en arrière

où à l’école nous échangions,  ce qu’on appelait « cahier de poésie »

C’était les blogs de notre époque 😆

Seulement je n’étais pas aussi appliquée plutôt brouillonne et peu inspirée.

Grâce à l’informatique, aux blogs, j’ai appris énormément.

Et si à l’école on m’avait enseigné les matières de façon aussi ludique

c’’est sûr que je l’aurais eu ce BAC?

Et peut-être même que j’aurai fait de hautes études!!!

Voilà, 15 ans que j’erre dans ce monde du net et j’avoue

que la fatigue se fait sentir mais sachez que même si j’ai levé

le pied, je garde en mémoire la plupart de ceux que j’ai croisés

ici et ailleurs .

-dimdamdom-

 

En vacances j’oublie tout !

Je reviens d’un  petit périple à travers ma Lorraine natale .

Ce fut un réel bonheur de retrouver ma famille, mes amis ,

d’être passé du virtuel au réel pour certaines personnes.

Merci à tous pour votre accueil chaleureux, ce soir je me sens bien 😛

En proposant son thème cette quinzaine pour les Croqueurs de Môts

Zaza ne pouvait mieux tomber ….

 

Qu’il était long le chemin

Mais tellement bon

Que mon coeur en fait des bonds

Je garderai de ces instants

Des souvenirs latents

De rencontres et retrouvailles

D’instants canailles

Avec vous mes amis je suis prête

A faire de chaque jour, un jour de fête

A faire et refaire le tour du monde

Du moment que la joie m’inonde

Voilà ma façon de vous dire

Que ma vie avec vous n’est que sourire

-dimdamdom-

Je dédie mon petit poème

à tous ceux de ce monde virtuel

que j’ai eu le grand plaisir de rencontrer

dans ma vie de blogueuse et sur le chemin de Compostelle .

Certains sont restés des amis sincères

d’autres j’ai perdu de vue

avec certains le courant n’est pas passé

d’autres hélas sont décédés ….

Je garde au fond de moi

un souvenir ému de chaque rencontre 🌞🌞🌞

Défi 263, sur un air de tralalalère

Tous les soirs Mia

Chante la Traviata

Dans une pizzeria

De la Villa Pia

Il y règne une belle ambiance,

Tout le monde danse

Sur cet air de romance

A la belle cadence

Faut dire que Mia

Les mène au pas

Entre pastachuta

A la Sauce Arrabiata

Et délicieuses pizzas

C’est du grand art

Pas du bas art

Et si Mozart

Est là ce n’est pas un hasard

Tout le monde applaudit Mia

Lorsqu’elle chante la Traviata

Les soirs à la pizzeria

De la Villa Pia

-dimdamdom-

Voici ma participation au défi 263 mené par Jazzy

pour les Croqueurs de Môts

Beau bar à l’oseille !

Prenez un beau bar

Faites bouillir longuement dans un court bouillon blindé d’oseille

Couvrez pour éviter que le bar se barre

Pendant que le bar bout

Déballez une bonne douzaine de barres de Carambar

Que vous ferez fondre dans une bonne louchée de beurre salé

Pendant que le beurre de Carambar prend une allure onctueuse

Lisez les blagues Carambar

Quand le bar est bien à point sortez le de son bouillon

Enrobez-le généreusement de la mixture et laissez refroidir

quelques heures au réfrigérateur.

Avant de servir, glissez entre la barbe et les dents du bar

Quelques feuillets d’oseille 😛

Pour donner un bel aspect à votre recette.

-dimdamdom-

Pour ce 2ème jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

sur le thème de l’Euro, Laura nous demandait de

Parler d’art, d’économie, d’histoire, de nous …

La cuisine étant un art , voici ma recette du bar à l’oseille 😆

Je t’aime ????

 

Aujourd’hui c’est la Saint Valentin

C’est quoi

On dit que c’est la fête des amoureux

Amoureux de qui de quoi

De toi où de tout ceux

Qu’on voudrait garder dans un écrin

Moi je ne sais pas dire

Dire quoi

Que je t’aime

Mais pourquoi

Il n’y aurait que toi que j’aime

Peux-tu me le dire

Aujourd’hui je balance

Du « je t’aime » à tous vents, pourquoi

Parce qu’à travers cet écran

Personne ne me voit

Mes mots ne seraient-ils que du vent

Ou juste une triste danse

Tu me reproches à la maison

De ne plus savoir dire « je t’aime »

Tout au plus à cet écran

Oui mais lui me dit souvent qu’il m’aime

Serait-ce donc bien du vent

Et devrais-je te donner raison

Alors voilà « je t’aime »

Tu es content

Si longtemps que je ne te l’avais pas dit

Pourquoi tant de temps

Peut-être simplement l’oubli

Du sens d’un « je t’aime »

-dimdamdom-

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Les Cabardouche nous demandaient de créer une poésie originale

composée uniquement de questions.